Je lui en voulais d’être partie sans me dire au revoir, sans m’embrasse, sans explication : pourtant même un parfait étranger, un coursier un colporteur qui frappait à la porte, ma mère ne le laissait jamais repartir sans lui proposer un verre d’eau, sans un sourire, un mot d’excuse, quelques paroles aimables. Quand j’étais petit elle ne me permettait jamais d’aller seul à l’épicerie dans une cour inconnue ou un jardin public. Comment avait-elle pu ?