Citations de André Breton (583)
L'amour,c'est rencontrer quelqu'un qui vous donne des nouvelles de vous.
Ne pas alourdir ses pensées du poids de ses souliers
“La poésie se fait dans un lit comme l'amour
Ses draps défaits sont l'aurore des choses
(…)
L'étreinte poétique comme l'étreinte de chair
Tant qu'elle dure
Défend toute échappée sur la misère du monde”
Ce que j’ai aimé, que je l’aie gardé ou non, je l’aimerai toujours.
Elle me dit son nom, celui qu'elle s'est choisi : "Nadja, parce qu'en russe c'est le commencement du mot espérance, et parce que ce n'en est que le commencement."
Un mot et tout est perdu, un mot et tout est sauvé.
Indépendamment de ce qui arrive, n’arrive pas, c’est l’attente qui est magnifique.
Le fantastique est une ressemblance abstraite des choses par l'imagination.
L'amour, c'est quand on rencontre quelqu'un qui vous donne de vos nouvelles.
Une étoile, rien qu'une étoile,
perdue dans la fourrure de la nuit.
En te voyant pour la première fois, c'est sans la moindre hésitation que je t'ai reconnue.
Que le don absolu d’un être à un autre, qui ne peut exister sans réciprocité, soit aux yeux de tous la seule passerelle naturelle et surnaturelle jetée sur la vie.
Je connais le désespoir dans ses grandes lignes. Une forme très petite, délimitée par des bijoux de cheveux. C'est le désespoir. Un collier de perles pour lequel on ne saurait trouver de fermoir et dont l'existence ne tient pas même à un fil, voilà le désespoir.
Le verbe être
Du recueil LE REVOLVER À CHEVEUX BLANCS
Aimer d'abord, il sera bien temps, ensuite, de savoir pourquoi on aime.
Perspective cavalière
« J’aimerais que ma vie ne laissât après elle d’autre murmure que celui d’une chanson de guetteur, d’une chanson pour tromper l’attente. Indépendamment de ce qui arrive, n’arrive pas, c’est l’attente qui est magnifique. »
La beauté sera convulsive ou ne sera pas.
" La poésie se fait dans un lit comme l'amour.
Ses draps défaits sont l'aurore des choses."
L’idée maîtresse de Jean-Pierre Brisset est la suivante : « La parole qui est Dieu a conservé dans ses plis l’histoire du genre humain depuis le premier jour, et dans chaque idiome l’histoire de chaque peuple, avec une sûreté, une irréfutabilité qui confondront les simples et les savants. » D’emblée, l’analyse des mots lui permet d’établir que l'homme descend de la grenouille.
[…]
Brisset ne cache pas qu’il est ébloui lui-même de l’éclat du présent qu’il apporte à l'homme et qui doit lui conférer la toute-puissance divine. Il ne se reconnaît d’autres prédécesseurs que Moïse et les prophètes, Jésus et les apôtres. Il s’annonce lui-même comme le septième ange de l’Apocalypse et l’Archange de la résurrection.
Il va sans dire qu’une communication de cet ordre devait, sur le plan humain, valoir à son auteur les pires désillusions.
"Et les morts sont les œufs qui reviennent prendre l'empreinte du nid
Je ne suis pas comme tant de vivants qui prennent les devants pour revenir
Je suis celui qui va"
Ce qu’il y a d’admirable dans le fantastique, c’est qu’il n’y a plus de fantastique : il n’y a que le réel.