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Citations de Amy Ewing (130)


Craindre de mourir, c’est craindre de vivre.
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Une bonne éducation. On mange à notre faim, on a l'eau courante et l'électricité, et on ne travaille pas. La misère et la pauvreté ne nous atteignent pas. D'après les gardiennes, une fois que nous vivrons dans le Joyau, nous serons encore plus gâtées. Nous aurons tout. Absolument tout.
Sauf notre liberté. Étrangement, on oublie toujours de nous mentionner ce détail.
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- Chez soi n’est pas toujours ce que nous imaginons lorsque notre voyage commence, dit le feu follet. Cela peut changer en cours de route. Chez soi est une notion changeante, car ce n’est pas réellement un endroit. C’est un sentiment.
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- Sachez que cela ne me plaît pas particulièrement, dit-elle en brandissant un objet argenté. A mon avis, ce n'est pas indispensable. Mais certains sauteraient sur n'importe quel prétexte pour me calomnier. Si vous vous tenez à carreau, je ne l'utiliserai plus jamais. Est-ce clair ?
Je ne comprends pas, mais ses paroles m'effraient.
Elle déplie l'objet argenté, et mon ventre se noue.
C'est une laisse.
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Le cœur battant à tout rompre, je m’élance à travers les couloirs.

Maintenant que je suis seule, j’ai envie d’explorer plus avant la demeure. Quelques servantes sont en train d’astiquer les fenêtres donnant sur le parc. Je passe devant elles, l’air de rien, veillant à ne pas attirer l’attention. Bientôt, une odeur désagréable m’indique que j’approche du fumoir du duc. Alertée par des martèlements de bottes, je m’engouffre dans une pièce sur ma droite et, par l’entrebâillement, je vois passer un couple de régimentaires se dirigeant vers la bibliothèque. J’attends quelques instants qu’ils s’éloignent. J’en profite pour promener mon regard dans la pièce. Il s’arrête sur un petit portrait ovale de la duchesse, posé sur un secrétaire.

Une image se forme dans ma tête et j’appuie l’index sur la miniature.

Un : voir l’objet tel qu’il est. Deux : se le représenter mentalement. Trois : le plier à sa volonté.

Des zébrures verdâtres hideuses se dessinent sur son visage, gâtant la carnation délicate de la duchesse. C’est la première fois que je réalise cet Augure avec une telle précision. Que les séances du docteur Blythe me plaisent ou non, il est évident qu’elles m’ont fait progresser. Un grand sourire étire mes lèvres. La duchesse affiche à présent une laideur à la hauteur de ses actes.
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"L'espoir est une chose précieuse. Pourtant, on ne commence à l'apprécier que quand toute lueur s'est envolée."
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Chaque cercle de la Cité, à l’exception du Joyau est divisé en quatre districts –nord, sud, est et ouest-. Au centre de chaque quartier, dans le Marais, se dresse un institut –ou centre de détention- destiné aux futures mères porteuses. La famille de Raven vit à l’est de Southgate, la mienne à l’ouest. Nos chemins ne se seraient sans doute jamais croisés si nous n’avions pas toutes les deux été diagnostiquées mères porteuses et envoyées à Southgate.
Un silence bienvenu règne dans la voiture. Je me palpe le poignet, où affleure le transmetteur qu’on vient de m’implanter sous la peau. Nous en avons toutes reçu un avant de quitter l’établissement. Le dispositif est seulement temporaire. La puce s’autodétruira dans environ huit heures. Une manière pour Southgate de veiller à l’observation du règlement : tout ce qui se passe à l’intérieur de l’établissement est top secret. Interdiction de parler à notre famille des Augures. Interdiction de lui parler de la Vente aux Enchères. P. 30/31.
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Mais il ne faut pas se fier uniquement aux apparences ; derrière cette misère de surface, il y a des cœurs qui battent, et ceci ans chaque cercle.
A part peut-être dans le joyau.
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Nous aurons tout. Absolument tout. Sauf la liberté. Etrangement, on oublie toujours de nous mentionner ce détail.
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- La guerre, murmura-t-elle. Pourquoi les humains se battent-ils entre eux ? Pourquoi est-ce qu’ils s’entretuent ? Dans quel but ?
Elle regarda à nouveau au loin.
- Je suppose que c’est dans notre nature, dit Leo.
Elle secoua la tête.
- Je ne pense pas. Je crois que parfois vous oubliez qui vous êtes, ou ce qui est réellement important dans ce monde…
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- La Royauté s’essoufflait, dis-je, répétant ce qu’on m’a rabâché à Southgate. Les bébés naissaient mal-formés, avant de mourir. Certaines femmes ne pouvaient pas en avoir du tout. C’est grâce aux mères-porteuses que la royauté survit et que se perpétue le sang royal. Les Augures, ces pouvoirs que nous possédons, permettent de réparer les dommages chromosomiques des embryons royaux.
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Un sentiment de jalousie m’assaille tandis que j’assiste en spectatrice à cette scène. La vie quotidienne dont je suis exclue. Un amour palpable flotte à cette table, un amour véritable, palpitant, vivant. Ochre et Hazel sont en train de se chamailler et Mère les dispute en riant. Je les observe en silence, imaginant la place que j’aurais occupée, la manière dont j’aurais complété cette famille.
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« - Difficile de se rappeler qui on est quand on passe son temps à jouer un rôle.
- Je suis sûre qu'il y a des moments où vous pouvez redevenir vous-même.
Son visage se radoucit.
- Vous n'êtes pas ici depuis longtemps.
Je pars au quart de tour.
- Peut-être, mais ça ne signifie pas que je ne comprends pas ce que vous voulez dire. En plus, vous avez plus de liberté que moi. Vous avez le droit de vous exprimer. On vous traite avec respect.
- Vous pensez vraiment qu'on peut parler de respect ? la duchesse qui me dévore des yeux en plein repas ? Carnelian qui me traite comme si j'étais son esclave ? Vous croyez qu'ils se demandent si je suis fatigué, si j'ai faim ou si je déteste danser ? Ils ne me respectent pas Violet, ils me possèdent. »
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J'ai beau fanfaronner et me répéter des mantras, je ne suis qu'une fille parmi deux cent. A partir de maintenant, je ne contrôle plus ma vie ni mon corps. J'ai une peur bleue alors que je voudrais être folle de rage.
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Les mères porteuses ne sont pas des jeunes filles écervelées qu’on achète, qu’on revend, et qu’on traite comme des animaux de compagnie ou des meubles. Nous sommes une force non négligeable. Bien au contraire.
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La seule qui puisse la croire était celle qui pleurait Sera autant qu'elle.
La mère violine de Sera.
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Le gloussement de la comtesse ressemble au son qu'émettrait un phoque agressé à coups de gourdin
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- Et vous me pensez capable de briser leurs murs ?
- Je crois que c'est ta destinée.
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Il n'existe qu'un seul vrai "Augure", si tant est qu'on puisse parler d'Augure, et il ne s'appelle pas la Croissance. Mais la Vie.
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Elle écarta les bras, ferma les yeux et plongea dans le vide pour sauver son peuple.
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