Très tôt, j'étais préoccupé par l'idée que le temps et la vie pourraient être un paysage infini et immobile à l'intérieur duquel nous nous déplaçons. Dire que le temps passe m'apparaissait comme une erreur, la même que celle commise par le passager d'un train disant que le paysage défile par sa fenêtre...
Le temps pour déambuler dans ce paysage ne me manquait pas. À chaque détour m'attendait une nouvelle rencontre.