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Critiques de Anaïs Montreau (5)
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Angels can fly

Dans cette histoire, on est confronté à trois personnages principaux, qui sont aussi trois super copines. Elles ont chacune leurs particularités et leurs histoires et en soi, je les ai trouvé plutôt chouettes.



On se retrouve dans un univers dystopique pas des plus originaux, où nos héroïnes sont coincées dans une ville après une catastrophe (dont on ne connaît d’ailleurs pratiquement rien). Le régime est bien sûr totalitaire, absence de liberté, répression, tout ça tout ça.



Ça c’est le contexte. Le problème, c’est que ça va pas plus loin. Au niveau de l’histoire, il s’agit de suivre le quotidien des filles, il se passe quelques trucs mais il y a pas de but énoncé clairement ou de trame directrice. Et c’est un premier point qui m’a chagrinée parce que j’aime bien quand on sait où on va dès le départ. M’enfin ce point là est subjectif (pas comme le reste ? lol), donc pas d’affolement.



Par contre, ce que je reproche à ce bouquin, c’est son absence de linéarité (mais alors BEAUCOUP). Je m’explique parce que je vois que vous ne comprenez pas (moi aussi, je suis passée par là) : j’avais l’impression que les paragraphes avaient été complètement mélangés dans un bocal et qu’on les avait sorti au hasard et assemblé comme ça, un peu au pif, pour faire la mouture finale. Genre, il y a des passages qui sont tout à la fin et qui expliquent des trucs abordés en deux mots oklm à la page 3. Mais pas des petits trucs, nan, des bonnes explications qui auraient été bienvenues, bien avant.



Du coup, j’avais l’impression que ma lecture suivait un ordre de priorité complètement aléatoire, je me disais “mais euh, ça a l’air important ça, pourquoi on développe pas ?” tandis que pendant deux paragraphes on parle d’un truc complètement inutile et que cent cinquante pages plus loin, on revient dessus après avoir abordé un autre truc random.



Du coup, tout ça va avec mon commentaire suivant : ça donne un effet assez brouillon et c’est fort dommage ! L’univers ne se tient pas parce que les explications sont bancales et n’arrivent pas au bon moment (quand elles arrivent). Et puis, même quand elles sont là, elles ne sont pas très convaincantes et laissent beaucoup trop de zones d’ombres.



Mais pourtant, comme je le disais, ce bouquin n’était pas pour autant une mauvaise lecture. Premièrement, des fois c’était marrant de tomber sur des explications que j’attendais depuis quinze ans et du coup, j’anticipais les autres et tout. Et deuxièmement, c’est bien écrit et on s’attache aux personnages. Il y a certaines parties de l’intrigue que j’ai beaucoup aimé (m’enfin pas l’élément fantastique de la fin mais j’en parlerai pas plus), et certains thèmes abordés qui sont très intéressants, aussi.



Donc pour résumer, une lecture en demi-teinte, qui était un peu marrante (mais sans le vouloir) et qui développait des idées ou thèmes intéressants mais malheureusement pas dans le bon ordre lol. Je ne pense pas que je lirai la suite.

Kin
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Angels can fly

Je remercie la maison d'éditions "Le Quartier des écrivains" pour m'avoir offert ce premier tome de leur saga. La couverture est très belle, lumineuse, attirante et le résumé donne vraiment envie de plonger dans cette atmosphère.



Suite à la Grande Catastrophe, les humains restant sur terre vivent dans 4 communautés. Nous sommes en 2250, bien des années, des siècles après le carnage : la nature s'est rebellée et depuis il y a beaucoup de règles à suivre pour vivre en paix. Natis est celle que nous suivons, là où vivent des humains et robots qui les servent pour la plupart. Héloa débarque avec sa mère et son grand frère d'une autre communauté, enfin c'est ce qu'ils disent, mais ils viennent de presque 200 ans plus tôt (je ne révèle rien, c'est dans le résumé). Heloa débarque dans l'école de Zoé et Leila qui sont meilleures amies. Un trio va se former qui ne sera pas toujours du bon gout de l'une ou l'autre des jeunes filles. Une nouvelle vie commence pour la nouvelle et avec de nouveaux éléments : des mots qui respirent le mensonge, des actes qui diffère de la vérité. Zoé se pose de nombreuses questions et lorsqu'un "attentats" détruits une partie de leur école, les idées se bousculent. Seule une partie de la population serait en cause, mais est-ce vraiment le cas ?



Nous débutons avec un prologue très court qui ne nous donne que très peu de renseignements. Que se passe-t-il en fait ? Le premier chapitre nous amène directement à Natis, avec Zoé. J'ai eu trois phases avec ce premier tome. J'ai adoré le début, la présentation des personnages, leurs caractères changeants, les lieux, ce qui s'est produit pour en arriver à ce point. Puis j'ai eu un moment de flottement où je n'arrivais plus vraiment à suivre l'histoire et enfin le final où je suis retournée dans l'histoire. Il y a une partie du livre qui ne m'a pas entraîné, à peu près au milieu, quelques événements et personnages qui ont changés vite, presque radicalement que je me suis perdue.



La Grande Catastrophe a détruit la moitié de la population et dorénavant ils vivent en groupe. Dans chacune des communautés il existe différentes classes, du plus riche au plus pauvre et bien entendu les quartiers qui vont avec jusqu'aux égouts pour certaines personnes. C'est comme les enfants, si vous avez les moyens vous pouvez payer pour avoir un enfant dit "parfait" en tout point : intelligence, beauté et donc le métier qui ira avec. C'est le cas de Zoé qui n'a rien demandé et qui fait partie de cette classe, avec des parents qui ont payé pour l'avoir telle qu'elle est. Conditionnée, elle ne se rend pas compte de la chance (ou malchance cela dépend du point de vue) qu'elle peut avoir. Sa meilleure amie, Leïla n'a pas usé du moindre artifice et elle est "normale". Tous, d'une manière générale, sont plus grands, plus beaux, les femmes n'ont plus le moindre inconvénients mensuels, ne peuvent plus enfanter, plus de maladie (ou presque), la vie semble meilleure, plus "belle". Heloa et sa famille sont quelque peu différents sans pour autant que cela ne soit vraiment visible, sauf si on les regarde de plus près.



Il n'y aurait pas eu ce détail de voyage dans le temps dans le résumé j'aurai apprécié le découvrir et pas le savoir d'avance, car il y a des éléments que nous découvrons au fur et à mesure de la lecture qui ont tout de suite été catalogué dans "c'est normal, ils ne sont pas d'ici", ce qui à mon sens est vraiment dommage. Ce sont les différences qui se jouent dans le récit qui auraient donnés un peu plus de mystère au texte. Il y a cette partie et l'autre qui montre que les Grands de Natis ne sont pas ce qu'ils sont réellement. Le monde qui vit en ces terres n'a pas vraiment de liberté. On le ressent très vite et nous apprenons qu'ils ne sont pas seuls. Apparemment un groupe compte batailler pour se libérer de ce qu'ils pensent être une prison dorée. L'attaque contre l'école de Zoé est menée par des personnages dont on ne sait pas d'où ils viennent. C'est là que cette dernière va être accidentée et comprendre que ce groupe est dangereux, qu'il se passe des choses louches et que la société n'est pas telle que les Grands le montrent.



Les personnages avancent par à-coup dans des situations qui m'ont paru avancer rapidement et concrètement en début et fin de parcours, et floues au milieu du livre. Les pensées de Zoé changent continuellement, elle pense quelque chose de Heloa mais fait le contraire et reste à ses côtés. Lorsque l'on pense qu'une personne nous ment, on évite de s'en faire une super copine, enfin pour ma part je ne m'en approcherais pas trop si la confiance n'arrive pas à s'établir. J'ai eu du mal avec ce personnage, Zoé vit différemment de son amie Leïla et reste sur ses positions, ou plutôt celle de ses parents. Lorsqu'elle se rebelle elle en fait pas les choses à moitié. Elle si calme et paisible en toutes circonstances devient une véritable furie, à se demander si quelqu'un ne lui injecte pas ou ne lui fait pas prendre quelque produit nuisible.



Leïla et Heloa ont des personnalités différentes également. Il est facile de comprendre pourquoi la seconde ne voit pas la même chose que les autres, mais la première ne reste pas sur ce que ses yeux peuvent voir. Elle est vive, intelligente et adorerait devenir photographe, un métier qui n'en est pas un aux yeux de ses parents. Elle se met toujours dans les ennuis et entraîne facilement ses amies. J'ai beaucoup aimé les suivre, ainsi que Thiago, le grand frère de Heloa. Les croyances d'avant semblent disparaitre au profit d'autres, voire de rien du tout. J'ai adoré la façon dont cette famille doit trouver sa place, réfléchir avant de parler. Rien n'est évident. Il y a par contre des points que je n'ai pas compris, comment font-ils pour parler avec ceux qui sont restés ?



Le récit est bourré d'émotions négatives comme positives. Plus nous découvrons le contexte plus nous voyons des zones d'ombres et apercevons des ennuis rapidement. Un monde parfait, cela n'existe pas, il y a forcément anguille sous roche. Alors oui il y a eut des moment de doutes, un peu de flou par moment, mais il y a également des certitudes, de l'action, des moments de suspenses, de surprises et un final qui donne envie de découvrir la suite des événements. Il suffit d'un imprévu, d'une arrivée (celle de Heloa) pour que le monde tranquille de Zoé et Leïla soit bousculé, balayé d'un revers de la main. Parfois un grain de sable bloque le roulement d'une machine, c'est tout à fait ce qui se passe. Les gens se révoltent lorsque la double bombe fat des dégâts, lorsque des jeunes sont traqués. Une chasse aux sorcières, un tribunal datant de cette époque j'ai eu l'impression de revenir en arrière lorsque l'on assiste à cette "mise à mort". C'est impressionnant de voir l'évolution d'un monde tant en robotique qu'en manière de survie et d'assister à un procès digne de Salem. Il y a des points qui s'éclairent, lorsque l'on voit qui appartient au groupe des Silencieux.



Il y a de sacrées surprises également de l'autre côté, dans ceux qui "tiennent" la ville entre leurs mains. Je m'attendais à certaines choses, mais au final c'est encore pire que ce que je pensais. Certains personnages ne pensent vraiment qu'à eux, oublie leur progénitures et si ces dernières ne vont pas dans leur sens... Fuir serait vraiment parfait mais les camisoles blanches semblent fonctionner encore plus qu'avant. Le danger est partout, les actes malsains ne s'arrêtent pas et ce monsieur X qui me donne des envies de lui écraser son sourire contre un mur. Il est mystérieux, ne cache pas vraiment son jeu et c'est encore meilleur de cette façon. On sait qu'il est mauvais, mesquin et prêt à tout et ce prêt à tout est terriblement dangereux.



En conclusion, une dystopie qui regroupe tous les points de ce qu'on peut attendre de ce thème. Il y a quelques petites défaillances dans l'un des personnages, mais je me dis que c'est probablement fait exprès au vu de ce que l'on apprend sur les migraines d'un autre. La fin est rageante et donne envie de baffer certains (je ne suis pas une non-violente, désolée ^^) J'ai hâte de découvrir la suite de leurs aventures.



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/angels-can-fly-tome-1-le-chant-des-murmures-anais-montreau-sandra-szaj-a165041874
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Angels can fly

Lorsque le Quartier des Ecrivains m'a contacté pour me proposer cette lecture, j'avoue qu'au départ j'ai faillit dire non car il s'agissait d'un premier tome d'une saga, et je n'aime pas trop les sagas. Mais la lecture du résumé m'a donné envie et je dois dire que j'avais envie de découvrir cette dystopie.



et qu'est ce que j'ai bien fait !



Dans Angels can fly nous faisons la connaissance d'Heloa, qui est toute nouvelle arrivée à Natis, une des quatre communautés survivantes. Heloa est différentes des autres en tout point et pour elle il est d'abord difficile de s'intégrer. Elle va faire la connaissance de Zoé et Leïla toutes deux lycéennes comme elle, et va naître alors une belle amitié. A Natis, la vie semble paisible, tout est contrôlé et l'intelligence artificielle règne sur la population. Tandis qu'Heloa va doucement s'intégrer, Zoé elle va se poser beaucoup de questions et Leïla rêve d'aventures. Leur vie semble être tracée pour elles, mais de plus en plus de questions vont se soulever. Et si tout n'était pas si rose que semble vouloir le faire penser le gouvernement ? Et si on nous cachait des choses ?





Bien, je m'arrête là pour la petite histoire, je vous en ai même presque trop dit. Passons maintenant à mon avis sur ce roman. Déjà, parlons de la couverture. Personnellement c'est en partie cela qui m'a fait me décider à accepter cette lecture. Je l'ai trouvé magnifique. Ensuite Angels can fly est vraiment une très bonne dystopie ! J'ai adoré ! Je l'ai littéralement dévoré, je me suis attachée aux personnages, j'en ai détesté certains. C'est un livre qui bouge, y'a de l'action mais il y a aussi beaucoup d'émotions. Plusieurs sujets d'actualités sont abordés : le racisme, l'homosexualité etc... Les personnages sont bien travaillés et on peut très facilement s'identifier à eux. L'intrigue est rondement bien menée et avec tout ce qu'entend dans l'actualité c'est une dystopie parfaitement crédible. C'est un futur qui ne paraît pas si loin que cela finalement. Vraiment j'ai beaucoup aimé.



Le style d'écriture est rythmé et très agréable à lire. Pas de temps morts ni de fioritures dans la lecture, et çà j'adore.



Il y a juste un petit bémol. Enfin un gros même. La fin est atroce ! C'est cruel de nous faire attendre comme cela nous pauvres petits lecteurs ??



Bref comme vous l'aurez compris, Angels can fly a vraiment été une lecture passionnante et il me tarde à présent de connaître la suite des aventures d'Heloa et compagnie.


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Angels can fly

Que dire, si ce n’est : Non mais sérieux ? Elle est où la suite ?

Je peux déjà vous dire que je ne suis pas passée très loin du coup de cœur, et que si le second tome est dans la même trame que celui-ci, c’est sans conteste possible que cela finira dans mes coups de cœur !

Pourquoi ?

Eh bien parce que tout y est, je dis bien TOUT !

Que ce soit une image de couverture juste sublime et qui en un seul regard reflète avec exactitude le contenu de ce premier tome, que ce soit l’histoire en elle-même, que ce soit les émotions, que ce soit la rythme et son intensité, que ce soit le travail sur le décor et l’environnement, que ce soit les personnages et leur diversité, que ce soit le côté psychologique, que ce soit la fluidité et l’addictivité, que ce soit … bon ok je pense que vous avez compris que ce livre est juste une petite merveille du genre !

Honnêtement, j’ai déjà lu quelques livres dans ce genre littéraire qu’est la dystopie, du bon, du moins bon, mais là, sérieusement le niveau est encore un niveau au-dessus de tout ce que j’ai pu lire. Je ne dirai pas que je suis une experte de ce style de livre, mais c’est clair pour moi que si on me demande de choisir un seul livre dans ce genre littéraire, mon choix est rapidement fait et sans aucunes hésitations possible et envisageable.

Rien n’est laissé au hasard, rien n’est non plus le fruit du hasard, le résumé parle principalement de cette jeune fille qui porte le prénom d’Heloa, mais pour moi, son rôle, bien qu’important et mit au premier plan, n’est pas le principal. Les personnages de Leïla ou Zoé, ou encore Ana, ou Thiago, ou le chef des Silencieux, ils ont tous un rôle important. C’est vrai que sans l’arrivée à Natis d’Heloa et sa famille, rien n’aurait pu être possible, énormément de choses se seraient certainement passées autrement.

En tout cas, j’espère que la suite est prévue pour dans pas trop longtemps, j’ai franchement hâte de pouvoir me replonger dans cet univers très complet et ô combien addictif et dangereux !
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Angels can fly

Des bases dystopiques intéressantes...



Pour vous planter le décor: Natis, une petite communauté de survivants suite à la Catastrophe qui a décimé la moitié de la population mondiale. Du transhumanisme: les humains sont plus grands, plus beaux, plus forts. Ils anesthésies leurs émotions négatives et font des opérations pour avoir un bel estomac. Les vernis changent de couleur et les photos bougent et parlent (mieux qu'Harry Potter quoi!). La société est gouverné par un groupe mystérieux et tout puissant, les robots sont partout et surveillent les faits et gestes de chacun.

Mais un groupe résiste à cette société trop lisse, les Silencieux. Comme vous le voyez, on a là tout ce qu'il faut pour lancer une bonne dystopie!



.. Mais qui restent mal exploitées!



C'est là que le bas blesse. Le livre restait.. brouillon en quelque sorte. L'écriture n'est pas toujours agréable à lire, on change de point de vue entre les personnages principaux sans prévenir, et sans que ça soit forcément très clair. La temporalité n'est pas cohérente non plus, et bien des faits et actions sont trop vites expédiés ou vus de façon rétro-active et résumée. Il y a un manque de cohérence et de liaison globale. J'ai vraiment eu du mal avec ça.



De même, les personnages sont irréguliers: ils font et pensent tout et son contraire, changent sans explication. C'est difficile dans ces cas là de s'attacher à eux. Pendant quelques pages, on pense pouvoir le faire, et on voit la volonté des auteurs de rendre leurs personnages uniques et attractifs pour le lecteur. Mais ils souffrent d'un tel manque de constance que personnellement, je n'ai pas réussi avant la toute fin!



Au final, c'était une lecture qui dans le fond, dans son aspect dystopique, a un bon potentiel: le chemin évolutif suivi par les humains, les questions que cela soulève sur notre société actuelle, etc. Hélas, il y avait trop d'incohérences dans le récit, une écriture trop maladroite et un manque global de cohésion qui font que cette lecture ne fut pas des plus agréables pour moi!
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