Ma chambre est formidable. Surtout la salle de bains qui est hermétique comme un poème de Mallarmé. Quand on s'assied sur le cabinet, la lunette tiédit ; quand on tire la chasse, on reçoit un jet d'eau dans le rectum. La baignoire est si vaste que je pourrais y inviter mes amis, si j'en avais. Il y a au moins quarante interrupteurs sous-titrés d'idéogrammes : je voudrais les allumer pour comprendre à quoi ils servent et pourtant je n'ose pas et pourtant je n'ose pas, de peur que ce soit le siège éjectable ou le hara-kiri automatique.