La matinée, dès l’aube, s’était avérée changeante et capricieuse. Et donc, par contagion, le comportement de Montalbano, en cette même matinée, serait, au strict minimum, instable. Quand ça arrivait, le mieux était de voir le moins de monde possible.
Plus les années passaient, et plus son humeur s’adémontrait sensible aux variations climatiques, de la même manière qu’une augmentation ou une diminution de l’humidité agissent sur les douleurs articulaires des vieux. Et il aréussissait toujours moins à se contrôler, à cacher l’excès d’allégresse ou de mauvaise humeur.