Les témoignages littéraires sont rares. Les Paysans de Balzac, âpres "rongeurs de la terre" sont bien différents des paysans de Michelet, trop idéalisés, ou de ceux de Georges Sand, un peu roses, dans les années 1840-1850. Ceux de Zola, quarante ans plus tard, dans La Terre, sont, en revanche un peu trop noirs. Entre ces deux époques, on peut citer le roman de Léon Cladel, La fête votive à Saint-Bertholomée-Porteglaive, qui dépeint les campagnards grossiers et ignares du Bas-Quercy.
"Etre à droite, c'est avoir peur pour ce qui existe" (Jules Romains), c'est vouloir maintenir l'ordre établi. Être à gauche, c'est contester ce qui est, ou, du moins, une partie de ce qui est, c'est préférer le mouvement à l'immobilité, la transformation de la société à sa simple gestion. La pensée de droite se fonde volontiers sur une conception théologique du monde et cyclique de l'Histoire, un certain pessimisme à l'égard de la nature humaine considérée comme imparfaite, sinon mauvaise. Les idéologies de gauche, qu'elles soient d'origine individualiste ou socialiste, expriment au contraire une croyance au progrès de l'humanité, car la gauche est universaliste et rationaliste. La droite lui oppose le pluralisme et les forces profondes de l'instinct. Elle regrette ou nie la lutte des classes, au nom d'un certain unanimisme ; elle remplace la notion de classes dirigeantes par celle de catégories dirigeantes et, tandis que la gauche veut promouvoir une démocratie égalitaire, elle défend sa théorie des élites qu'expriment, par exemple, les thèses néo-traditionalistes de Taine ou de Renan, et, plus tard, le néo-machiavélisme de Pareto. Encore Renan finit-il par admettre que le peuple -- Caliban -- peut être apte à gouverner.
La lutte sévère et âpre livrée par les grandes entreprises pétrolières est évidemment un élément majeur ,quoique mal connu ,des relations internationales depuis le début du siècle.