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3.4/5 (sur 15 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Bruxelles , le 05/02/1865
Mort(e) à : Paris , le 08/12/1948
Biographie :

André Fontainas est un poète et un critique belge.

Petit-fils d’André-Napoléon Fontainas et fils de Charles Fontainas, avocat près la Cour de Bruxelles, André doit en 1877 suivre son père qui s'installe à Paris pour raisons professionnelles ; il entre alors au Lycée La Fontaine qui deviendra plus tard le Lycée Condorcet, où il a comme condisciples Rodolphe Darzens, René Ghil, André-Ferdinand Hérold, Stuart Merrill, Éphraïm Mikhaël, et comme professeur d’anglais, Stéphane Mallarmé.
Après des débuts poétiques à Bruxelles, Fontainas revient s'installer en 1889 à Paris et entre comme critique au Mercure de France : il y servira de lien entre les poètes belges symbolistes et français et y conservera la rubrique poésie jusqu'à sa mort.
De 1892 à 1922, il est receveur d'octroi pour la Ville de Paris, un emploi alimentaire qui lui permet d'écrire en toute tranquillité.
En 1937, il est membre fondateur de l'Académie Mallarmé.







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Source : Wikipédia
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Bibliographie de André Fontainas   (17)Voir plus

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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Dans le cottage de Fordham, Poe aimait cacher sa vie, il y travaillait, il s'y prodiguait à alléger de son mieux la maladie abattue sur sa frêle et tendre femme ; mais lui-même, malade, ne parvenait qu'au prix de difficultés de plus en plus invincibles, à pourvoir aux besoins les plus immédiats. C'est alors que leur pauvreté, leur situation de santé misérable, l'impossibilité d'écrire où ses souffrances le mettaient, furent d'abord portées à la connaissance public par une note insérée dans l'Express, puis par un long article de Nathaniel P. Willis, dans le Home Journal : « M. Edgar Allan Poe » y peut-on lire, « M. Edgar Allan Poe et sa femme sont tous deux dangereusement malades, et ils souffrent parce que leur manquent les objets les plus communément nécessaires à la vie. »
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Sonnet


Rade aux frissons futures des océans d'aurores,
Sera-ce en le reflet d'un lointain vespéral
Que des vaisseaux cimés de leur azur astral
Atterriront aux quais de tes jardins sonores ?

Ville, ô Toi, du triomphe et de fleurs, qui décores
De joie, avec ta foule en fête, du littoral
Où des prêtres sans pompe et sans deuil augural
Se détournent de boire en d'impures amphores :

Garde l'orgueil de vivre et l'orgueil dans l'amour
Et la douceur frémissante d'un songe chaste.
Orgueil candide, aux yeux vers la mer, sur la tour.

Vigile, des mâts d'ombre errant par la mer vaste ;
Vent du large, menace sombre aux jardins clairs,
Crains le nuage gros de tempêtes et d'éclairs.
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LA MORT DE L'ANGOISSE

Le silence de la lune
Meurt sur l'inquiète vallée,
Dans le ciel pâle Tune après l'une
Les lueurs d'astres s'évanouissent,
Des frissons courent le bois et la vallée,
Les buissons bruissent.
Un cri soudain d'oiseau trille en l'air virginal,
Et l'aube se sent naître
Où déjà tant de clartés' tristes de naître
Pleurent sous les brumes du lac au fond du val.
Heure vaporeuse et mauvaise
Quel naîtra l'avenir de tous ces jeux,
Ténèbre qui du faix des malaises nocturnes
T'attardes au détour des routes taciturnes,
Partout encore pèse (ô tourments orageux)
L'horreur lourde des nuits de lune où rien n'apaise
La tourmente effarante et mauvaise

Ni le rude sursaut de ces jeux orageux :
Quel jour de l'aube naîtra et de l'aurore ?
Un jour chanteur d'espoir en fête et de triomphe,
Ou, jours anciens issus des vieilles nuits du monde,
Du deuil de leur oubli renaîtrez-vous encore ?

La lune est nulle enfin dans le ciel qui s'éveille,
En des sanglots l'azur s'affirme et s'attendrit.
Le matin frêle et nu palpite et se sourit
D'ouvrir au jour ta fleur d'arôme. Soleil.
La forêt s'émeut et se fait bonne.
Voici les sentiers doux aux pieds de l'Égaré;
Le lac frissonne et s'offre en sa berge fleurie
Où s'attiédir les yeux brûlés d'avoir pleuré
Et boire avec l'eau fraîche un peu de fière vie ;
Les ronces des taillis se muent en mousses douces.

Celle dont il comprit les jeux d'ombre et le geste
S'est fondue en la mort de l'ombre et n'est plus là.
Qu'importe, si l'orgueil de tant d'espoir lui reste
Si sa fierté qui morne en la nuit chancela
Au pur soleil d'un nouveau jour s'atteste
Plus noble ! ayant vaincu le doute en la foi douce
D'Une dont il rêva les yeux d'ombre et le geste.
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L'oeuvre de Bourdelle s'agrandira toujours d'être rassemblée, ou si seulement une mémoire émue la réunit dans l'élan d'une admiration unique. Là est avant tout sa grandeur frappante, Il N,existe pas d'œuvres plus diverse, plus variée, plus renouvelée dans ses réalisations successives, il n'en existe pas qui soit plus une, mieux marquée d'un signe d'une même réflexion, d'un même vouloir, d'un même et continu idéal, d'une même inspiration original, d'une même âme fervente convaincue et exaltée.
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L'ENTRÉE DANS LA FORÊT

Sous les hauts frênes et les hêtres de la forêt
Dans les brumes du crépuscule
Les frôleuses lueurs de la lune
Se glissent pâles jusqu'aux rochers de la vallée
Et s'opalisent aux feuillages violets.
Les trois grands Cavaliers venus vers la forêt
Par la rieuse allée
Dont la pelouse éclate en fleurs dans la vallée
N'ont pu voir aux frôleuses lueurs de la lune
Sous les brumes du crépuscule
Leur route de gaîté qui soudain disparaît
Entre les herbes obscures de la forêt.
Parmi le glacial effarement de l'heure
Et pour l'angoisse de leur marche dans la nuit
Les broussailles s'épeurent.
Les feuilles aux arbres ont frémi.
Les Cavaliers dans la forêt
Savaient-ils le ravin qui dévale au lac d'ombre
D'ou l'on a vu des nuits de stygiennes ombres
Surgir au lac blêmi de pâleurs de suaires ?
Malgré la ronce et les épines dont s'encombre
Le ravin qui s'éboule au lac des ossuaires,
Égarés en la nuit des taillis qui s'éplorent
Au lac sombre ignoré d'où s'élèvent les ombres
Dans la pâleur de leurs suaires,
Si les trois Cavaliers entrés dans la forêt
Pour fuir l'été brûlant sur les landes encore
Ont foulé le ravin que des ronces encombrent
Jusqu'où brusque il s'éboule au lac des ossuaires,
A leur tour spectres tels que ces ombres errantes
Qui déjà le hantaient, ils font le lac blafard
Et les feuillages frissonner d'épouvante
Pour leur sursaut nocturne à travers le brouillard.
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Dans une lettre adressée à ses parents au mois de mars 1844, Courbet écrit : « Je suis enfin reçu à l'exposition, ce qui nie fait le plus grand plaisir. Ce n'est pas le tableau que j'aurais le plus désiré qu'il fût reçu ; mais c'est égal ; c'est tout ce que je demande, car le tableau, qu'ils m'ont refusé, n'est pas fini... Ils m'ont fait l'honneur de me donner une fort belle place à l'Exposition ; ce qui me dédommage... »
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L'indigence harcèle sa vieillesse. Les travaux se font rares ; la maladie ou l'infirmité plus obsédante ; et il n'a pas mené une existence d'épargne ni de prévoyance. Les créanciers le poursuivent de plus près. Ses tableaux n'ont jamais été cotés à très haut prix : dans une vente après décès, l'estimation des oeuvres d'art, faite par Ferdinand Bol, fixe la valeur des Frans Hais, non seulement bien au-dessous des 500 florins, somme considérable à l'époque, qu'atteignaient les Rembrandt, mais au-dessous même de la valeur de beaucoup d'autres peintres aujourd'hui moins connus.
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Les souvenirs, qui donnent à la vie son parfum et son prix, se montrent assez semblables à ces rivages laissés, que le navigateur, à mesure qu'il s'en éloigne, voit s'enfoncer et mourir parmi la brume, à l'horizon des flots.

Mais il est des territoires secrets dont le frisson très subtil ne se trahit pas même à l'observation exercée de la vigie : nul vestige n'en dénoncera, dans les temps futurs, l'éphémère apparition par quoi la mer, un instant fleurie, garde à jamais une merveilleuse stupeur hallucinée.
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Les premiers poèmes composés par Edgar Poe palpitent de sa douleur et de sa déception juvéniles sans que, cependant, jamais une syllabe de reproche démente ou atténue le culte qu'il prolonge dans les replis intimes de sa foi meurtrie.

Le poème Tamerlan, publié, en 1827, dans une version que Poe, pour les éditions subséquentes, a modifiée et refaite au point que, sauf le thème général, presque rien n'en a subsisté, contenait les passages que voici :

Nous étions jeunes encore : aucune pensée plus pure
n'habitait dans le cœur d'un séraphin que dans le tien ;
Car l'amour passionné est toujours divin :
Moi, je l'aimais comme le pourrait un ange
Avec un rayon de la toute vivante lumière
Qui flamboie sur l'autel d'Edis.

Je n'avais d'existence qu'en toi.
Le monde, avec tout son train brillant
Et la beauté heureuse (car pour moi
Tout était un délice indéfini)
Le monde — sa joie — sa part de peine
Que je ne sentais pas

Tout ce que je sentais, ou voyais, ou pensais,
Se pressant confusément devenait
(Doué de ta non-terrestre beauté)
Toi — et le rien qu'est un nom.
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Le plus strict souci de la moralité préexiste à la plupart de ses compositions ; les dessins uniquement licencieux ne sont pas en grand nombre.
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