Nationalité : France
Né(e) le : 15/08/1925
Mort(e) le : 29/12/2007
Né(e) le : 15/08/1925
Mort(e) le : 29/12/2007
Biographie :
André Florin Kirschen est né le 15 août 1926 à Bucarest (Roumanie). Il arrive en France, à Paris, en 1931 avec ses parents et son frère Bernard. Son père Joseph Kirschen est un ingénieur radiologue réputé. André fait ses études primaires au lycée Carnot, puis au lycée Janson de Sailly où son frère de cinq ans plus âgé fait également ses études. Il suit ensuite des études secondaires, d'abord à Janson de Sailly puis au lycée Pasteur à Neuilly-sur-Seine.
André, s'intéresse très jeune à la politique. Il se passionne pour l'histoire de la Commune, de la Révolution française et lit beaucoup. En 1938, il suit les débats et conférences d'un "club" d'extrême-gauche, intitulé "les amis du front populaire et des volontaires de la Liberté" qui est installé rue de la Boétie dans le Vllle arrondissement. Il en est un spectateur assidu mais n'a évidemment aucune activité politique en raison de son jeune âge.
Ses activités de jeune résistant pendant l'Occupation le font arrêter, interroger et torturer, puis envoyer en Allemagne, nom dans un camp mais dans une prison. C'est là qu'il apprend en 1942 le sort de sa famille : son père et son frère ont été fusillés le 11 août 1942, sa mère déportée en septembre 1942.
Rapatrié le 8 mai 1945, il a du mal à retrouver une vie normale. II reprend ses études, interrompues an classe de seconde. Il obtient les deux parties du baccalauréat en "session spéciale" en mars et juillet 1945. II entreprend alors des études d'Histoire et de Psychologie à la Sorbonne. Il crée finalement en 1960 une maison d'édition qui connaîtra des succès et des déboires en raison de ses faibles moyens financiers.
II devient en 1970 directeur d'une maison d'édition appartenant au groupe communiste Odéon-Diffusion. Il sera l'auteur d'ouvrages originaux, notamment les "Journaux du temps passé", reproduction en fac simile au format réel et complets de journaux anciens, formule qui aura un grand succès. Il est l'auteur d'une Histoire du Premier mai.
Ayant pris sa retraite officielle en 1992, il entreprend différentes recherches historiques qui l'amèneront à publier outre Le procès de la Maison de la Chimie, un livre consacré à l'Histoire de l'industrie cinématographique : Pathé Natan, la véritable Histoire et Louis Ferdinand Céline ou comment on bâtit une légende (parution prévue en septembre 2004).
Son nom d'écrivain : André Rossel-Kirschen
+ Voir plusAndré Florin Kirschen est né le 15 août 1926 à Bucarest (Roumanie). Il arrive en France, à Paris, en 1931 avec ses parents et son frère Bernard. Son père Joseph Kirschen est un ingénieur radiologue réputé. André fait ses études primaires au lycée Carnot, puis au lycée Janson de Sailly où son frère de cinq ans plus âgé fait également ses études. Il suit ensuite des études secondaires, d'abord à Janson de Sailly puis au lycée Pasteur à Neuilly-sur-Seine.
André, s'intéresse très jeune à la politique. Il se passionne pour l'histoire de la Commune, de la Révolution française et lit beaucoup. En 1938, il suit les débats et conférences d'un "club" d'extrême-gauche, intitulé "les amis du front populaire et des volontaires de la Liberté" qui est installé rue de la Boétie dans le Vllle arrondissement. Il en est un spectateur assidu mais n'a évidemment aucune activité politique en raison de son jeune âge.
Ses activités de jeune résistant pendant l'Occupation le font arrêter, interroger et torturer, puis envoyer en Allemagne, nom dans un camp mais dans une prison. C'est là qu'il apprend en 1942 le sort de sa famille : son père et son frère ont été fusillés le 11 août 1942, sa mère déportée en septembre 1942.
Rapatrié le 8 mai 1945, il a du mal à retrouver une vie normale. II reprend ses études, interrompues an classe de seconde. Il obtient les deux parties du baccalauréat en "session spéciale" en mars et juillet 1945. II entreprend alors des études d'Histoire et de Psychologie à la Sorbonne. Il crée finalement en 1960 une maison d'édition qui connaîtra des succès et des déboires en raison de ses faibles moyens financiers.
II devient en 1970 directeur d'une maison d'édition appartenant au groupe communiste Odéon-Diffusion. Il sera l'auteur d'ouvrages originaux, notamment les "Journaux du temps passé", reproduction en fac simile au format réel et complets de journaux anciens, formule qui aura un grand succès. Il est l'auteur d'une Histoire du Premier mai.
Ayant pris sa retraite officielle en 1992, il entreprend différentes recherches historiques qui l'amèneront à publier outre Le procès de la Maison de la Chimie, un livre consacré à l'Histoire de l'industrie cinématographique : Pathé Natan, la véritable Histoire et Louis Ferdinand Céline ou comment on bâtit une légende (parution prévue en septembre 2004).
Son nom d'écrivain : André Rossel-Kirschen
Source : http://www.memoresist.org/
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Que voulez-vous la porte était gardée
Que voulez-vous nous étions enfermés
Que voulez-vous la rue était barrée
Que voulez-vous la ville était matée
Que voulez-vous elle était affamée
Que voulez-vous nous étions désarmés
Que voulez-vous la nuit était tombée
Que voulez-vous nous nous sommes aimés.
Paul Eluard
Que voulez-vous nous étions enfermés
Que voulez-vous la rue était barrée
Que voulez-vous la ville était matée
Que voulez-vous elle était affamée
Que voulez-vous nous étions désarmés
Que voulez-vous la nuit était tombée
Que voulez-vous nous nous sommes aimés.
Paul Eluard
J'ai rêvé tellement fort de toi,
J'ai tellement marché, tellement parlé,
Tellement aimé ton ombre,
Qu'il ne me reste plus rien de toi.
Il me reste d'être l'ombre parmi les ombres
D'être cent fois plus ombre que l'ombre
D'être l'ombre qui viendra et reviendra
dans ta vie ensoleillée.
Robert Desnos
J'ai tellement marché, tellement parlé,
Tellement aimé ton ombre,
Qu'il ne me reste plus rien de toi.
Il me reste d'être l'ombre parmi les ombres
D'être cent fois plus ombre que l'ombre
D'être l'ombre qui viendra et reviendra
dans ta vie ensoleillée.
Robert Desnos
On se mariera avec la nature
On se mariera avec un verre d'eau
On se mariera
avec une pièce cuisine
Et deux chaises
on a pas d'argent
et un morceau de pain d'épices
Parce que je l'aime bien
Et il viendra beaucoup d'ouvriers
au mariage
parce que je les aime bien
Et il viendra beaucoup de pauvres
Plein les marches de l'église
Avec qu'une main
Qu'une jambe
Parce que les aime bien
Et il n'y aura pas de général
Parce que je les aime pas
Mais le bon dieu viendra
Si ça lui plait.
Jean L'Anselme (né à Longueau en 1919)
On se mariera avec un verre d'eau
On se mariera
avec une pièce cuisine
Et deux chaises
on a pas d'argent
et un morceau de pain d'épices
Parce que je l'aime bien
Et il viendra beaucoup d'ouvriers
au mariage
parce que je les aime bien
Et il viendra beaucoup de pauvres
Plein les marches de l'église
Avec qu'une main
Qu'une jambe
Parce que les aime bien
Et il n'y aura pas de général
Parce que je les aime pas
Mais le bon dieu viendra
Si ça lui plait.
Jean L'Anselme (né à Longueau en 1919)
Quel jour sommes-nous
Nous sommes tous les jours
Mon amie
Nous sommes toute la vie
Mon amour
Nous nous aimons et nous vivons
Nous vivons et nous nous aimons
Et nous ne savons pas ce que c'est que la vie
Et nous ne savons pas ce que c'est que le jour
Et nous ne savons pas ce que c'est que l'amour.
Jacques Prévert
Nous sommes tous les jours
Mon amie
Nous sommes toute la vie
Mon amour
Nous nous aimons et nous vivons
Nous vivons et nous nous aimons
Et nous ne savons pas ce que c'est que la vie
Et nous ne savons pas ce que c'est que le jour
Et nous ne savons pas ce que c'est que l'amour.
Jacques Prévert
SACHE QUE je ne t'aime pas et que je t'aime
puisque est double la façon d'être de la vie,
puisque la parole est une aile du silence,
et qu'il est dans le feu une moitié de froid.
Pablo Neruda
puisque est double la façon d'être de la vie,
puisque la parole est une aile du silence,
et qu'il est dans le feu une moitié de froid.
Pablo Neruda
C'était un vrai petit voyou,
Elle venait on ne sait d'où,
Moi, je l'aimais comme une bête.
Oh! la jeunesse, quelle fête!
Un baiser derrière son cou
La fit rire et me rendit fou.
Sainfoin, bouton d'or, pâquerette,
Surveillaient notre tête à tête.
La clairière est comme un salon
Tout doré; les jaunes abeilles
Vont aux fleurs qui leur sont pareilles;
Moi seul, féroce et noir frelon,
Qui baise ses lèvres vermeilles,
Je fais tache en ce fouillis blond.
Charles Cros
Elle venait on ne sait d'où,
Moi, je l'aimais comme une bête.
Oh! la jeunesse, quelle fête!
Un baiser derrière son cou
La fit rire et me rendit fou.
Sainfoin, bouton d'or, pâquerette,
Surveillaient notre tête à tête.
La clairière est comme un salon
Tout doré; les jaunes abeilles
Vont aux fleurs qui leur sont pareilles;
Moi seul, féroce et noir frelon,
Qui baise ses lèvres vermeilles,
Je fais tache en ce fouillis blond.
Charles Cros
Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n'y a pas d'amour heureux
Louis Aragon
Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n'y a pas d'amour heureux
Louis Aragon
J'ai faim de tes cheveux, de ta voix, de ta bouche,
sans manger je vais par les rues, et je me tais,
sans le soutien du pain, et dès l'aube hors de moi
je cherche dans le jour le bruit d'eau de tes pas.
Pablo Neruda
sans manger je vais par les rues, et je me tais,
sans le soutien du pain, et dès l'aube hors de moi
je cherche dans le jour le bruit d'eau de tes pas.
Pablo Neruda
La mer est
Le Lucifer de l'azur
Le ciel tombé
Pour vouloir être lumière
(Mer, Federico Garcia Lorca)
Le Lucifer de l'azur
Le ciel tombé
Pour vouloir être lumière
(Mer, Federico Garcia Lorca)
Il y a des mains dans cette nuit de marais
Une main blanche qui est comme un personnage vivant
Et qui est la main sur laquelle je voudrais poser mes lèvres et où je n'ose pas les poser.
Robert Desnos
Une main blanche qui est comme un personnage vivant
Et qui est la main sur laquelle je voudrais poser mes lèvres et où je n'ose pas les poser.
Robert Desnos
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