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André Verdet
Amour d’amour III Extrait 2 Si tes matins sont mes matins Tes nuits se fondent à mes nuits Midi minuit le point est fait Toujours l’aiguille au beau mouvant Malgré tristesses très profondes Malgré cela qui se déchire Et qui fait mal Ô simplicité fastueuse Ô quotidien miracle Me voici toi te voici moi Nous voilà tous deux ensemble Et pourtant libres de nous-mêmes Libres libres ô si libres De nous conduire où nous voulons Serions-nous l’un et l’autre Au bout de pôles opposés /Poésie 1 n°23, Le Cherche-Midi, 2000. |