Un jour, on s’éteint comme une flamme n’ayant plus d’oxygène pour briller. Généralement, cela se produit après une longue existence, mais parfois, nous sommes fauchés par le destin du jour au lendemain.
Je ferme les yeux en inhalant son odeur alors que ses mots me reviennent. «Est ce que tu veux être vivant avec moi ?» Je voudrais l’être tout court, mais avec lui, ce serait utopique et impossible.
Plus jamais je n’entendrai son rire.
Plus jamais je ne le verrai sourire.
Plus jamais il n’insufflera cette lumière dans mon obscurité.
Il était comme un miracle.
- Quel est le point commun entre les maths et le sexe ?
Immédiatement, il rougit à la mention de rapprochement physique. C'est un sujet terriblement tabou.
- Seigneur...
Je ris en me rapprochant de lui.
- Plus il y a d'inconnues, plus c'est chaud.
Il m'adresse un regard désespéré.
Les opposés s’attirent, mais les âmes perdues aussi.
Parce que la douleur est plus vive que le plaisir. Si on souffre, c’est qu’on respire. Si on respire, c’est qu’on vit. Et il sait. Il m’a vu.
- La vie n'est qu'une longue perte de tout ce qu'on aime. On laisse derrière soi une traînée de douleurs, chuchote-t-il.
Je t'aime dans cette horreur. je t'aime même lorsqu'il te fait mal. je t'aime lorsque tu pleures, lorsque tu es faible, lorsque je te réconforte, lorsque tu me fais rire, que tu m'émeus, et que tu me rend plus fort. je t'aime lorsque tu me soutiens, lorsque tu me parles pour ne rien dire, lorsque le temps avec toi semble défiler plus lentement. je t'aime lorsque tu me fais oublier où nous sommes, ce que nous vivons. je t'aime surtout quand il n'y a que toi et moi, loin de tout, et de cette réalité qui nous bouffe, petit à petit.
– Senan, tu m’accompagnes s’il te plait ? Toute cette joie me fait penser que je devais te montrer quelque chose.
Sans discuter, Senan me suit, je remarque que les autres ne nous prêtent pas attention, tant mieux. Nous marchons en direction du bureau dans un silence qui me tord le cœur, je sens le vampire à côté de moi, sur le point de craquer, mais j’ignore quelle va être sa réaction.
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Entrer dans une nouvelle équipe, c’est comme chercher sa place au sein d’une famille. Il faut savoir composer avec tous les membres sans toutefois s’oublier soi-même.
Je n’ai jamais eu de mal à faire ça, que ce soit dans ma propre famille ou dans une équipe. Je suis quelqu’un de sociable et tant qu’on ne vient pas m’emmerder, il n’y a pas de soucis. Mais malheureusement, dans chaque équipe comme dans chaque famille, il y a cette personne, celle qui est obligée de se montrer, d’attirer l’attention sur elle et le plus souvent justement en foutant la merde.
Un coup d’œil à ma nouvelle équipe et je sais déjà qui est cette personne : Shaun.
Je n’aime pas le regard qu’il a sur moi alors que le coach fait les présentations, il a peur pour sa pseudo-gloire. Mon père m’a toujours appris à me méfier des gens qui ont peur. La peur peut être un bon stimulant : il n’y a de vrai courage que lorsqu’on est terrifié par la chose qu’on affronte. Mais lui, je doute qu’il soit courageux, il serait plutôt du genre à faire ses coups par-derrière. Je détourne le regard du petit con qui va me servir de coéquipier et me concentre sur le reste de l’équipe.