Amélie Haurhay

Le mystère des Ghénas est un roman jeunesse a la limite de divers genres, il y a de la magie, cela se passe à une époque ressemblant au moyen Âge, donc entre Fantastique et Fantasy, je ne sais choisir, ce qui est certain c'est que l'histoire est centrée sur une romance entre deux jeunes personnes, un jeune orphelin débrouillard et une belle jeune fille, craintive, en même temps curieuse et désinvolte. J'ai vraiment bien aimé la psychologie des personnages principaux, leur façon de s'apprivoiser !



Attention ici ni combat ni bagarre, pas de dragon ou autres éléments qui nous plongeraient en plaine Heroïc fantasy, un rythme tenant plus du conte initiatique, de la découverte de la vie et de l'amour, du partage et de la tolérance. Une vraie mine de chaleur et de réconfort, je me suis senti comme dans un cocon bien au chaud, je ne possède pas de cheminée mais c'est tout juste si je ne la visualisais pas !



L'histoire se déroule autour d'un village très isolé en forêt et il s'y passe quelque chose de spécial, je ne dirais pas quoi pour ne pas spolier les lecteurs. Les paysages boisés et frais sont très propices au voyage intellectuel, pour conclure je dirais que Le mystère des Ghénas est un roman dont il serait dommage de se passer, il peut être lu à tout âge même ayant un statut "jeunesse", il suffit d'aimer la douceur et la beauté, il faut aimer l'humain, un récit très onirique.



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Très belle découverte, écriture fluide et très plaisante à lire, un joli feel good empreint "d'une philosophie de vie, pleine d'empathie".

Julia est une jeune femme qui a enfoui au plus profond d'elle-même la perte de ses parents lorsqu'elle était enfant. Elle a parcouru la planète pendant dix ans et a vécu dans l'effervescence des différentes métropoles, pensant ainsi tenir à distance ses souvenirs douloureux.

Lorsqu'elle revient dans son village natal, en acceptant de travailler à la Ferme du Rossignol, elle apprend enfin à ralentir, à s'intéresser à tous les détails qui l'entourent et ainsi, à enfin s'ouvrir aux autres, à profiter de la vie et à la savourer. Ses collègues qu'elle pensait être des étrangers vont se révéler être une famille, une famille de coeur, celle que l'on se choisit. Mais surtout, elle va apprendre à connaître Mrs Carpenter, à l'apprécier jusqu'au dénouement de l'histoire auquel je ne m'attendais pas. L'auteure décrit avec beaucoup de justesse, de profondeur et de bienveillance la relation aux autres et la confiance que l'on est prêt à leur accorder ou non.

Par ailleurs, l'histoire se situe dans une région dont on ne parle pas souvent : le pays du Coquelicot, lieu du tourisme de mémoire. Profitez de cette lecture pour la découvrir ! Enfin, l'auteure rend un bel hommage à l'agriculture biologique et à la vente en circuits courts.



Cependant, comme bien trop souvent pour les romans édités par Librinova, il y a des coquilles typographiques et orthographiques qui gâchent la lecture. Quel dommage ! Mesdames et Messieurs les auteurs, accordez plus d'importance à la relecture de votre manuscrit mais également à sa version numérique.

Bonjour et bon dimanche à tous. Un petit retour de lecture ce matin 6H66 d' Amélie Maurhay. Un livre sur les univers parallèles. Thomas se réveille le matin de son anniversaire mais découvre une drôle d'heure sur son réveil 6h66. Il commence à s'interroger mais son meilleur ami vient pour fêter son anniversaire. Thomas découvre tout au long de cette journée que des choses ont changé, il est comme atteint par une certaine forme d'amnésie. Son ami va essayer de le brieffer au cours de plusieurs jours mais la dissonance pour Thomas est de plus en plus importante. Que va t il advenir ? Un livre que l'on ne lâche pas qui parle des univers parallèles certes mais aussi de dictature, de courage. J'ai beaucoup aimé.

Quatrième de couv.Thomas Pécaille, trentenaire lillois épanoui, est sur le point de souffler une nouvelle bougie. Entraîné dans un débat politique lors d’une soirée entre collègues, le jeune homme reste peu engagé et convaincu que personne ne peut changer les choses.

Mais alors qu’il se réveille le matin de son anniversaire, il ne reconnaît plus le monde qui l’entoure. La société semble avoir inexplicablement changé, comme si tout ce qu'il avait connu avait été effacé. Le pays est désormais régi par un gouvernement répressif aux règles intransigeantes. Thomas est en proie au doute : est-il atteint d’amnésie soudaine ou est-il pris au piège dans un cauchemar sans fin ?

Luttant face à cette épreuve du destin, il fera tout pour trouver la réponse à ses questions. Sa rencontre avec d’autres individus dans la même situation lui permettra-t-elle de se découvrir une âme d’activiste ?

Julia revient dans son village natal pour y vendre sa maison d’enfance, lieu de vie de sa jeunesse tragiquement marquée par le décès brutal de ses parents. La petite fille, élevée par sa tante, deviendra une adulte parcourant le monde à la recherche d’un bonheur sans attache. Forte de cette nouvelle vie, la vente de cette maison lui permettra de tirer définitivement un trait sur ce passé douloureux, mais quelques imprévus repousseront son projet et l’obligeront à trouver du travail dans sa région de naissance. Un poste de communicante va se libérer dans une ferme tenue par la mystérieuse Mrs Carpenter, une anglaise octogénaire. Amélie nous raconte la rencontre de ces deux femmes, dont les blessures vont favorisées l’ouverture des échanges, des confidences et de la tendresse. Si la plus jeune tente d'occulter ses souvenirs de petite fille, les nuits de la plus âgée sont hantées par ceux de la Seconde guerre Mondiale. On sent l’auteure très attachée aux personnages qu’elle met en scène, les émotions sont diverses et amèneront les lecteurs à ressentir une véritable empathie pour ces deux femmes.

Apres avoir lu « 6h66 » d’Amélie Haurhay, je ne savais pas à quoi m’attendre avec son nouveau roman à la couverture fleurie de coquelicots. L'auteure maîtrise parfaitement l'écriture de ce nouveau roman d'un tout autre genre que les précédents. Si ce n'est pas mon style habituel de lecture, j'ai trouvé le récit agréable à lire et une histoire cohérente et aboutie.

Résumé : "Thomas Pécaille, trentenaire lillois épanoui, est sur le point de souffler une nouvelle bougie. Entraîné dans un débat politique lors d'une soirée entre collègues, le jeune homme reste peu engagé et convaincu que personne ne peut changer les choses.Mais alors qu'il se réveille le matin de son anniversaire, il ne reconnaît plus le monde qui l'entoure. La société semble avoir inexplicablement changé, comme si tout ce qu'il avait connu avait été effacé"...

Alors comment dire ? Mais pour moi ce roman est un chef d'oeuvre. Oui, parfaitement! Intelligent, bien écrit, bien construit, l'auteure #AmélieHaurhay nous distille lentement et surement son propos. Nous sommes pris dans cette ellipse fantastico-réelle. Et si c'était vrai? Et si nous n'avions pas fait assez attention aux dérives politiques, sociétales, culturelles, climatiques ? Le suspens est total jusqu'au dernier mot lu.

Bravo chère #AmélieHaurhay , ton roman sorti de ton imagination incroyable réveille le lecteur. Très agréable à lire grâce a ton style d'écriture, ce véritable roman d'aventure restera longtemps dans ma mémoire, ainsi que mon attachement à tes héros.

Je recommande la lecture de ce livre dont le sujet est d’actualité. Dystopietred bien écrite dont l’intrigue est très bien menée et dont les personnages sont très attachants. Il incite sérieusement à la réflexionet le décor implante à Lille est très bien retranscrit. Un bon moment assuré !

Le lendemain de son anniversaire, le réveil de Thomas Pėcaille sonne à 6h66... Si celui-ci pense que la machine déraille, tout autour de lui porte à croire que le problème vient de lui, surtout quand ses amis le confortent dans ce doute et concluent à une amnésie... Effectivement, Thomas ne se souvient pas de ce monde, celui où il est scruté en permanence par le gouvernement, d'amendes en cas d' infractions aux règles imposées par ce dernier...bref où toutes les libertés individuelles sont bafouées... Vient le temps du questionnement et d'une possible rébellion, mais à quel prix?

Dans cette dystopie, Amélie Haurhay se sert du  thème des mondes parallèles pour mettre sous la loupe un monde totalitaire où les libertés que nous connaissons aujourd'hui pourraient être remises en cause où nos moindres pensées seraient manipulées. Je ne vais pas en dire plus mais je vous invite sincèrement à découvrir ce roman que j'ai trouvé vraiment abouti, je ne suis pourtant pas friande de ce genre littéraire mais j'ai lu ce livre en un week-end car très addictif,  vraiment bien écrit et qui porte à la réflexion.

Voilà un roman qui laisse songeur une fois la dernière page tournée, un livre qui, par les temps qui courent,résonne comme une alarme, un livre bourré d'avertissement..

Est ce qu 'il s'agit d'un livre d'actualité, un livre à thèse, un livre politique ?

Eh bien,non§ C'est un roman passionnant, ; un véritable turn-over, un thriller de science-fiction-une dystopie- haletant qui ne laisse aucun temps mort. Quand on croît tomber sur une période calme, l'auteur nous tend un piège : on s’aperçoit très vite que tout est utile à l'action, même un simple repas entre potes ou un déjeuner à la cantine.

Le pitch ? Thomas Pécaille, célibataire lillois dans la trentaine se retrouve au lendemain d'un anniversaire trop arrosé dans une France parallèle où les libertés sont complètement rognées, où la surveillance des citoyens,devenus des «administrés» est la règle et la délation est un devoir. C'est le régne des petits chefs ( Ah ! Le portrait du chef de bureau du héros...je suis certain que beaucoup d'entre vous vont y retrouver des personnes rencontrés dans la vraie vie) et des policiers bornés. Le lecteur effaré va découvrir le mécanisme de cette dictature faussement aimable et comment on en est arrivé là. Des frissons d'angoisse vous attendent. Car soudain, on croît quitter cet univers improbable pour se retrouver dans un reportage quelconque.

Les personnages sont très bien croqués. Mention spéciale à celui de Pierre, héros malheureux ou à Garance, éclair de tendresse dans la noirceur du livre. Le personnage principal Thomas est bien campé et son évolution est bien montré dans la première partie de la sidération à la peur, en passant par la résignation avant d'aboutir à la révolte et à la résistance à l'oppression. Du gentil garçon au fauve prêt à mourir pour ses principes.

La seconde parie est consacrée à la résistance de Thomas et ses amis. Là aussi,Amélie Haurhay réussit très bien à nous rendre cette ambiance de rendez vous secret en restaurant improbable, puis passage à l'action. Je laisse les lecteurs au plaisir de la découverte qui les mènera au dénouement qui réserve une surprise au lecteur. Qu'on se rassure, l'auteure a le sens du suspens et on ne lâchera pas le livre avant le mot Fin .

Fin ? Comme je l'ai dit le livre touche plusieurs points d'une actualité bouillante.

A la fin des années 70, des auteurs comme Andrevon, Curval, Douay, Fremion nous lançaient des avertissements sur les dangers du nucléaire et même de la mondialisation. Amélie Haurhay est dans la même veine. Elle n'a pas à rougir de la comparaison. Bien au contraire.Si ce n'était pas un cliché, je conclurais en disant :A lire d'urgence .

Ma seconde lecture de l’auteure après « 6H66 » son roman dystopique dans un style très différent. C’est une jolie immersion au cœur du pays du coquelicot, en compagnie de Julia, de la vieille dame mystérieuse Mrs Carpenter avec enfin, toute l’équipe de la ferme du Rossignol.

Ce sont deux personnages très attachants avec chacune leur histoire, leurs blessures et qui ont des points communs. Que cache le détachement apparent de Julia ? Mais également, quel secret détient la très britannique Mrs Carpenter, dont le dévouement à sa ferme et à son personnel, semble sans limite ?

J’ai trouvé cette histoire vraiment émouvante. Une belle illustration du lien d’amitié qui peut se nouer entre deux personnes, presque à leur insu. Mais également, le roman nous montre comment la vie mène parfois certains à prendre des chemins inattendus, des chemins de traverse, quitte à se perdre soi-même. Mais pour un temps seulement, car la fuite ne résout jamais rien, et la vie pousse les êtres à faire face à leurs démons en fin de compte.



Je recommande ce charmant moment de lecture !

Bonsoir,

Merci à Amélie Haurhay - Auteur de m’avoir permis de lire son Julia et Mrs Carpenter. J’avais adoré de la même auteure 6H66. Là nous sommes dans un genre un peu différent, plus « doux » plus réaliste.

Nous suivons Julia qui après avoir beaucoup voyagé revient dans son village natal de Picardie pour vendre la maison de ses parents. Elle trouve un boulot sur place pour pense t elle le temps d’arranger la maison et de vendre.

Julia a un gros problème, elle ne veut pas s’attacher. Elle va rencontrer Mrs Carpenter, qui va la faire réfléchir sur l’attachement, les enfances parfois compliquées, la culpabilité, les secrets et le fait de les dévoiler ou pas.

Une très belle histoire d’amitié, de découverte de soi. C’est moins ma tasse de thé que 6H66 mais l’écriture est toujours aussi belle et précise et elle réussit à nous entrainer et à nous attacher.

Quatrième de couv. Trentenaire blessée par un deuil douloureux, Julia fuit son passé, ses souvenirs et sa peur de l'attachement en parcourant la planète.

Obligée de revenir en France dans le village et la maison de son enfance, elle va trouver un emploi dans cette ferme du Rossignol qu'elle fréquentait petite fille.

Une vie simple, bien différente de celle que souhaitait Julia, s'ouvre désormais à elle. Ce changement, ainsi que la bienveillance et la bonhommie de ses nouveaux collègues mettront en danger les réserves et la solitude de la jeune femme.

Mais c'est sa rencontre avec Mrs Carpenter, la propriétaire de la ferme, une Anglaise octogénaire à la fois stricte et attendrissante, qui va bouleverser Julia dans sa façon de voir l'existence.

Acceptera-telle de se laisser approcher et de prendre la place qui lui est offerte dans ce cercle presque plus familial que professionnel ?

La relation entre la vieille dame et la jeune femme les amènera-t-elle à faire la paix avec leurs passés et leurs fantômes respectifs ?

Un roman sur le pardon, l'acceptation et la transmission.

Amateur de dystopie ou pas, venez découvrir 6h66, le roman d’Amélie Haurhay, vous ne le regretterez pas !!



Résumé : Thomas Pécaille, trentenaire lillois épanoui, est sur le point de souffler une nouvelle bougie. Entraîné dans un débat politique lors d'une soirée entre collègues, le jeune homme reste peu engagé et convaincu que personne ne peut changer les choses. Mais alors qu'il se réveille le matin de son anniversaire, il ne reconnaît plus le monde qui l'entoure. La société semble avoir inexplicablement changé, comme si tout ce qu'il avait connu avait été effacé. Le pays est désormais régi par un gouvernement répressif aux règles intransigeantes. Thomas est en proie au doute : est-il atteint d'amnésie soudaine ou est-il pris au piège dans un cauchemar sans fin ? Luttant face à cette épreuve du destin, il fera tout pour trouver la réponse à ses questions. Sa rencontre avec d'autres individus dans la même situation lui permettra-t-elle de se découvrir une âme d'activiste ?



Il y a des romans auxquels on pense en cours de journée, heureux de savoir que très vite, on replongera dans l’histoire ; pour moi, celui-ci en fait indéniablement partie.

L’imagination de l’auteure est sans limite, la construction de son récit parfait. On évolue avec le personnage central à un rythme régulier, sans temps mort, avec la dose nécessaire d’infos pour vouloir poursuivre et comprendre. Le style est fluide et agréable et les descriptions, tellement explicites, que j’ai suivi cette aventure, un peu comme une série que j’aurai reprise chaque jour, avec la hâte de connaitre la fin de l’histoire.

Bravo Amélie, c’est un véritable coup de cœur !

Le personnage principal de cette histoire a une particularité que l’on ne remarque pas tout de suite, qui n’est révélée que lorsque Azur rencontre Oraé.



Peu à peu l’amitié entre Oraé et Azur grandit, le mystère autour du village aussi. Pourquoi vivent-ils en autarcie? Pourquoi sont-ils différents des gens comme Oraé? Et surtout, pourquoi Azur a-t-elle tant de mal à se satisfaire de la vie tranquille qui semble combler son village?



Sa curiosité et ses questions sont mal vues, elle est refrénée dans ses initiatives. Pourquoi le village ne veut-il pas savoir ce qu’il y a au-delà de la forêt? Et si la réponse résidait dans la particularité d’Azur et des autres villageois?



Ce livre est un rappel de l’importance de la communication, mais aussi son danger si utilisé à mauvais escient. Un parallèle s’établit entre la curiosité et l’ouverture d’esprit, la communication et l’échange. Je n’en dis pas plus pour ne pas trop en révéler.



Dans un climat d’écriture très calme, assez lent, sans précipitation, le récit nous amène à un dénouement assez rapide. Ce n’est finalement pas le comment qui compte, mais ce qui va se passer après.
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Les Ghénas, un peuple fictif, vivent dans la forêt avec une particularité étrange. Pour communiquer, ils n'utilisent pas le langage verbal mais pictural. Les habitants de cette communauté, éloignés de toute autre civilisation, semblent satisfaits de leur mode de vie sans surprise et ainsi sans autre liens humains. Seulement, une des jeunes filles issue des Ghénas, Azur, semble ne pas être épanouie par cette scission avec le reste du monde, elle qui voudrait le découvrir entièrement. C'est alors que pendant sa tâche quotidienne qui consiste à la cueillette, elle rencontre un homme étranger à sa communauté. D'abord craintive, elle va rapidement être tentée de comprendre la venue de ce mystérieux nouveau venu et ce qu'il pourrait lui apprendre. Oraé de son côté semble stupéfait de rencontrer Azur en pleine forêt. Ne réussissant pas à communiquer par la parole, Oraé va bientôt lui apprendre sa langue. Chaque jour, les deux individus vont se retrouver au même endroit, vont se découvrir et créer un lien spécial.



Ce lien justement se crée rapidement et il devient de plus en plus intéressant à découvrir. Le lecteur va suivre l'apprentissage d'Azur à la langue d'Oraé et la découverte des deux cultures qui s'entrechoquent. Azur se révèle très vite attachante par sa différence face aux autres jeunes gens de son peuple et par son caractère tout d'abord craintif face à Oraé. Mais on découvre rapidement qu'au final, elle cache un caractère bien trempé. Le jeune homme lui se dévoile peu à peu, racontant son histoire personnelle qui nous permet de se situer davantage dans la temporalité du récit. Solitaire et fatigué de la vie urbaine qui ne l'aura jamais réellement contenté, il se ressource au sein de cette forêt qui devient peu à peu son nid. Alors qu'il est en pleine reconstruction de lui-même loin de la ville, Azur découvre une nouvelle façon de communiquer et un nouvel ami.



Toute la première partie du roman concerne donc l'apprivoisement de ces deux êtres et les leçons de vie qu'ils vont apprendre l'un de l'autre. Si j'ai trouvé le début assez lent, l'histoire m'a semblé réellement intéressant lorsqu'Oraé divulgue à sa nouvelle amie l'histoire de cette malédiction qui aurait privé de toute parole une mystérieuse communauté recluse. Le jeune homme comprend bien vite que cette malédiction se révèle être bien réelle et qu'elle touche le peuple de sa nouvelle amie. Azur représente alors l'espoir de toute sa communauté. Alors qu'elle est celle qui est différente des siens, qui se retrouve souvent à l'écart de tous, elle va tenter de rétablir par un moyen qui lui est encore inconnu une nouvelle sérénité et une vérité à son peuple. Cette histoire m'a paru tel un joli conte que j'ai grandement apprécié découvrir. Par leur naïveté et leur sympathie, les deux protagonistes deviennent rapidement attachants et apportent davantage d'intérêt à suivre l'évolution de leur quête vers la délivrance des Ghénas. J'ai également apprécié voir que toute la communauté n'était pas contre Azur, que sa mère plaçait les intérêts de sa famille avant l'autorité des Anciens du village. C'est une histoire séduisante, où deux jeunes personnages tentent de découvrir où leur destin peut les mener, si plusieurs chemins sont possibles vers leur bonheur et la découverte du monde.
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Un roman bien écrit avec beaucoup d'originalité. Le lecteur tombe dans la quatrième dimension en même temps que Thomas, et il sombre avec lui dans un univers étrange et déstabilisant. Il se réveille un beau matin et ne reconnaît plus rien de ce qui fait son monde habituel, mais pire que tout, il est dans une dystopie terrifiante. Pourtant, cette dystopie nous rappelle quelque chose et tire la sonnette d'alarme sur notre propre monde. Sommes-nous vraiment si loin de tout ça ?...Qui sommes-nous réellement et qui serions-nous dans un contexte identique ? Beaucoup de questions nous submergent à l'issue de cette lecture... Je vous le conseille absolument !

Installez vous confortablement et laissez vous transporter par ce petit (peut être trop) roman plein de poésie et de douceur.

L'histoire se déroule au sein de village isolé situé au cœur d'une forêt qui l'est tout autant, à une époque se rapprochant sensiblement du Moyen-âge. La description des paysages est simple mais merveilleusement efficace. J'ai vraiment eu l'impression d'entendre la rivière, de pouvoir sentir la végétation et toucher la neige.

L'auteure nous décrit les personnages avec justesse, sans trop en dire pour qu'on puisse se les approprier et les découvrir au travers de leur comportement, de leurs actions et de leurs paroles. La psychologie des deux personnages principaux, leur manière de se découvrir, d'apprendre l'un de l'autre et de s'accepter malgré leurs différences est extrêmement touchante.

J'ai vraiment passé un excellent moment à lire ce roman. Apaisant et émouvant ce livre est une vraie réussite.

J'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture. C'est un roman jeunesse qui soulève l'importance de la différence, de la tolérance sur le ton d'un conte initiatique. Pas vraiment d'action dans ce livre donc mais une jolie histoire d'amitié, d'amour, la découverte de deux personnes que tout sépare mais qui réussiront à s'apprivoiser. L'intrigue devient un peu plus intéressante lorsque Oraé commence à soupçonner la malédiction qui pèse sur le village des Ghénas. On en apprendra alors un peu plus sur ces étranges villageois tout en prenant une belle leçon sur la tolérance.



Les personnages sont également très attachants. Certains plus que d'autre, mais j'ai énormément apprécié les deux principaux: Azur et Oraé. C'est une belle histoire qui se construit auteur d'eux. Azur avec sa témérité et sa curiosité m'a fait sourire tandis qu'Oraé avec sa gentillesse et sa patience aura réveillé mon admiration. A cela s'ajoute une ambiance très reposante. Nous sommes transportés dans cette forêt enchantée où la magie n'est pas décrite mais se ressent. Je m'imaginais à la place d'Azur au milieu de cette nature luxuriante et amie, et rien que par cet aspect ce roman a su me séduire.



En conclusion, "Le mystère des Ghénas" est une agréable surprise. C'est un conte initiatique, très positif qui nous montre l'importance de la tolérance. Catégorisé jeunesse, il peut être mis entre toutes les mains pour ce joli message qu'il fait passer.
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