-- Ah ! En voilà assez ! Qu'il réponde immédiatement !
-- Tu as dit qu'il avait cinq minutes, dit Nicolaïeff, respectueux et ironique.
-- Toi, fous moi la paix, hein !
Il a pris le révolver sur le bureau. La main droite, en raison du poids de l'arme, est ferme ; la gauche, qui sort de l'écharpe blanche, tremble de fièvre. Une fois de plus, je dis au Chinois de répondre. Il fait un geste d'impuissance.
La détonation. le corps du Chinois ne bouge pas ; sur son visage, une expression intense de stupéfaction.
Nicolaïeff a sauté et s'appuie au mur. Est il blessé ?
Une seconde...Deux... Le Chinois s'effondre, mou, les jambes à demi pliées. Et le sang commence à couler.