« La poésie est une arme à mettre entre toutes les mains »
(Claire Etcherelli, présidente du jury, Préface)
Le concours national « Poèmes pour la fraternité » lancé en décembre 1991 par la Ligue des Droits de l'Homme avec la participation de la Direction des Populations et des Migrations a connu pour sa première année d'existence un très vif succès ce qui a poussé la LDH à le renouveler chaque année. Ce présent tome réunit les écrits des enfants ayant participé au concours en 1992. Le sous-titre est un très perspicace jeu de mots : « Peau-aime de toute couleur ».
Avec candeur, mais aussi avec maturité, les enfants ont exprimé des idées solidaires en des images parfois très originales. Le racisme, les sans-abris et la guerre reviennent de manière récurrente dans leurs poèmes qui composent ce palmarès.
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Jacques Prévert dénonce ici le manque de liberté, et puis la liberté retrouvée.
Les planches de dessins en noir et blanc sont d'André François et les expressions des visages humains ou autres reflètent les sentiments de bonheur ou de tristesse.
Autrefois, au beau milieu des quatre coins du monde, il y avait des îles protégées par la mer.
On les surnomma les îles Baladar.
La plus petite d'entre elles, proche du Grand continent était appelée la Petite île de rien du tout.
Dans cette île on y vivait heureux, elle était rempli d'oiseaux et d'animaux tous plus beaux les uns que les autres. Une multitude de fleurs, d'arbres et de parfums subtils ; les indigènes étaient pêcheurs et subvenaient à tous leurs besoins.
Le seul qui était chargé de balayer, était un grand singe bleu qu'on appelait Quatre-mains-à-l'ouvrage. Mais il avait peu de travail et était bien souvent couché dans son hamac à écouter le vent de la mer et le chant des oiseaux qui le berçaient.
Le Gouverneur du Grand Continent eu l'idée de faire construire un pont, pour faire travailler les indigènes dans une petite mine d'or qui se trouvait dans la vallée.
Tous les oiseaux, les élans, les dromadaires, les lucioles, les lapins albinos, les grenouilles taureau s'enfuirent dans la montagne.
La tristesse s'abattit sur le petit peuple d'indigènes vivant dans la vallée.
Puis, ils refusèrent de travailler , le Gouverneur eu beau vouloir soudoyer le singe bleu pour les convaincre, rien n'y fit.
Gouverneur et toute son engeance durent prendre la poudre d'escampette.
La liberté retrouvée, l'île redevint ignorée de tous !
Un Paradis.
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Les images au premier degré pour des textes au second, vous allez adorer attraper un GROS rhume.
De drôles de bestioles ces rhumes!
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André François (1915-2005), né hongrois, est un artiste peintre, dessinateur, illustrateur, affichiste renommé au 20 e siècle.
Bon je dis ça, mais je ne le savais pas quand j'ai découvert un catalogue d'expo qui lui était dédié dont le thème est :les marchés de Pontoise.
Il a peint, dessiné les marchés de Pontoise dans les années 1985 et a exposé à la suite ses oeuvres au musée de Pontoise.
Il habitait par là et venait régulièrement faire son marché avec sa femme. Les tréteaux, les cageots . les étals, les marchands, les clients, les fruits, les légumes, les couleurs, l'activité sur la place de Pontoise avaient leur charme ; on imagine aussi la fraicheur enivrante des produits frais. Je ne sais si on acheminait ces bons produits par chaland ? J'ai l'impression qu'il y avait une forte activité et que c'était prospère. Derrière il y avait les riches fermes du Vexin ! ,Avec le sacré coup de crayon qu'il avait le bougre, il ne résistait pas à croquer cette atmosphère de marché qu'il gardait ainsi ou qu'il peaufinait en atelier.
Il faut dire qu'il avait un aîné ici qui avait porté haut les couleurs et le charme de Pontoise, ce gros bourg haut perché sur les bords de l'Oise : Pissarro un des pères de l'impressionnisme.
. Il me plairait d'avoir un André François chez moi, une petite peinture ou un crayonné ! Et je regrette vraiment de ne pas avoir vu cette expo en rapport avec le catalogue d'expo que j'ai en main !
Comment définir son style, lui qui a traversé tout le 20 e siècle ou presque. Ca reste figuratif mais c'est complètement débridé, on ressent l'influence de Montparnasse, de l'école expressionniste. Exploitation de la couleur vive, du trait à outrance, comme une peinture d'enfant un peu !
J'ai toujours pensé que Pontoise (le vieux) était un site remarquable qui n'a pas trop bien vieilli, comme une grande oubliée. J'en garde un excellent souvenir des années 2000 ; il y avait encore un bouquiniste, bien sûr ses deux musées .. Et pour revenir à l'artiste, voilà une fois de plus un artiste de grand talent qui a apporté sa marque qui rejoint la grande pépinière française dont on ne saurait trop y penser avec respect. La France veille-t-elle bien à ses valeurs, à celles venant si souvent de l'étranger qui l'ont honorée magnifiquement !
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Très bon bouquin écrit et dessiné par un grand artiste, André François, édité par un éditeur amoureux des livres, Robert Delpire. Ensemble, ils avaient publié un autre livre culte, "Les larmes de crocodile".
Voilà, je voulais juste un peu parler d'eux, c'est tout. ;-)
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J'adore.
Pour expliquer aux enfants les larmes de crocodile!
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Plein d'humour et de jeux de mots, ce livre bizarre présente les différentes sortes de rhumes. Un humour fin et une vraie complicité qui se crée avec le lecteur.
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