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Critiques de Andrea Camilleri (1001)
La Démission de Montalbano

Quel plaisir de lire et relire Camilleri et les aventures de son commissaire Montalbano. N'étant pas très adepte des nouvelles, j'ai craint, un instant, de ne pas ressentir l'esprit habituel, faute de temps, de place, d'espace mais rien de tout cela je vous rassure, en quelques phrases Camilleri place ses personnages, son ambiance si particulière et nous voilà replongés à Vigata, son atmosphère, ses habitants, ses histoires, tout y est, comme dans ses meilleurs romans. 20 petites histoires, savoureuses où Salvo Montalbano apporte toute son humanité aux tracas quotidien de ce petit monde que j'adore retrouver parce que c'est tellement bien raconté.
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Le diable certainement

Ca ne vaut pas une nouvelle de Buzzeti ou encore Moravia mais certaines sont tout de meme plaisantes....

La chute est souvent trop brusque à mon gout...
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La Pyramide de boue

Dernière enquête du commissaire Salvo Montalbano dans le village sicilien fictif de Vigata. Une affaire de corruption sans l’industrie de la construction menée avec l’humour qu’on lui connaît et de main de maître. Amateur de plats cuisinés simples et typiques de la cuisine sicilienne, il sait encore une fois se fier à son intuition et démasquer les mafieux. Le tout raconté et traduit dans une langue française qui s’inspire de la syntaxe sicilienne. « Le commissaire Montabalno je suis » est un exemple où le verbe est à la fin de la phrase. Ou encore : « Je demande compression et pardonnement, mais étant distraitable, je me fis une oubliance ». Ce qui donne à la fois à la narration et aux dialogues une couleur locale à laquelle le lecteur s’habitue au gré des chapitres.



Bon rythme et bon suspense. Lecture rafraîchissante campée une atmosphère pluvieuse « comme vache qui pisse » et un décor boueux, « métaphore de la société corrompue et déliquescente dans laquelle le commissaire doit se battre ». Je vous le recommande.



Originalité/Choix du sujet : *****

Qualité littéraire : *****

Intrigue : ****

Psychologie des personnages : ****

Intérêt/Émotion ressentie : ****

Appréciation générale : ****
Lien : https://avisdelecturepolarsr..
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Chien de faïence

Andrea Camilleri est décédé il y a peu, et même si je connaissais de nom son célèbre commissaire Montalbano je n'avais jamais lu une de ses enquêtes. Chien de faïence était enfoui dans les méandres de mes PAL, offert par mon libraire il y a presque 10 ans. Il était grand temps de le découvrir.

Même si j'ai eu du mal à rentrer dans cette lecture, les 100 premières pages passées, je ne l'ai plus lâché. Une enquête somme toute classique mais bien menée, avec toute une palette de personnages. Qu'il doit être savoureux de le lire en version originale!
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Une lame de lumière

L'inspecteur Montalbano s'est octroyé une journée de congé par refus de poser les yeux sur le Ministre de l'Intérieur. Celui-ci annonce sa venue à Vigata après sa visite à Lampedusa où a eu lieu un débarquement désastreux de migrants.

Le centre est archi _ comble et ne peut même pas accueillir un nouveau-né supplémentaire.

"Rien qu'à le regarder à la tilivision, Môssieur le ministre lui faisait bouillir le sang, à Montalbano ; alors de le voir en pirsonne pirsonnellement ..."



Le commissaire profite de sa liberté pour entrer dans une galerie d'art récemment ouverte.

La propriétaire est belle...C'est un fait récurent la grande beauté des femmes ! Comment résister ? Surtout quand on a cinquante-huit ans !

Ce n'est pas pour autant que la paix règne à Vigata : la très jeune femme du riche propriétaire d'un supermarché a été agressée et délestée de la recette du jour.

Un autre fait tragique, douloureux celui-ci, est bouleversant.



Du Camilleri habituel mais une équipe bien plaisante à retrouver.

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Une voix dans l'ombre

A peine avais-je terminé ce roman, que survenait la mort de son auteur, Andrea Camilleri. Certes il était âgé (93 ans), mais s'il avait pu rester encore un peu, un tout petit peu... suffisamment pour nous donner d'autres nouvelles de Salvo Montalbano... je me sentirais moins triste au moment d'écrire cet avis. Mais il paraît que l'ultime enquête du beau commissaire a, depuis longtemps, été dictée de façon à ce que tout soit conclu et consommé. En attendant, il en reste une petite dizaine à traduire en français et, par conséquent, de belles balades à Vigata en perspective !

Ce dernier opus commence très fort par une scène angoilarante qui met aux prises Salvo avec un... poulpe. L'irascible commissaire s'en prend ensuite à un jeune chauffard qui se révèle avoir un père très influent. On frôle la bavure ! Mais lorsque la compagne du jeune homme est assassinée, le commissaire a bien du mal à se montrer objectif... forcément ! A cette première enquête s'ajoute celle concernant le vol dans le supermarché local.

Cambriolages, suicides plus ou moins volontaires, ingérences de la mafia, pressions politiques... cette double enquête a de quoi porter l'énervement de Montalbano vers des sommets himalayesques ! D'autant que le charmant commissaire se rend vite compte qu'il est la cible de politiciens corrompus qui veulent sa retraite, de préférence sans fleurs ni médailles.

Des raisons d'être énervé, en colère, mélancolique, cafardeux, rogue, le commissaire en a à la pelle : la vieillesse qu'il sent venir aussi inexorablement que la nuit après le jour ; ses relations ombrageuses avec Livia, l'éternelle fiancée ; la corruption ; les compromissions ; l'injustice ; la bêtise ; le populisme ; l'impéritie de sa hiérarchie... Tout cela donne une tonalité mi-figue, mi-raisin à l'histoire : entre comique des situations et des dialogues (ah ! l'inénarrable Catarella et sa façon toute "pirsonnelle" de transmettre les appels téléphoniques !) et mélancolie des balades digestives sur le môle. Pourtant les évènements tragiques du roman précédent ne sont jamais évoqués. C'est que, comme l'indique l'auteur dans une note, les mystères de la programmation éditoriale ont fait paraître "Une voix dans l'ombre" après "Une lame de lumière" alors que chronologiquement il se déroule avant.

Mais peu importe ! Celui-ci comme le précédent recèle les mêmes bonheurs d'écriture et de traduction, la même vie et toujours le plaisir de continuer à voir (bien) vieillir Montalbano !

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La prise de Makalé

Nous sommes en pleine ère fasciste . Les troupes de Mussolini bataillent en Ethiopie . En Sicile Michelino Sterlini 6 ans au début de l’histoire subit de plein fouet la propagande fasciste et l’éducation chrétienne qui le mèneront à l’obsession et au crime . Cette histoire tragique et paillarde et marquée par l’omniprésence de la sexualité .
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Un Filet de fumée

Nous sommes à Vigàta au XIXème siècle pour une histoire qui sent le souffre .Pas de diablerie ici mais une bonne grosse escroquerie tramée par Toto Barbabianca qui risque d’être mise à jour par l’arrivée d’un navire russe . déjà sa fumée pointe à l’horizon et tout le clan s’agite pour trouver une solution sous le regard narquois ou haineux (surtout celui d’un certain aveugle) de ceux que Barbabianca a ruiné ou lésé par ses activités de contrebande . Une histoire très mouvementée , riche en personnages truculents et à la fin inattendue . Morale ? Quelle morale ?
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La pension Eva

Néné a douze ans et le mystère de la pension Eva le fascine depuis qu’on lui en a interdit l’entrée au prétexte qu’il était trop petit. La cousine Angela ,avec laquelle il joue au docteur… lui révèle le pot aux roses. Avec humour et tendresse Camilleri se remémore à travers son personnage l’éveil de la chair et des fantasmes érotiques avec en toile de fond lla montée vers la guerre.
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Grand cirque Taddei

C’est encore à Vigàta que nous entraîne le vieux maître sicilien dans ces huit nouvelles . Mais pas avec Montalbano ,car ces récits se situent pendant la montée , le règne et la chute du fascisme . Et avec quelle verve ! On pense parfois à Maupassant (pour la noirceur des chutes) , parfois au Décameron ( pour la tonalité érotique) mais surtout on jouit du style inimitable de Camilleri , de sa langue verte et drue comme un champ de blé neuf et de son humour . Un régal !
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La pension Eva

Un court roman d'apprentissage qui n'est pas autobiographique mais qui l'est peut-être quand même un peu. Camilleri sans Montalbano mais à Vigata pour des considérations sur les émois de la chair et de l'amour. Sur fond de guerre, de bombardements alliés de la Sicile et de chemises noires. Une grande tendresse se dégage de tout cela...
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Une voix dans l'ombre

Un "Camilleri" est une véritable alchimie entre le roman écrit en sicilien, et la traduction qui en est faite. On se demande même s'il ne faudrait pas mettre Serge Quadruppani en gros sur la couverture, tant la réussite des ventes en France lui appartient aussi !

Et comme cette traduction est complexe et peut parfois sembler inachevée, le traducteur nous l'explique dès le début : ce coup-ci, l'écriture de Camilleri a évolué et cela fut plus compliqué de le traduire.

Personnellement, j'ai réellement senti cette évolution, et je n'ai pas apprécié ce qui me semble être une dérive.



Il n'en reste pas moins vrai qu'un Camilleri nous apporte toujours son lot de fraicheur, à commencer par les petits délices culinaires que Montalbano s'envoie régulièrement. Et son moral va au gré de son appétit : il jeune, ou il dévore, mais il ne fait pas dans la demi-mesure !



Ses adjoints restent égaux à eux-mêmes, et Fazio a tellement tendance à anticiper les besoins de Montalbano, qu'il va l'agacer tout au long de l'enquête !

Enfin, les 58 ans de Montalbano ne changeront rien à sa relation lointaine avec Livia. le petit coup de téléphone quotidien est nécessaire, mais il entraine une fois sur deux un dérapage dans ce drôle de couple !



En dehors de cette traduction un peu trop alambiquée, cela reste un savoureux Camilleri !
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Nid de vipères

Le Dottor Montalbano, commissaire de police de sa bonne ville de Vigatà, est confronté à un double crime, perpétré sur une seule victime. Certes le mort, Cosimo Barletta, est un ignoble salopard qui a su se doter, sa vie durant, d'une collection d'ennemis, dont certains ont porféré des menaces de mort … de là à l'avoir proprement empoisonné puis abattu à coup de révolver … C'est une énigme.

Barletta est un homme d'affaires particulièrement odieux : il pratique l'usure et ruine sans vergogne une foule de victimes, et surtout, il collectionne les jeunes femmes, souvent obligées de subir ses assauts pour rembourser une dette. Et en plus, il a installé dans l'armoire devant laquelle se déroulent ses ébats des appareils photo manoeuvrables à distance et fait chanter ses victimes à l'aide de ces clichés compulsivement conservés.

Tandis que Salvo Montalbano doit subir les incessantes querelles de sa compagne Livia qui vient le déranger dans sa Sicile adorée, il se penche sur les affaires de famille du défunt. le fils Arturo a de sérieux griefs contre son père qui avait, à la veille de sa mort, l'intention de modifier son testament, déjà bien déséquilibré en faveur de sa soeur Giovanna. Mais on ne retrouve aucun testament, ce qui lui serait favorable, puisqu'en cette circonstance, l'important héritage serait partagé en deux parts égales …

Quant à Giovanna, bien plus à l'aise financièrement que son frère qui vient de perdre son emploi, elle s'attache d'un peu trop près au commissaire qui a le plus grand mal à résister à ses avances. Pourtant, il va se rendre compte qu'elle cherche surtout à le manipuler. Aidé de sa fine équipe – Catarella, Mimi Augello, Fazio, et l'irascible docteur Pasquano, médecin légiste, il découvrira les ressorts de cette sordide famille qu'il compare avec dégoût à un noeud de vipères.

Avec, comme toujours, une intrigue bien charpentée, une progression dans l'action qui laisse à entrevoir le fin mot de l'affaire, et la couleur locale de la traduction – ou transposition – de Serge Quadruppani, voici encore un délicieux épisode des enquêtes du commissaire Montalban … écrit en 2008 mais seulement publié dix ans après, en raison du caractère particulièrement odieux du crime évoqué.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Le toutamoi

Dans quelle entreprise Camilleri s'est-il fourvoyé ? Cette histoire brève est un mélange d'érotisme soft, de fait de société glauque et de roman de gare. Une jeune femme veuve, Arianna, est recueillie par un riche industriel, Giulio. Fasciné par sa beauté, il l'épouse malgré son impuissance. Pour contenter sa jeune épouse, il l'amène sur une plage chaque jeudi où elle choisit un gigolo. Un jour, c'est sur un jeune lycéen, Mario, qu'elle jette son dévolu ; lui s'entiche d'elle au premier regard et veut absolument la revoir. Arianna accède à sa demande un jour où son mari est parti en voyage d'affaires. Elle est vite dépassée par la fougue romantique de l'adolescent. Que faire quand son mari rentre à l'improviste ? Le cacher dans son « toutamoi » , son refuge secret.

Les aventures d'Arianna sont entrecoupées par le récit de ses souvenirs : l'enfance auprès de sa grand-mère paysanne, le faux oncle incestueux, Simone le guérisseur, expert en plantes, Vanni, son premier mari décédé trop tôt... La violence d'Arianna est tant bien que mal contenue, mais la folie rôde dans son « toutamoi » où elle se replie dans un monde imaginaire. Mario en fera les frais.

Camilleri ne parvient pas à trouver le ton juste pour raconter la sombre destinée d'Arianna.
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La Forme de l'Eau

L'intrigue est-elle vraiment intéressante ? Peut-être pas, l'écriture de Camilleri est faite d'étincelles plus que de savants stratagèmes pour découvrir un meurtrier et son mobile. J'ai cependant tort en disant cela, car Camilleri est le géographe d'une Sicile que nous ne pourrions découvrir sans les petits mystères qu'il fait craquer sous la dent comme des pépins de raisins.

Ici, ce qui nous ravit et nous intéresse est moins l'enquête menée par l'ombrageux commissaire Montalbano que la galerie de personnages que dispose l'écrivain sur le théâtre d'une comédie humaine dont il nous donne à voir une représentation.

Il y a quelque chose d'éternel dans le petit peuple de Vigàta, mais surtout de douloureux et de poignant parce qu'inscrit dans un très vieux code de la fatalité dont nous sentons la puissance sous les oripeaux de la modernité.

Les protagonistes de La forme de l'eau sont deux balayeurs préposés au nettoyage d'une zone en bordure de mer investie par des prostituées et leurs clients, le Bercail. Ils incarnent la condition du petit peuple sicilien : sous-emploi, pauvreté et débrouillardise. Autour de Pino et Saro, dans un paysage politique opaque, règnent un clientélisme endémique et des intérêts mafieux soigneusement habillés des apparences de l'honorabilité.

On sent l'amour qui unit Camilleri à sa patrie, mais avec une infinie sagesse, il se garde bien de l'exposer, il le chuchote avec sa bougonnerie coutumière.
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Une voix dans l'ombre

Je l'ai emprunté à la BB et bien sur comme tous les Andréa Camilleri je l'ai beaucoup apprécié. Mais celui là encore plus car il parle d'événements pas si lointains (politique) en Italie et si l'écrivain en parle dans son livre qui n'est que fictif je pense que c'est la vérité.

Notre commissaire Montalbano doit enquêter sur 2 affaires : Un vol dans un supermarché qui appartient à la mafia et un meurtre d'une jeune fille et croyez moi il n'est pas au bout de ses peines car derrière les deux il y a les Couffaro. Comme vous le savez dans la région ou exerce le commissaire Montalbano il y a les Sinagra et les Couffaro.

Mais grace à une malignité de notre commissaire préféré il va gagner sur la maffia.

Je ne vous dirais pas laquelle car elle n'est pas très légale mais pour confondre les assassins là elle a bien fonctionné.
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Une voix dans l'ombre

Tout commençait pourtant par un banal cambriolage, bref, pas de quoi commencer sa journée au commissariat de manière si douloureuse que cela. Si ce n'est que le supermarché cambriolé n'aurait jamais dû l'être - personne ne se frotterait à ses véritables propriétaires - et que le directeur est particulièrement nerveux. Montalbano doit intervenir, lui qui a déjà subi une agression en bonne et due forme le matin même. Il reverra d'ailleurs très vite son agresseur, libéré pour cause de richesse et puissance du papa, et aussi du fait que son agressivité ou sa nervosité (nommez-la comme vous voulez) est son état habituel. Un meurtre a été commis, puis un autre et encore un autre. On se croirait presque au temps où la Mafia passait son temps à régler des comptes, d'un camp à l'autre, si ce n'est que nous sommes au coeur des années Berlusconi. Les années passent, la corruption reste, règne. Enquêter, que l'on soit policier, juge ou journaliste est difficile : une mutation, un mauvais procès est si vite arrivé.

Il est presque nouveau, pour Salvo, de respecter la loi au pied de la lettre, sans presque chercher à accélérer les choses en utilisant des méthodes pas toujours très légales. Ne surtout pas donner de prises à ses adversaires, eux qui ont réussi à mettre le Questeur dans tous ses états - la scène de la dispute avec Montalbano est d'ailleurs fort comique. Oui, Salvo peut compter sur ses hommes, mais il ne veut pas qu'ils prennent trop de risque pour lui. La Justice ? Plus tard, vous repasserez, merci, puisqu'après l'enquête, se tient le procès, et un bon avocat peut démonter bien des témoignages, même un rapport de médecin légiste.

Désespérant, cet opus ? Oui et non. Les victimes n'ont pas vraiment toute l'attention nécessaire. Il faut un coupable, et tant pis si ce n'est pas le coupable - tant pis aussi s'il n'y est pour rien. D'autres préfèrent des méthodes expéditives pour ne pas avoir à répondre de leurs actes. Un peu plus, comme le soulignent les réminiscences de Montalbano, et on se croirait à Chicago, au temps de la prohibition.

Une voix dans l'ombre est comme un opus hors de la chronologie des enquêtes de Montalbano, après le choc de l'oeuvre précédente. Pas une parodie, non, mais un roman dans lequel toute la palette de couleur qui compose l'univers de cette petite ville de Sicile semble réunie dans ses nuances les plus brillantes et dépeigne jusqu'à l'excès tous les conflits que peuvent engendrer la corruption quasiment institutionnalisée.
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Le toutamoi

Camilleri a encore frappé! pas une enquête cette fois mais une histoire de femme , dont on découvre petit à petit son histoire....et comment cette histoire structure son comportement . sans doute pas le meilleur de Camillieri mais pour autant , on apprécie cette façon de traiter une intrigue en cours (avec le suspense adéquat) tout en levant le voile sur l'origine "du mal". un bon moment de lecture!
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Le tailleur gris

Le premier livre que je lis sans Montalbano et j'avoue qu'au début j'ai pensé que Catarella et l'ambiance du commissariat me manqueraient. Mais non, j'ai été prise par l'histoire.

Le narrateur est au premier jour de sa retraite. jusque là son emploi du temps lui a été dicté par ses domestiques, et à partir du moment où il s'installait dans sa voiture avec chauffeur de la Banque, par son travail. Que va-t-il faire, maintenant, de tout ce temps libre ?

Et on se pose la question avec lui. Comment va-t-il organiser son temps avec sa femme ? Mais elle est elle même très occupée par de multiples activités caritatives, ou pas.

On est sûr que l'affaire va mal se terminer, mais comment ?

Et quand j'ai refermé le livre je me suis posé la question. Finalement, la fin n'est pas si claire que ça...
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La Première Enquête de Montalbano

Un véritable petit bijoux. 3 enquêtes de Montalbano dans un cadre idyllique, la Sicile, et sans qu'il n y ai de mort : incroyable!
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Andrea Camilleri est né en Sicile en 1925. Il s'est mis au polar sur le tard, avec un très grand succès. C'était en :

1985
1992
1994
1998

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