Il faisait beau ce matin-là.
Du brouillard de la nuit, il ne subsistait plus qu'une brume diaphane que le soleil, étincelant au milieu d'un ciel sans nuage, avait tôt fait de dissiper.
Sa canne à la main, frappant en cadence les dalles du trottoir, le professeur Laugereau se dirigea vers la rue Freycinet.
Il ne se doutait pas qu'un événement d'une exceptionnelle gravité allait marquer cette promenade, et que sa vie en serait bouleversée ...