(Derniers mots de Julien mourant en Perse). Et je ne rougirai pas de vous le confier, voilà longtemps que j'ai appris que je périrais par le fer : des oracles dignes de foi me l'avaient prédit. C'est pourquoi je rends grâce à la divinité éternelle de ne point disparaître victime d'un attentat commis dans l'ombre, ni au terme de longues et pénibles maladies, ni comme finissent les condamnés, mais d'avoir mérité de quitter ainsi ce monde en pleine lumière, au milieu d'une carrière florissante et glorieuse.
Ne fateri pudebit : interiturum me ferro dudum didici, fide fatidica praecinente. Ideoque sempiternum veneror numen, quod non clandestinis insidiis, nec longa morborum asperitate, vel damnatorum fine decedo, sed in medio cursu florentium gloriarum hunc merui clarum ex mundo digressum.
XXV-3-19, p. 179