La peur dans les albums jeunesse avec Y'a un Louuuuhouu
Il fallait bien avouer qu'il y avait de nombreux avantages à la disparition de la tête de papa : on ne l'entendait jamais crier même si on faisait une énorme bêtise.
Papa était toujours d'accord avec maman, il faisait des tas de choses pour elle. Évidemment, il n'avait plus de volonté puisqu'il n'avait plus de cerveau, maman ordonnait, papa obéissait.
C'était très pratique pour maman : papa était ravi de faire la cuisine, dressait joyeusement la table, adorait faire la vaisselle, passait l'aspirateur avec entrain.
Et quand il était fatigué, maman plongeait un entonnoir dans son cou et lui donnait de la viande hachée avec de la purée.
[...] maman trouvait extra d'avoir un mari sans tête parce qu'il ne ronflait plus au lit.
:-))
Léon détestait ce qui était joli, mignon et sympa. Il suffisait qu'une gracieuse et fragile petite fleur montre sa tête dans son jardin pour qu'il saute sur sa tondeuse et "couic !"
"Pas de chien, ni de chat !" ont déclaré papa et maman.
Comme Clémence est une petite fille obéissante. Elle a donc amené un lion à la maison.
- Dis donc, le cauchemar !
C'est MOI qui fait peur ici, pas toi !
- Mais si, mais si ! Je fais peur moi aussi,
terriblement peur même ! Horriblement peur !
Atrocement peur ! Epouvanta...
-Gloup !
Et bien, plus maintenant !
- Oouuuuh ! Ouuuhouu !
- Ah, bravo, le loup ! Tu m'as réveillé !
- Qui es-tu et que fais-tu ici, demi-portion ?
- Je suis le cauchemar de la petite, j'habite sous son lit.
- Regarde bien cette chaise de jardin !
Je vais la transformer en citrouille !...ABRACADABRA !
- Hi, Hi !
Avec les copains de Clémence, cela se passe le mieux du monde.
Excepté lorsqu'ils jouent à cache-cache, parce qu'il en manque toujours un à chaque fin de partie.
Il faudrait confier ce sauvage à un maître sac.
Il apprendrait à ne pas avaler toutes les affaires de maman, surtout ses clés!
Quelque part on mijotait le repas du soir.
Guidé par un savoureux fumet, le chien arriva au seuil de cette maison,
Celle qui a le toit pointu, et frappa aussitôt à la porte.
Chacun pique dans l'assiette de l'autre, on voyage ainsi très loin. L'avion, c'est la fourchette.