André Beucler

Un style bien particulier que l'on ne retrouve plus aujourd'hui.

Va sans doute vieillir de moins en moins bien, pour finir affreuse piquette dans quelques années...

J'ai lu par la suite " Gueule d'amour " pour confirmation...

Celui ci aussi horrible picrate.

J'ai plus soif !

Du texte, du texte, du texte !

Et pour dire quoi ?

A la fin du bouquin, on n'en sait pas beaucoup plus.

Et il y a un décalage, à mon avis, entre le milieu décrit et le style littéraire utilisé.

On est attiré par le fin minois de J. Gabin sur la couverture, et on s'aperçoit que parfois les scénaristes et les acteurs apportent aux récits de départ.



Passez votre chemin, bonnes gens !

Très beau texte mais qui n'a pas très bien vieilli , il comporte malheureusement beaucoup de longueurs ce que le lecteur actuel n'aime pas.

Ceci dit si vous aimez le film que Jean Grémillon réalisa en 1937 au départ du roman il faut prendre le temps de le lire , de s'imprégner de son atmosphère particulière et ainsi d'avoir une vue différente sur un classique du cinéma français .

Une jolie histoire d'amour de trois hommes, dont Gueule d'Amour, le beau Lucien Bourrache, pour la même femme, Madeleine ... mais comme dit la chanson "les histoires d'amour finissent mal en général"!

Le fonds est captivant, la forme a hélas un peu vieilli ... des longueurs qui gâchent un peu la lecture.

Un calvaire le soir ! Pas terminé.

Trop de livres pour perdre son temps avec celui ci.

Instants de vie, de société passants de l'un à l'autre dans ses élans et ses modes.

Un homme, un monde et ses univers; là où il évoluera avec ses envies, ses rendez vous présents ou manqués.

Quelques instants, où une société se rencontre et se croise.

Les pages se tournent, les rendez se prennent, les chapitres se terminent et l'écriture se finit à la couverture d'une dernière journée.

Nourricier, l’aube est éclat de lumière. Voici « Vallée du Doubs » à étreindre à plein bras. Ici, tout est majesté. Ce grand livre qui surpasse le palpitant d’une région dans sa plus noble intimité est le pain pour demain. « N’est-ce-pas rajeunir que de retourner ainsi, aux heures de fatigue et de peine, dans ce passé d’où les désirs sont partis vers le monde ? » Le voilà, ce temps doré qui répand sa magnificence dans l’entrelac des lignes porteuses de sève. Bousculée, émue par cet hymne qui gonfle les lignes. André Beucler retourne la terre. La robe est belle. Riche d’Antan, traces historiques, culturelles, reliées en pans savoureux de « Vallée du Doubs ». L’hommage est noble, courtois, attentionné. Paru en 1928, ce microcosme d’un terroir qui étire ses ailes jusqu’au macrocosme dans ce juste qui encense l’humilité. Qu’il est bon de lire ce texte des grandeurs. « Une eau sombre et glacée jaillit, crépite, s’élance et retombe dans un bouillonnement d’écume où les Grecs voyaient le poil des dieux. » « Tout le dictionnaire du Jura » « Le régionalisme est une forme d’orgueil. D’où l’on peut se risquer à dire que raconter un pays ou une ville, c’est se raconter, c’est faire un roman, le premier roman possible. » On a la vive impression d’être soudainement au cœur même de la nature. Dans cette matrice originelle, fécondante, où pas une étincelle de fioritures ne dérange. L’écriture déployée est intuitive. Ecorce d’une région parabolique. Les cinq sens chantent le spéculatif. On aime cette plongée qui prospère et donne sens au regard silencieux. Le Doubs est une échappée existentialiste. L’idiosyncrasie est une mappemonde. L’essentiel au summum sans attente de retour. Confidences en vallées, picturales échappées et langueurs philosophiques. La modestie qui règne dans cette trame si douce est une valeur. « On ne peut s’empêcher d’écouter le commentaire poétique que les habitants des plateaux ajoutent à leur pays. Il semble que ce coin de terre rugueux, fouillé et sombre en ait plus besoin qu’un autre. » On pose nos bottes de sept lieues. On reste en assise hédoniste dans ce rythme qui élève l’importance du silence. On écoute les bruissements qui s’abreuvent au souffle du vent et la rive du Doubs est un levier qui s’éveille. « Vallée du Doubs » est une fierté de lecture, un livre indispensable, à glisser dans son sac à dos, pour un voyage introspectif ou réel. Visiter cette région, parure des Vosges éclatantes où le chant grammatical est l’Ere du Savoir. Publié par les majeures Editions La Clé à molette.

De Saint-Pétersbourg à Saint-Germain-des-Prés est une promenade dans la mémoire gracieuse d'André Beucler, russe de naissance, parisien d'adoption, mari de l'une des plus belles femmes de Paris, Natacha.
Lien : http://bibliobs.nouvelobs.co..

Réflexions et dialogues d'un homme traversant son temps entre mondanités et raison de tous les jours.



Rencontres des élites et des simples, luttes du quotidien et facéties des soirées parisiennes.



Promenades parisiennes à suivre sans détours avec curiosités.

Je trouvais que 29 €, c’était cher pour un album et j’ai appris que c’est parce que Mon chat « fait partie du patrimoine du livre pour enfants » : il est en effet paru aux éditions Gallimard en 1930 ! Cet album est donc le plus ancien que j’aie lu !



En le lisant, on découvre l’univers d’une petite fille et de son chat : une mouche, du lait, la toilette, un ourson en peluche, la page d’écriture sur laquelle le chat a renversé l’encre, le chat puni à la cuisine et qui en profite pour manger les deux poissons !, le canari en cage, la pelote de laine…



Une véritable œuvre d’art en quadrichromie qui montre les relations entre enfant, animal et objets (jouets ou autres).



Dans la postface, on apprend que cet album est inspiré de « l’avant-garde russe » car Nathalie Parain est née à Kiev (Ukraine) en 1897 et a étudié à Moscou (Russie), et André Beucler est né à Saint-Pétersbourg (Russie) en 1898. Cet album illustré était le premier de Nathalie Parain, et aussi le premier à paraître dans la collection de beaux livres de la NRF. C’est aussi ma façon d’honorer l’année de la Russie en France et de la France en Russie.



C’est donc un chef-d’œuvre que j’ai lu pour terminer le challenge Je lis aussi des albums (24 albums illustrés présentés en 2010) et je remercie Hérisson08 de m’avoir accepté dans ce challenge (c’est que j’étais le seul chat – et même le seul animal – à participer).
Lien : http://edwyncat.wordpress.co..

Gueule d’amour c’est le magnifique récit de trois regards d’homme sur une femme. Chacun la décrit en ignorant qu’il s’agit de la même femme. L’un deux, Gueule d’amour, grand séducteur, se laissera prendre au piège de l’amour passion.

L’action du roman a pour toile de fond la société française des "années folles", qui se trouve déjà confrontée à l’industrialisation envahissante, à l’arrivée d’émigrés, à l’émancipation des femmes.

On peut reconnaitre dans les descriptions d’une grande sensibilité, des lieux réels et des situations vécues…