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Critiques de André Comte-Sponville (281)
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Le Bonheur, désespérément

Le désespoir de Dédé correspond au fait de ne plus espérer et donc de ne plus être déçu. C'est un exercice de lucidité (que l'on retrouve aussi dans Le principe de cruauté de Rosset).

Profite de l'incident et maintenant plutôt que d'un hypothétique ailleurs...
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Le plaisir de penser

Les textes de Dédé sont les mêmes que dans Présentation de la philosophie. C'est à dire des chapitres sur la morale, l'amour, la politique etc.

A quoi s'ajoute, c'est pour ça que le livre il est gros, tout un tas de citations...

On retrouve, notamment, ses chouchous : Montaigne, Spinoza, Alain ou encore Blaise...
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Présentations de la philosophie

Un livre intéressant pour qui veut se frotter à la philosophie et qui a tout oublié de ses cours de terminale.

Il est question de morale, de l'amour, de la politique ou bien encore de l'amour.

Reconnaissons à Dédé des qualités de pédagogue qui feront d'ailleurs son succès planétaire, enfin en France c'est sûr...
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Le Bonheur, désespérément

Lecture intéressante avec de la portée. Le terme « désespérément » est prit dans son sens littéral. Pour être heureux, il faut abolir l’espoir (= les attentes). Je n’attends plus rien, je ne suis donc plus esclave de mes émotions, de mes frustrations et déceptions. J’accepte ce qui est, sans émettre de jugement de valeur.
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Petit traité des grandes vertus

Dans ce livre, Dédé le capitaliste décomplexé, celui qui conseilla de sacrifier les vieux sur l'autel de la productivité pendant le Covid, nous parle de vertu.

C'est un peu comme si Jean Lassalle pondait un essai sur la sobriété...

Il est question de politesse et de compassion.

J'ai bien aimé.
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Le goût de vivre et cent autres propos

Les propos c'est Alain, le philosophe tellement pacifiste qu'il aurait bien aimé qu'on fasse pas la guerre aux Allemands.

C'est donc ce format court que reprend notre Dédé national.

Il nous parle de la vie comme elle va ou pas, des jeunes ou bien de Noël...

Dédé est un capitaliste décomplexé, un athée aussi, mais quand même travaillé par le petit Jésus...
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L'Amour, la solitude

Dans ce livre Dédé parle de lui et de philosophie, deux sujets qu'il adore.

Celui qui fut croyant puis marxiste avant de devenir macroniste, raconte sa pensée tragique (un peu comme son parcours politique).

Avoir tant réfléchi sur la morale, pour au final conseillé pendant le Covid de sacrifier les vieux sur l'autel de l'économie peut laisser songeur...
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L'esprit de l'athéisme : Introduction à une spi..

Dédé a d'abord cru puis pu.

Dans ce livre, l'athée qui ne pense qu'à ça, nous parle de religion, de Dieu mais surtout de lui.

Il peut pas s'empêcher Dédé de parler de lui.

Mais surtout est-ce qu'on peut se comporter moralement même quand on ne croit pas ?

Platon pensait que les philosophes oui mais que pour les autres il fallait une théorie des récompenses après la mort...

Une idée qui a été reprise avec un certain succès depuis...
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Petit traité des grandes vertus

Si la patience était une vertu aux yeux d’André Comte-Sponville, je pourrais cocher présente car je mets le nez dans ce livre depuis des lunes, qui se comptent en années. J’ai eu une grande période où l’éthique et la philosophie ont pris beaucoup de place, pour mes études et pour mon travail.

Je dois avouer que ce livre peut être présent sur la table de chevet pour la réflexion et la morale mais également comme soporifique. J’en ai cogné des clous en lambinant entre la politesse et la fidélité; entre la prudence et la tempérance, virevoltant entre Kant et Spinoza.



J’ai beaucoup aimé ces lectures « intellectuelles », qui poussent à l’introspection et à la remise à niveau du cerveau. On s’intéresse beaucoup à la forme physique en négligeant parfois la forme mentale, tout aussi importante.

Pour Comte-Sponville, une vertu est une force qui agit, ou qui peut agir. Je note donc qu’avec mon bagage de connaissance et mon vieillissement, mes vertus changent en intensité. J’ai un regain de compassion et de simplicité alors que ma tolérance diminue à vue d’œil. Je ne vous parle pas de ma tempérance, pas de temps à perdre avec cela. Mon sens de la justice s’aiguise à tous les jours mais ma bonne foi est souvent mise à l’épreuve. L’amour et l’humour, au beau fixe. Mon courage dépend des jours et ma pureté, d’une autre époque.

Comte-Sponville en dénombre dix-huit et les décrit longuement avec exemples et appuis des textes des grands philosophes.



Dans son avant-propos, il est exprimé que ce traité des vertus ne sera utile qu’à ceux qui en manquent. Je me permets d’ajouter qu’il est surtout pertinent d’en revoir les significations et valeurs pour retrouver sa propre liberté de pensée. Avec l’inondation des pensées médiatiques, redevenir son propre maître et son unique juge, rend plus doux et plus humain.

Je viens de terminer le dernier chapitre sur l’amour et je croyais déposer ce livre jauni dans la boîte à livres. Je vais plutôt en reprendre la lecture depuis le début, pour encore quelques années de gratitude et d’humilité!
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Dictionnaire amoureux de Montaigne

André Comte-Sponville apprécie Montaigne et nous en fait part dans cette collection bien connue.

Montaigne, après Saint Augustin, parle de lui.

Et atteint l'universel...

Aucun sujet ne lui fait peur...

Et c'est pour cela qu'il nous semble si proche...

Plongez-vous directement dans les Essais !
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Dictionnaire philosophique

Dictionnaire très intéressant avec de nombreuses entrées.

Toujours intéressant quand on est pu sûr d'une définition.

(Ontologie).

C'est écrit avec beaucoup de clarté.

Pas de nom propre.

Dédé, l'athée, n'a pas hésité à commencer par le mot athée.
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C'est chose tendre que la vie : Entretiens ..

C'est un livre d'entretien et ça tombe bien : causer Dédé il adore ça.

En mode je l'apprécie beaucoup et en matière de philo, j'en connais un rayon.

Mais magnanime, il essaie de se mettre à notre portée.

Ce n'est pas facile mais bien aimable.

Et puis il a des très bons goûts : Pascal, Montaigne, Spinoza, Alain...
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Traité du désespoir et de la béatitude

C'est le grand thème de Dédé : cesser d'espérer (on est forcément déçu) pour mieux vivre avant la mort.

La béatitude du titre est une référence à Baruch Spinoza qui a longtemps influencé Dédé.

Avant qu'il ne revienne à Michel de Montaigne...

C'est court et intéressant...
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Du tragique au matérialisme (et retour) : Vin..

C'est la philo qui a sauvé Dédé, légèrement dépressif du côté de sa mère...

Le tragique c'est accepté le monde comme il est.

Le matérialisme c'est quand t'aime les grosses bagnoles.

Mais pas en philo, c'est quand tu crois que tout est fait d'atomes.

Intéressant...
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Une éducation philosophique

Dédé se raconte philosophiquement parlant.

Lui qu'à cru en Dieu puis au communisme.

C'est aussi un gars qu'a enseigner la philo et puis ses livres lui ont permis de se la couler douce.

Il a des bonnes références : Epicure, Pascal, Montaigne, Spinoza, Alain...
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Le plaisir de penser

J'avais peut-être beaucoup d'attentes pour ce recueil à la vocation pédagogique, mais au bout du compte, j'ai été un peu déçu, d'ou mon commentaire un peu sévère (il en demeure pas moins que j'apprécie et respecte énormément le travail et les écris de André Comte-Sponville).



Les thèmes choisis sont classiques, mais ma déception vient des introductions à chacune de des thématiques (il y en a 12). André Comte-Sponville répond à ses questions par d'autres questions sans arrêt. Il donne peu d'éléments pédagogiques, nous invite certes, à la réflexion, mais dévoilé très peu ou pas de lignes directrices (Est-ce volontaire?). La structure de chaque thème comprend donc une courte introduction, principalement sous forme de questions, suivie de nombreuses citations de philosophes reconnus. La liste des références est cependant, complète sans être exhaustive.



En d'autres termes, ne cherchez pas là, une réponse à vos questions, ni une démonstration ou un cours sur l'une des thematiques, il s'agit, ici, davantage d'un dictionnaire de référence; d'un complément pour recherche qui vous invite à pousser votre réflexion ou aller plus loin dans vos connaissances.



Disons, qu' André Comte-Sponville m'a habitué à mieux, ici, c'est un peu du prêt à consommer ou fast food philosophique.



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La sagesse des Modernes : Dix questions pou..

C'est deux gars qui discutent.

Un qu'est matérialiste, au sens philosophique, et l'autre qu'est humaniste, au sens que si les Gilets jaunes continuent, on a qu'a envoyer l'armée.

A ma gauche donc Dédé Comte-Sponville et à mon extrême droite Luc Ferry.

C'est intéressant et ça vole un peu plus haut que quand ce dernier nous fait un remake du Muppet show avec Cohn-Bendit sur LCI...
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L'esprit de l'athéisme : Introduction à une spi..

Aujourd’hui, on peut considérer que pratiquement tout le monde est d’accord pour reconnaître que le Jésus de l’histoire a bien existé.

C'est un fait admis par tous les gens sérieux ...sauf le grand, le beau, l'unique Michel Onfray qui après son "traité de l'athéisme" nous gratifie de sa "Théorie de Jésus", 18 ans après. (il n'est jamais trop tard pour se faire un peu de sous).

...

Il faut croire que ses interventions sur Cnews (très bonne chaîne TV par ailleurs) ne rapportent pas assez,et avec l'inflation à 2 chiffres , il faut bien faire un peu de business, foi de philosophe.*

Mais c'est une mauvaise action de se moquer du monde à ce point.

lol
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Le Bonheur, désespérément

J'ai découvert cet auteur par une émission de télévision. Autant j'ai été passionnée par ses réflexions et la présentation de son livre, autant au moment de le lire, ce fut une déception. J'ai trouvé les réflexions trop simplistes, comme destiné finalement à des étudiants découvrant la philosophie.
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L'Amour, la solitude

Je pense que ce livre est idéal pour les néophytes de la philosophie (dont je fais partie) en quête non pas de solutions mais de réponses douces face à l'aridité d'un monde où l'agressivité et l'exigence du "tout, tout de suite" sont devenues la norme.



Une atmosphère feutrée pour cet ouvrage intimiste où André Comte-Sponville nous partage quelques unes de ses clés pour aborder l'existence.

Il nous confie notamment un détour réflexif édifiant sur l'évolution de son rapport à la lecture.



Libre à chacun d'entendre les échos singuliers que ces mots pourront avoir sur son âme. Pour moi, ça a été un discours de l'apaisement.

N'en déplaise à Faust, André propose que la connaissance est loin de nous handicaper dans notre "modalité d'être au monde"... pour lui, nous devrions plutôt nous méfier des avanies silencieuses perpétrées par nos illusions, nos angoisses, nos stéréotypes et nos croyances. Une redite de Platon ? Certes, mais avec grâce.



Un ode à la simplicité, à la beauté, comme rempart aérien face la complexité aliénante et à la froidure corrosive de l'existence.



Des références (un peu trop consensuelles, je l'admets) à Bouddha et au Tao pour exprimer son rapport à la mort s'enchevêtrent au concept de libido Freudien afin d'esquisser une vérité qui semble d'autant plus effroyable qu'elle est inextricable :



Nous sommes seuls, indiscutablement, tout le temps, pour toujours.

Inextricable ? Inconditionnellement. Mais l'effroi suscité peut être amoindri et André nous propose quelques clés : aimer. Aimer, c'est à dire devenir des êtres moraux et considérer l'autre en tant qu'il est une autre entité distinctes, avec ses vécus singuliers et non pas en s'endormant dans les mânes de l' "insociable sociabilité" Kantienne. Aimer aussi en dehors des illusions, en dehors des projections que nous pouvons imposer à l'image de l'autre, aimer pour l'autre et non pour nous-même.

Il propose aussi d'écouter notre désir, plutôt que notre espoir. L'espoir étant selon lui toujours formé d'illusions, l'espoir étant une denrée qui coûte toujours chère car elle n'est pas toujours contentée, et lorsqu'elle l'est, cela reste insuffisant. Nous serions alors constamment frustré, et nous engagerions dans une fuite en-avant contre ce vécu d'inconfort.



C'est un livre de l'apaisement, qui nous invite à nous départir de toute haine et de toute rancœur. Pourquoi nourrir la détestation du vent, de l'eau ? Ces deux éléments sont nécessaires, voici la réponse d'André. Pourquoi haïr ce qui n'est pas contingent, puisque précisément: ça est ?



L'idée qui m'a le plus touchée dans ce livre ressemblait à : Il faut arrêter de haïr les gens comme s'ils faisaient exprès d'être ce qu'ils sont.

C'est évident, c'est d'une simplicité formidable, mais j'avais besoin à cet instant de le lire; c'était la fenêtre temporelle idéale.



Ce que j'aime chez André, entre autre chose, c'est un refus de servir un discours absolument utopique. En admettant que la souffrance l'emporte sur l'amour, comme la mort l'emporte sur la vie; il nous encourage à aimer d'autant mieux.

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