Amélie Graux

Une petite fille brune confie à sa mère qu’elle déteste certains de ses attributs physiques : ses grosses joues, ses poils sur les bras, son nez en trompette… Elle envie follement sa grande copine blonde aux longs cheveux lisses. Elle a également remarqué que les garçons la regardent abondamment, sa copine.



À vrai dire, elle est tellement absorbée par la contemplation, l’envie qu’elle a de ressembler à sa copine, tellement occupée à regarder les garçons qui la courtisent, qu’elle en oublie peut-être de regarder autre chose, allez savoir ?



Cet album est une porte d’entrée pour aborder avec les petites filles la délicate question de l’apparence et de l’acceptation de soi, ainsi, bien sûr, vous l’aurez compris, que l’éminente question de l’Amour, avec un A supra majuscule même s’il ne s’agit que de fillettes minuscules.



Ces questions, bon nombre de petites filles se les posent ou se les sont posées (peut-être même la quasi totalité, je ne sais). Ces amours enfantines prêtent souvent à sourire les adultes, mais elles me semblent pourtant importantes car elles sont le comment cet être en devenir va se construire. Quelle image d’elle-même elle aura et comment les autres la percevront.



La morale de l’album pourrait être que l’herbe paraît toujours plus verte ailleurs, mais qu’en définitive, nous avons tous des atouts et des faiblesses, qui peuvent plaire à certains et ne pas revenir à d’autres. Le tout est d’en être conscient et d’en faire le meilleur usage possible.



Donc, un amour de petit album plein de tendresse et de finesse psychologique. Mais ce n’est là qu’un avis, qui n’aime pas comme il est, c’est-à-dire, bien peu de chose.

Cet album contient une histoire qui se lit très vite et qui reste sympathique malgré son côté quelque peu invraisemblable de nos jours. Nous l'avons justement noté un peu sévèrement à cause de cet aspect. Deux enfants qui se perdent dans la forêt lors d'une classe verte ! La chute est tout même rigolote et l'amitié naissante entre Amandine et Édouard très touchante.

Oh hé les jeunes mamans !



Vous voulez un peu plus de temps pour vous, sans bébé dans les jambes ? Le temps de prendre un bon bain ou tout simplement faire du lèche-vitrine sans votre boulet préféré qui crie, qui pleure et réclame vos bras ? Vous voulez que papa participe un peu plus à son éveil et passe un peu plus de temps avec son enfant ? Il vous suffit de le demander. Voilà une excellente idée, un livre CD exclusivement pour les pères. Oui, vous avez bien lu, les «Comptines des papas» vont permettre à votre cher et tendre de passer un moment câlin avec sa progéniture. Des chansonnettes, aussi douces que ludiques, dont certaines de votre enfance, vont l’éveiller tout en riant et jouant. Ces comptines sont accompagnées d’un livret qui permet de joindre aux paroles et à la musique, des gestes, des jeux et des petits massages qui favorisent l’éveil ainsi que l’échange et la complicité de bébé avec son papounet.



Ce livret est idéal pour les enfants jusqu’à trois ans. On y trouve des chansons pour faire le yoga des papas, une autre pour avoir une déferlante de bisous dans le cou, un magnifique «cha-cha-cha» pour jouer à «coucou-caché» et bien sûr des classiques pour se retrouver à quatre pattes à jouer aux petits indiens, pour finir par une délicieuse berceuse qui va endormir votre petit garnement ou votre adorable chipie. Un conseil les filles, si vous voulez faire un shopping un peu plus long, apprenez à votre chérubin à utiliser son index et appuyer sur la touche « replay » ! Bon shopping !



Encore un doute ?



Oh hé les copains zé les copines, c’est moi Gina ! Vous z’en avez marre d’être dans les bras de maman ? Z’é la solution « Comptines des Papas ». Un CD avec douze zolies sansons pour zouer, crapahuter faire des câlins, des papouilles, des guili-guili et tagada sur les genoux de papa. C’est trop souette non ?!



Alors fini « Papa est en bas qui fait du chocolat », NON ! Papa est bien en haut avec bébé pour jouer, chanter, rire, se rouler par terre pendant que maman prend un peu de temps pour elle.



«Bébé est dans les bras de papa

Qui voyage déjà

Et ses yeux si charmants

Se ferment doucement.»



«Comptines des papas» un petit bonheur pour toute la famille.



Une douce dédicace à Gina venue au monde le 7 juin et à qui je souhaite une belle et douce vie.



Je remercie Babélio et les Editions Nathan pour cette découverte.




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Un chouette album pour expliquer aux enfants qui sucent leur pouce que ce doigt là peut aussi servir à autre chose. Il peut prendre son indépendance ! Avec en plus les dessins trop mignons d'Amélie Graux.

Un grand merci à l’opération Masse critique organisée par Babelio et à la maison d’édition Little Urban qui m’ont permis de découvrir cet ouvrage.



On doit ce charmant petit roman, Mon premier (vrai) baiser, à deux talents confirmés : Davide Cali pour le texte et Amélie Graux pour les illustrations. On y retrouve les mêmes personnages que dans Mon premier jour de classe, une bande de copains de CM2, dans la collection Premiers romans destinée aux lecteurs débutants. Cette fois, les enfants sont invités à une fête d’anniversaire, ce qui cause beaucoup d’excitation chez les filles comme chez les garçons, et plus particulièrement chez un des petits garçons : cette fête pourrait bien être l’occasion de son premier baiser… Il faudra avant de s’y rendre respecter plusieurs étapes, et finalement… les jeunes lecteurs décideront de ce qui est arrivé et discuteront des indices qui permettent de l'affirmer !



J’ai bien aimé ce roman pour jeunes lecteurs. Le texte parle à la fois avec légèreté et sérieux de leurs préoccupations en exploitant leur univers. Les illustrations s’attachent à représenter les enfants dans leur diversité tout en leur attribuant des traits communs : leurs très grands yeux tellement expressifs ! Je trouve la mise en page particulièrement soignée. Elle est très variée et contribue à rendre le livre vivant en exploitant toutes les possibilités : texte sur la fausse page et illustration sur la belle page ou l’inverse, illustration-texte puis texte-illustration en regard, double-pages d’illustrations ou de texte ; bref, toute monotonie est exclue. Une mention particulière pour la double-page de l'étape 1 : Comment se coiffer... Je suis certaine que et le sujet et la manière dont il est traité raviront les enfants !

Voici un sympathique imagier à toucher pour apprendre les premiers mots de bébé, joliment illustré par Amelie Graux.



La thématique est bien entendu estivale et c'est sans doute ce qui a accroché mon petit Loulou dans cette période de plage. Il n'a pas mis longtemps à gratter, caresser, tapoter les petites images en texture, avec une préférence pour la mer représentée par une sorte d'hologramme où nagent poisson, crabe et étoile de mer. Agaçant de ne pouvoir les prendre!



C'est aussi grâce à cette lecture que les brassards de bain ont été acceptés! Encore a-t-il fallu les acheter rouges, tout pareils!



Ce petit livre fait parti d'une collection de découverte pour tout-petits éditée chez Milan

C’est l’anniversaire d’Elise ! Et je suis invité ! Pas facile de savoir quoi lui offrir ! Finalement, mes amis et moi, on trouve qu’il faut lui offrir un (horrible) livre de licornes parce qu’elle aime ça… Il faut aussi une carte de vœux ! Moi, je trouve qu’une carte de Spider-Man serait super ! Ma copine, elle, croit qu’il faudrait lui offrir une carte de Dark Vador. Finalement, nous nous décidons… Ce sera une carte de licorne ! (Beurk !)



Il faut aussi être gentil avec la maman qui nous invite. Peut-être des fleurs ? Non ! Un mug ! Moi, je trouve qu’un mug de Spider-Man serait génial ! Ma copine trouve qu’un mug de Dark Vador serait idéal… Finalement, ce sera un mug de… Licorne ! (Pfff !)



Il faut se préparer au baiser ! Aux fêtes d’anniversaire, on danse, et puis, c’est peut-être… le baiser !





Critique :



Le sujet « Mon premier (vrai ?) baiser » me semble s’adresser plutôt à des 9-12 ans, alors que le traitement est davantage similaire à celui destiné à un public plus jeune. Voilà pour le point de vue de l’instituteur, mais qu’en est-il de l’avis des élèves (âgés de 10 à 12 ans) ?



Tous ceux qui l’ont lu, quatorze élèves jusqu’à présent, autant de garçons que de filles, l’ont apprécié. Cependant, le héros de l’histoire est un garçon aux cheveux longs que la plupart des enfants ont pris pour une fille ! … D’où une certaine incompréhension de la fin de l’histoire…



C’est l’unanimité pour déclarer qu’ils recommanderaient ce livre à un.e ami.e de leur âge. L’histoire est agréable à lire et les illustrations sympathiques. Plusieurs élèves relèvent que le texte est trop court, qu’ils auraient aimé un développement plus important.

Ils regrettent aussi l’absence des prénoms des protagonistes. Ils voient des têtes mais ils aimeraient savoir à qui elles appartiennent.



Merci à Babelio et aux Editions Little Urban.

Un chouette album et une histoire pleine de tendresse pour que les plus petits arrêtent de sucer leur pouce...

J'ai vraiment beaucoup aimé cette façon de personnifier le pouce, d'en faire un personnage à part entière qui a envie de prendre des initiatives.

Très sympa !

Pas facile de choisir quoi emmener quand on part. Surtout si on va à la mer et qu'on veut tout faire : plonger, nager, pêcher, bronzer, faire des château, des pâtés, des tours....

Mais malheureusement on a que deux bars, il va falloir un choix.... et le BON choix !

En bonus les super dessins d'Amélie Graux drôles et colorés !
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Un album amusant où un petit garçon est tout surpris de voir ce que son pouce peut faire quand il se décide à sortir de sa bouche.... Un cap difficile que l'abandon de ce doudou permanent mais qui promet de jolies découvertes !!!

Des illustrations très colorées où les enfants ont des bouilles à croquer...

Dans cette famille bien sympathique la vie coule sans trop de problème. Les 3 enfants ont une passion pour les animaux et les parents sont bienveillants. Mais le jour où un lapin albinos entre dans la maison tout semble brusquement aller de mal en pis.

Et Nine a décrété que c'était le lapin qui en était le responsable.

Un roman à partir de 8 ans plaisant à lire. La fratrie est soudée et j'ai bien aimé la complicité entre frère et sœur. L'histoire se lit facilement, les péripéties s'enchaînent avec justesse et il y a de la malice et de la tendresse dans ses lignes.

Heureusement, pour les superstitieux, il y aura un retournement de situation alors aucune crainte à avoir en lisant ce court roman.

Un très bon roman pour les jeunes lecteurs qui ne peuvent que les inciter à découvrir le plaisir de lire.

Illustration en adéquation avec l'histoire, drôle et efficace.

Ce petit livre tactile s'adresse aux tout- petits qui désirent s'habiller seuls. C'est donc vers l'âge de deux ans que les enfants désirent un peu d'autonomie et pour que le langage se perfectionne cet album est parfait pour nommer les vêtements. En feutrine, skaï, velours, jean, fourrure ou jersey le toucher sera différent , ce qui est très agréable au toucher. Et avec des pages cartonnées le livre pourra résister aux nombreuses manipulations enfantines.

N’est-il pas mignon ce petit garçon avec sa chevelure rousse, ces lunettes rouges et son pouce dans la bouche.



En observant la couverture, je n’avais qu’une envie c’était de découvrir son histoire.

Et j’ai beaucoup aimé voici un livre qui nous propose de suivre les aventures étranges d’un pouce d’un enfant.

Bien plus qu’un doudou, le pouce va s’avérer être primordial pour l’enfant.



Remplit d’humour, d’amour, de couleurs et d’amitié, voici un album que vous n’êtes pas prêt d’oublier.



À noter les illustrations sublimes d’Amélie Graux.

J'ai découvert ce bel album chez une amie.

Ce petit bonhomme qui suce son pouce, se trouve bien étonné lorsque son pouce décide de prendre son indépendance au lieu de rester dans sa bouche !



Le voilà brusquement qui se met à prendre un feutre et à dessiner et rien n'y fait, il échappe à son contrôle et n'en fait qu'à sa "tête" !



C'est mignon, original et rigolo ! Les dessins sont tout en rondeur et très expressifs ! Il suffit de voir l'image de la couverture :-)



Maintenant, est-ce que cet album peut vraiment aider l'enfant à ne plus sucer son pouce ? Le mystère reste entier ! Mais il permet au moins d'aborder le sujet d'une façon vraiment originale !

Il y a des choses qu’on ne dit jamais. Comme le fait d’être amoureuse d’Antoine Bost, comme l’endroit où on a enterré notre premier trésor, comme avouer avoir volé le stylo plume de Djamel ou reconnaître que l’on est une petite fille aimant bien se déguiser en garçon. Il y a nos propres secrets, ceux que l’on garde au chaud, et ceux des autres que l’on promet de ne pas répéter. Des secrets par définition inavouables, des secrets drôles, légers ou graves.



L’album s’articule en doubles pages où, côté gauche, chaque phrase commence par « Je n’ai jamais dit » et où, côté droit, la narratrice se lance dans une petite explication de texte en lien avec le secret énoncé. Cette narratrice haute comme trois pommes et pleine de malice apparaît tour à tour espiègle, honteuse, jalouse, touchante ou amoureuse. Un ouvrage aux faux airs de journal intime dans lequel on entre sur la pointe des pieds. J’avais déjà admiré la vivacité du trait d’Amélie Graux dans « Moi, j’aime pas comme je suis », je retrouve avec plaisir ses illustrations expressives et colorées dégageant un indéfinissable charme.



Des confessions douces et sucrées, comme murmurées à l’oreille. Le ton sonne juste pour dire, entre humour et tendresse, les tracas, joies ou petits chagrins du quotidien mais aussi pour rappeler l’importance de les garder pour soi car, comme chacun sait, un secret ne se partage pas.


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Il est adorable ce petit roux avec sa bonne bouille, tous ces cheveux et ses lunettes rouges ! Et son pouce qui se rebelle ! non mais quelle canaille ! Il faut dire qu'il y a des choses bien plus intéressantes à faire avec son pouce, plutôt que de le garder dans sa bouche...

Une histoire toute mignonne pour accompagner le petit à grandir.

Pas facile de se faire crier dessus alors que c'est pas nous qui faisons des bêtises mais le loup, malheureusement personne le voit alors forcément c'est nous qui prenons... Une seule solution se débarrasser de ce loulou.
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Sélectionné pour le prix de littérature jeunesse UNICEF 2023 sur le thème de la famille, "Mon premier demi-frère" est issu d'une série de romans destinés aux nouveaux lecteurs sur des thèmes proches de leur quotidien.



Effectivement ce petit roman montre bien que la famille nucléaire n'est plus la norme, et les chamboulements que vit l'enfant quand son parent refait sa vie.

Je sais bien que le but est de dédramatiser la situation, mais mettre en avant des avantages comme le nombre de cadeaux de Noël, la possibilité de manger plus de junk food ou de prétexter un oubli dans son autre maison lorsqu'on n'a pas fait ses devoirs ne me semble pas le plus pertinent. D'autant que la seule solution acceptable est que le demi-frère en question soit un camarade de classe, ce qui n'est pas la situation la plus fréquente.

J'attendais de Davide Cali une histoire un peu plus élaborée. Être à l'origine de nombreux coups de cœur rend ses lecteurs exigeants !



En plus, pour une collection destinée aux premières lectures, la typographie, la taille des caractères et l'espacement des lignes ne sont pas idéales.

Bref, une découverte peu concluante.

Monsieur Pouce est un drôle de personnage. Et voilà qu'il n'en fait qu'à sa tête. Aurait-il envie de découvrir de nouveaux horizons, de grandir loin de sa confortable maison ?



Voici abordé avec humour et douceur la fatidique question de ne plus sucer son pouce, ou plus largement de laisser son doudou.

Une jolie trouvaille tant dans les dessins crayonnés que dans la rythmique des mots.

A lire en laissant monsieur Pouce de côté...
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Une petite fille toute brunette, aux joues grassouillettes, au nez en trompette s’inquiète des petits poils sur ses bras et de ne pas se trouver aussi jolie que sa meilleure amie Sonia qui dès qu’elle sourit fait baisser les yeux des garçons. Pas facile de s’accepter comme on est, malgré les paroles rassurantes de sa maman et les yeux envieux de sa meilleure amie qui voudrait bien lui ressembler. Heureusement tous ces petits complexes n’y paraîtront plus, lorsque le regard amoureux de Thomas lui révélera qu’elle est la plus jolie de la Terre ! Un album haut en couleurs qui aborde parfaitement les problèmes de l’acceptation de soi et les premiers émois avec tendresse et justesse.
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