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Critiques de Andrea H. Japp (603)
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Barbarie 2.0

Je sais par expérience qu'Andréa H. Japp ne laisse que rarement se glisser dans ses écrits des éléments liés au hasard. Elle cherche, se documente en amont de la phase d'écriture.

J'ai appris via l'éditeur qu'en effet, pour ce titre aussi, elle avait beaucoup travaillé (note de l'éditeur ci-après) :



"Durant deux années, l'auteur a réuni de nombreuses affaires criminelles qui illustrent l'inquiétante progression de la violence "gratuite". Surtout, elle s'est intéressée aux récentes études en neurosciences – citées dans le roman – consacrées aux dysfonctionnements comportementaux, aux addictions et à la sur-agressivité. Elle retrouve ici sa formation de docteur en biochimie, toxicologue de recherche, en revenant au roman contemporain avec ce thriller pré-apocalyptique à la pointe des dernières découvertes scientifiques. Les racines de la barbarie 2.0 sont abordées sous un angle neurobiochimique mais également économique. Car la violence est aussi un juteux marché."



Cela pose un roman aussi "fictionnel" soit-il. Et justement, si on est dans un récit aussi bien construit, c'est qu'il repose sur des faits réels légèrement transformés.

Crédible, l'intrigue se tient bien, mais c'est aussi glaçant pour nos sangs car ce n'est pas seulement le fruit de l'imaginaire d'une auteure prolifique. Les chiffres, les données statistiques me donnent véritablement l'impression que nous vivons dans un monde fou. La barbarie est partout même là où on ne l'attend pas. Pour un peu, on deviendrait largement aussi méfiant que certains protagonistes.



Roman résolument tourné également sur les nouvelles technologies qui peuvent dérouter quelques lecteurs de la vieille école. Il est possible qu'ils se sentent d'autant plus perdus et vulnérables. N'est pas un NERD qui veut.

Et puis, il y a l'aspect scientifique axé sur le fonctionnement de notre cerveau. Il est un brin stimulé par l'évocation des publications dans ce domaine et surtout si tout ceci est bien vrai, on se dit que beaucoup de problèmes neurobiologiques pourraient être évités, diminués, voir éradiqués avec peu de moyens. Mais effectivement comme le dit le personnage nommé Ariel Goldberg, je dois avoir un mauvais esprit car ce n'est peut-être pas assez cher (ça ne rapporte pas assez quoi).



Personnages marqués et quelques fois marquants donc pour ce roman.

On a assez vite nos petits préfèrés, protégés. Lucie Dormois par exemple. Pas une jeune première, mais une femme qui sait faire mouliner ses neurones et qui adore les douceurs. Je n'oublie pas non plus la jeune Artémis. Attachante, courageuse et si aimante aussi envers Jeanne. Et d'autres encore que je vous laisse découvrir.

Ça foisonne et les liens se resserrent. Bel imbroglio.



Écriture soignée et factuelle.

C'est efficace, bien rythmé, cadré et maitrisé. Limite scientifique, mais à la vue du thème, c'est plutôt un plus.

Une trame bien menée de bout en bout même si le final m'a laissé un brin sur ma faim.


Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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La Dame sans terre, Tome 1 : Les Chemins de..

Le MA étant ma période historique préférée, j'avais repéré ce livre depuis un bon moment.

Malheureusement, j'ai été déçue par ma lecture. La mise en place est très longue et l'histoire peine à démarrer. J'ai trouvé l'écriture lente et molle. Je n'ai pas réussi à m'intéresser tellement cela manque d'action.

Par contre, j'ai beaucoup aimé l'utilisation de termes propres à cette époque.

Bref, je ne lirai pas la suite des aventures d'Agnès.



Pioche de janvier 2021 choisie par Chabe37
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La croix de perdition

Pourquoi ai-je eu l'impression, à plusieurs reprises, de lire une version féminine du Nom de la Rose d'Umberto Eco ? Sans doute à cause du patronyme de l'enquêtrice de ce roman, Mary de Baskerville. Et le nom de famille n'est pas son seul point commun avec Guillaume de Baskerville puisque Mary est Anglaise (au moins à moitié) et mentionne Aristote, en passant...

Malgré ce furieux sentiment de "déjà-lu", La croix de perdition m'a beaucoup plu. Andrea Japp y mêle, avec beaucoup de talent, l'histoire et le fantastique et nous offre donc un polar historique où certains protagonistes semblent être de véritables créatures surnaturelles. Vampires, loups-garous, démons immortels et sorcières, tous sont là (ou sont soupçonnés d'être là), pour notre plus grand plaisir.

Le dénouement nous révèle toutefois que l'intrigue était bien plus simple que prévu. C'est un talent de plus chez l'auteure : non contente de connaître les coutumes du Moyen Âge sur le bout des doigts, Andrea Japp parvient à plonger son lecteur dans un mystère apparemment insondable... avant de nous apprendre qu'il était des plus classiques.

N'empêche que, pour une fois, j'avais deviné l'identité du meurtrier bien avant la fin. Est-ce à force de lire des polars que je me transforme en mini-Hercule Poirot ? Tant qu'il garde ses moustaches pour lui, je ne m'en plaindrai pas.
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Les Mystères de Druon de Brevaux, tome 4 : In..

Avec "In anima Vili" se termine la série "Les Mystères de Druon de Brevaux" d'Andréa H. Japp.



J'ai globalement bien apprécié les 4 tomes de ce polar historique même si on peut leur reprocher leur construction similaire, à savoir une quête principale, d'ordre métaphysique, qui sert de fil rouge sur la série, où s'entremêlent des enquêtes policières très concrètes menées par le personnage principal et inhérentes à chaque tome. Finalement, ce sont ces dernières que j'ai préférées, la première ayant viré au fantastique avec l'intervention de ce peuple mystérieux conduit par la mage Igraine, genre que je n'apprécie pas forcément. De plus, étalée sur les quatre recueils, donc de ce fait délayée dans ma mémoire au cours de la lecture, l'intrigue principale perd de son intensité. A noter que son dénouement m'est apparu quelque peu improbable : .



Le plaisir de lecture a été malgré tout au rendez-vous. J'ai adoré cette immersion en plein Moyen-Age, rendue possible grâce à des descriptions précises et un vocabulaire adapté. L'auteure a su mêler récit imaginaire et contexte très documenté (nombreuses explications en bas de pages). Les réflexions scientifiques et modernes de la jeune mire s'opposent aux croyances obscures en vigueur à l'époque. J'accorde un 14/20 à ce dernier opus, une note un peu moins élevée que pour les tomes précédents due à un léger effet de lassitude.



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Elle qui chante quand la mort vient

Dans une petite ville du Sud des Etats-Unis, des corps de femmes blondes sont retrouvés scalpées. Toutes ressemblent à la dernière descendante des bâtisseurs de la ville : Serena Jensens. Unanimement aimée de la population même des femmes qui la jalousent, chaque découverte de corps fait craindre que ça soit le sien !



Bernie le sheriff enquête avec son adjoint Beacon, jeune noir issu de la frange pauvre et en marge du village où le Klu Klux Klan n’aurait aucun mal à renaître de ses cendres. Plusieurs coupables potentiels dans la population mais avec quel mobile ?



Polar classique qui ne s’étend pas sur les détails étrangers à l’intrigue, le suspense monte petit à petit et les questions que se pose le sheriff sont les mêmes pour le lecteur ! Il se lit bien, vite, sans temps mort même s’il n’est pas trépidant et le dénouement est une grosse surprise bien amenée !



Challenge MULTI-DEFIS 2021

Challenge PLUME FEMININE 2021

Challenge MAUVAIS GENRE 2021

Challenge RIQUIQUI 2021
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La Dame sans terre, Tome 3 : Le sang de grâce

Avec ce troisième tome de "La Dame sans terre", je poursuis mon expédition à travers le Moyen-Age. Même si le voyage est dangereux car au nom de Dieu, certains n'hésitent pas à manier l'art de l'estoc ou du poison, le plaisir reste le même.



Le style d'Andrea H. Japp contribue à cette immersion en collant grâce à un vocabulaire et à une écriture adaptée, à l'époque. Rassurez-vous, certains mots sont expliqués pour les néophytes, comme moi en termes médiévaux. Toxicologue de formation, l'auteure nous transmet par l'intermédiaire de la sœur apothicaire de l'Abbaye des Clairets qui mène l'enquête sur une série d'empoisonnements, toute sa science sur les bienfaits et la dangerosité des plantes. Elle nous fait découvrir également les us et coutumes de l'époque en décrivant avec précision de quoi sont faits les repas ou la façon de se vêtir. Comme il est agréable de se laisser prendre par une intrigue où les femmes mènent la danse, en un temps où cela n'était pas monnaie courante. J'ai apprécié également l'humour qu'Andrea H. Japp dispense par petites touches, humour de situation ou glissé dans les dialogues de ses personnages. Et même si la quête du chevalier hospitalier Francesco de Leone n'est pas vraiment menée à son terme, beaucoup de secrets nous sont révélés notamment sur la filiation d'Agnès de Souarcy. L'écheveau de laine se démêle peu à peu. Mais heureusement que comme il était prévu, l'histoire ne s'arrête pas avec ce tome car malgré le pied-de-nez du sort dans le dernier chapitre, je serais restée sur ma faim.

En dépit d'un petit bémol pour les nombreuses coquilles de l'éditeur, j'accorde un 19/20 à ce tome.
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Diane Silver, tome 1 : Dans la tête, le venin

Mon Dieu quelle horreur. La petite Léonor 11 ans a été retrouvée torturée et tuée. Sa maman Diane Silver meilleure profileuse au monde travaille à Quantico, au FBI, elle traque les violeurs et les tueurs en série, elle est à la recherche du violeur de sa fille. Aidée d’un ami flic français Yves qu'elle a formé aux techniques du profilage, elle sait qu’elle peut compter sur lui malgré que ses subordonnés lui trouvent un caractère détestable. De son côté Yves la tient au courant des crimes odieux survenus en France. Entre le tueur de prostitués, les affaires internationales, l’assassinat de sa fille, le fil se resserre de plus en plus, aidée malgré elle d’un stagiaire du FBI qu’on lui a imposé. Sera-t-elle assez forte pour mener ces enquêtes jusqu’au bout. On peut l’espérer. Très bon roman assez dur à lire, mais qui malgré tout nous incite à le lire jusqu’à la fin.



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La Bostonienne

Fortement déçu par ce polar pourtant récompensé au festival de Cognac. Je l'ai trouvé soporifique et n'ai pas réussi à m'attacher et m'intéresser aux différents personnages. Il ne se passe pas grand chose jusqu'à la fin où l'inspecteur a une illumination. Heureusement qu'il est assez court et donc vite lu.
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La Femelle de l'espèce

Sarah et Toni Magnani vivent, avec leur fille Sophia, dans le quartier italien de Boston. Lui est italien, elle irlandaise. Un soir Sophia ne rentre pas de l'école. Sa meilleure copine l'a vue partir avec un inconnu blond, qu'elle semblait connaître. Plusieurs jours passent sans nouvelle, Sarah décide, alors, de rechercher sa fille.



La disparition de sa fille chamboule la petite vie bien rangée de Sarah. Elle bouscule tout sur son passage. Comme elle le dit : je veux ma fille, sous moi, tout de suite. Elle s'adressera à la mafia, au FBI, côtoiera la lie de la cité, se rendra dans des endroits improbables, liera et déliera des connaissances, dans ce seul but de retrouver sa chair et son sang. Elle achètera un revolver, tirera, risquera sa vie et reconsidérera son union avec Toni.

Ce n'est, certes, pas de la grande littérature. On saigne beaucoup. C'est immoral, peu probable, jamais ennuyeux, jamais emballant.

Un week-end de pluie, quand on rien d'autre à lire...
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Les Mystères de Druon de Brevaux, tome 2 : La..

Avec ce deuxième tome, je retrouve avec plaisir la suite des aventures de Druon de Brévaux, derrière les traits duquel se cache la jeune Héluise Fauvel, obligée de fuir l'Inquisition après l'arrestation de son père. Ayant hérité des connaissances de ce dernier, médecin, elle exerce ses talents à travers le pays. Sa rencontre avec Igraine, une mage énigmatique, la conduit sur les routes de l'est à la poursuite d'une pierre rouge, sorte de pierre philosophale apportant le savoir ultime, convoitée à la fois par le Pape et le Roi de France, et autrefois détenue par son père.



Cette quête reste encore une fois en filigrane dans ce tome car elle est ralentie par de nombreuses intrigues secondaires auxquelles Druon est confronté, énigmes qui font appel aussi bien à ses talents de médecin qu'à ceux de fin limier. Il est toujours agréable malgré tout, de retrouver toute l'érudition de l'auteure qui transperce à travers son texte. Ce polar historique est en plus un dictionnaire de français, à travers les explications en notes de bas de pages sur l'origine des mots et expressions. C'est un traité d'herboristerie sur l'usage des plantes (utilisées à bon ou mauvais escient) et sur la médecine médiévale, notamment sur les difficultés de la science pour s'attaquer aux dogmes ancestraux et aux diverses croyances. A travers l'expérience de Druon, l'importance de la transmission des connaissances est mise en valeur.



Un 16/20 pour cette immersion au Moyen-âge, le plaisir étant toujours au rendez-vous. J'ai tout de même hâte que l'on aborde enfin la véritable question sur cette pierre mystérieuse. Je tiens à préciser auprès d'éventuels lecteurs intéressés par le côté "polar historique" que l'aspect romanesque prend le pas sur la véritable Histoire et que le contexte réel, comme la traque des Templiers, n'est évoqué qu'en toile de fond.



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Mortagne, bourreau, tome 3 : Le Tour d'aban..

Troisième tome de la série Les enquêtes de M. de Mortagne.





Le livre reprend l'histoire quelques jours après le tome 2 avec d'une part, une enquête de disparition d'enfants dans les tours d'abandon (lieu où les femmes pouvaient abandonner leurs enfants et géré par des ecclésiastiques)... d'autre part, la poursuite de la mission que c'est donné Cadet-Venelle, de prouver l'innocence de Mahaut.



Des trois tomes, celui-ci est plus lent... et traîne un peu à lancer l'intrigue. Dès la fin du tome 2, nous découvrions que Mahaut était en réalité coupable des crimes dont on l'accusait et ... il est assez étrange et déstabilisant de suivre notre héros, Cadet-Venelle dans une enquête où monsieur se met des œillères pour ne pas voir les preuves qui s'accumulent....

L'enquête concernant la disparition des enfants tarde à se mettre en place au début et manque de clarté. On se retrouve avec des enfants abandonnés sciemment, un enlèvement de bébé, des assassinats d'enfants sans lien entre eux et inséré dans l'histoire de manière un peu aléatoire. Certes étrange mais cela ne gâche en rien la qualité du roman.

La relation amicale qui se créé avec le nouveau baili Avre apporte un nouveau souffle au récit : lors des deux premiers tomes, Venelle tentait de maintenir une distance avec ces supérieurs mais ici, la relation est beaucoup plus d'ordre amical, d'égal à égal et de respect mutuel qu'une relation de subordonné.





Comme toujours, on est noyé dans les notes de bas de page !!!

Heureusement que le lecteur est encore libre de les lire ou pas selon ses besoins. Certaines notes étaient redondantes avec les tomes précédents, d'autres n'apportaient pas grand-chose de plus à la compréhension sauf pour apporter une note d'humour.

Par contre, le contexte historique est vraiment détaillé et réaliste. Par moment, je me voyais déambulant dans les rues décrites et croisant certains personnages.

Gros point positif : le final. Je ne sais pas si Andrea H. Japp a prévu une suite mais la manière dont se conclut ce troisième livre laisse cette possibilité. Nous avons en effet une fin digne d'une trilogie mais également pouvant servir de base pour une suite.



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Mortagne, bourreau, tome 1 : Le Brasier de ..

Hardouin Cadet-Venelle est bourreau. Il intervient suite aux procès pour "poser la question" (torturer) ou pour exécuter la sentence décidée par les autorités. Il ne juge pas, ne condamne pas, il ne fait qu’exécuter les sentences.



Hardouin exécute sur le bûcher Marie de Salvin accusée d'avoir proféré des mensonges concernant un viol qu'elle aurait subi et ayant entraîné la mort de son mari en duel divin (celui qui survit est déclaré innocent).

Quelques temps plus tard, dans une taverne, Hardouin entend le "violeur" se vanter d'avoir violé Marie puis d'avoir trompé aisément la justice. Lui, qui pensait n’exécuter que des coupables puisqu'il avait une telle confiance dans la justice (qu'il pensait faite au nom de Dieu) demande qu'on reconnaisse l'innocence de Marie de Salvin et l’autorisation de tuer le violeur. A partir ce cet instant, Hardouin décide de ne plus être seulement un bourreau... mais un enquêteur.

Cela tombe bien... dans un petit bourg, des jeunes enfants sont assassinés et le coupable court toujours. Hardouin décide de mener l'enquête et comprend rapidement que ces crimes sont un élément d'un plan plus vaste visant de hautes personnalités.





Un roman remarquable nonobstant la présence de nombreuses notes de bas de page qui certes, apporte des informations mais qui cassent le rythme de lecture. Andrea H. Japp joue avec les mots en remplaçant des termes modernes par des termes d'époque, ce qui apporte un vrai plus à la lecture.



Le seul point négatif de ce roman : la pauvreté du cadre historique. Nous avons ici un récit relaté de manière dynamique et vivante avec une préférence donné aux dialogues mais, nous n'avons pas de cadre historique clairement défini. De simples allusions par-ci, par-là mais rien permettant de se faire une idée de l'époque.



Un roman addictif puisque la fin du récit nous oblige à nous précipiter sur le second tome, "En ce sang versé" afin de connaître la suite des aventures. ^^
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Barbarie 2.0

Barbarie 2.0 commence par nous faire un état des lieux terrifiant du monde dans lequel partout la criminalité explose. Les faits divers s'étalent à longueur de colonnes dans les journaux. Dans ce contexte, Yann Lemadec, analyste à la Brigade d'Intervention Secondaire au Ministère de l'Intérieur, est chargé d'enquêter sur le meurtre d'un ancien avocat général. Son patron lui demande notamment d'axer son enquête sur la personnalité du Professeur Alexandre Beaujeu, ancienne directrice du service neurologie d'un hôpital lyonnais.



En effet quelques années plus tôt, le fils du médecin avait été torturé et assassiné par une bande de jeunes car il était homosexuel. L'avocat général à l'époque ( celui qu'on venait d'assassiner) avait requis une peine minimale contre les agresseurs. Le patron de Yann est persuadé que le médecin a tué l'avocat général pour se venger. C'est quand il est convoqué le lendemain à la DCRI La direction générale de la Sécurité Intérieure que Yann se rend compte que cette affaire est bien plus compliquée qu'il n'y paraît.



On le voit avec le résumé du livre, le nouveau roman policier d'Andréa H. Japp, une romancière qui connait un vrai succès public depuis un certain nombre d'années mais que je n'avais encore jamais lu, est un peu un patchwork de tous les maux de notre société actuelle :scandales judiciaires, complots pré apocalyptiques, cybercriminalité, malversations financière, le tout sous fond de conversations virtuelles, Andrea H Japp nous montre un monde où la barbarie est partout et dans laquelle la volonté d'éradiquer la violence est quasi nulle voire même car la violence a une vraie finalité pour certains qui en profitent ouvertement.



On pourra reconnaitre un mérite à Andrea H Japp, celui de connaitre son sujet sur le bout des ongles, on voit qu'elle s'est énormément documentée sur tous les cas possibles de violence et même de barbarie, pour écrire son livre, en témoigne le nombre de notes de bas de page en bas de son livre.



Hélas ce côté ultra documenté n'est pas une plus value pour le roman, bien au contraire. Cet empilage de notes sonne un peu artificiel et empeche la fluidité de l'intrigue. L'ensemble parait quand même bien confus, enfonce quelques portes ouvertes, et surtout un peu idéologiquement douteux, même un peu réactionnaires sur certains côtés (sur la question de l'homosexualité notamment).



Barbarie 2.0 apparait surtout plus comme une oeuvre à thèse sur la barbarie qu'une fiction policière digne de ce nom...belle déception qui donne pas forcément envie de connaitre les autres livres de son auteur, mais en même vu le succès que l'auteur a, le fait que les deux chroniqueurs de Baz'art (car on l'a lu tous les deux Michel et moi ,et hélas personne n'a pu le sauver comme ca arrive parfois) n'empechera pas Andrea H Japp de dormir, et tant mieux pour elle..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La croix de perdition

Comme beaucoup j'ai aussi beaucoup pensé au Nom de la rose de Umberto Eco en lisant ce livre. beaucoupp d'éléments s'y rapportent : le moyen âge, l'inquisition, les meutres, et surtout une des héroïnes du nom de Mary de baskerville qui a une intelligence redoutable (un peu comme Guillaume);



un livre très agréable a lire qui apporte beaucoup sur le moyen âge. Une très bonne intrigue qui tient réellement jusqu'au bout du livre. J'ai passé un bon moment de détente et ma curioité a été bien aiguisée.
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Les Mystères de Druon de Brevaux, tome 2 : La..

Ce volume est le second dans une trilogie et, pourtant, même sans avoir lu le premier tome, il est tout à fait possible de s'y retrouver dans l'histoire. Bon, bien entendu, il faut un petit temps d'adaptation avant de pouvoir clairement situer tous les personnages, mais on s'y fait très vite.

Druon/Héluise Fauvel se déguise en homme et parcourt le pays en tant que mire. Cette profession honorable lui permet de s'introduire dans certains milieux qui, autrement lui seraient fermés, mais amène aussi certaines personnes à se confier à lui/elle. C'est ainsi que Druon est amené à résoudre trois meurtres.

La première victime est Martin Borée, un mercier avare et pas spécialement sympathique. La seconde victime est un jeune moine de l'Abbaye de la Sainte Trinité de Thiron. Enfin, la troisième victime est le secrétaire du bailli de Nogent-le-Rotrou. A priori, aucun lien ne permet de relier ces trois meurtres et, pourtant, Druon va parvenir à trouver un assassin commun...

Druon est donc retardé dans sa quête qui consiste à comprendre pourquoi son père a été torturé et trahi avant de mourir. Mais on ne s'en plaint pas, car son passage par Thiron et Nogent-le-Rotrou est l'occasion d'une belle enquête au cours de laquelle on se rend compte à quel point le jeune mire est intelligent. Etonnant, quand on se rappelle que Druon est en réalité une jeune fille, normalement destinée à apprendre à tenir sa maisonnée et à trouver un mari. Mais son père, Jehan Fauvel, était apparemment un homme en avance sur son temps et a décidé de lui apprendre son art de mire. Bien lui en a pris !



Tout m'a plu dans ce polar historique. L'ambiance est agréable et nous plonge en plein Moyen Âge. Les personnages sont extrêmement soignés et assez complexes pour devenir passionnant. Les nombreuses notes de bas de page permettent de mieux comprendre la vie et les moeurs des gens de l'époque. Ainsi, plusieurs remèdes traditionnels de l'époque sont expliqués par l'auteure, qui n'hésite pas non plus à partager ses connaissances historiques dans des domaines aussi variés que la gastronomie, la géographie ou la théologie. Loin de ralentir la lecture du récit, ces notes permettent une véritable immersion dans le texte : on a tout à fait l'impression de chevaucher en compagnie de Druon et de Huguelin, son jeune apprenti.

C'était mon premier polar historique d'Andrea Japp, mais certainement pas le dernier.

P.S. : Un grand merci à Anne pour ce prêt.
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La Dame sans terre, Tome 4 : Le combat des ..

Comment ça ? Un quatrième tome pour une trilogie ? En même temps vu la façon dont cela se terminait, c’était quasiment inévitable.

Une suite bien menée, qui s’accroche bien à la première série, malgré une inexactitude, ou plutôt à mon sens une mauvaise explication : à la fin du 3ème tome, Mathilde était annoncée comme s’étant échappée du couvent où son oncle s’en était débarrassé, emportant avec elles des reliques et les sœurs ne s’étaient pas inquiétées d’elle vu la mauvaise volonté évidente qu’elle mettait à rejoindre leurs rangs.

Au début du 4ème tome, Aude de Neyrat vient rendre visite à la jeune fille et organise son évasion. Mais temporellement j’ai trouvé que ce n’était pas très bien coordonné avec la fin du précédent tome.

Malgré tout cet ultime opus était nécessaire et se glisse à merveille dans la lignée de la trilogie. Enfin les ennemis d’Agnès et Clément/Clémence/Adèle (je ne sais plus comment l’appeler…) auront la fin qu’ils méritent.

Le comte sera d’abord inquiété par l’inquisition mais cette épreuve lui permettra enfin d’accéder à tous les secrets qu’Agnès lui a cachés.

En même temps la quête du chevalier hospitalier de grâce et de Justice Francesco de Leone n’a pas encore abouti puisqu’il n’a pas retrouvé Clément, ni le moine de Vallambrosa et que pour lui aucun enfant femelle n’est né de sa Belle Dame… y aurait-il un 5ème tome de prévu ?

Un gros souci toutefois : ce tome est truffé de rappels constant des 3 premiers afin de compenser une éventuelle perte de mémoire, ce qui le rend longuet par moment, voire répétitif.

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Diane Silver, tome 1 : Dans la tête, le venin

Tarte !

C'est le premier mot qui me vient à l'esprit pour ce bouquin.



Vide !

C'est le second.



Notice pharmaceutique ou de montage IKEA pour l'écriture, c'est le troisième.



Bref, c'est nul et non avenu.



Au départ un homicide moche dans le sud de la France. Par qui, pourquoi, mobile, raison, motivation, police, suite, arrestation ? Rien ne sera dit de plus dans le roman. Alors, c'est sûr frustration! Qu'est-ce, rendez l'argent, sauf que tu l'as emprunté à la bib, c'est vrai, j'oubliais, où avais-je la tête ? Même, haro sur la mère Japp quand même, pour qui elle nous prend des fois.

On l'aura compris j'ai pas aimé et si je suis allé jusqu'au bout c'est parce que j'attendais page après page quelque chose, un semblant d'intrigue, de l'émotion, un intérêt mais nada, nichts, que dalle, juste du remplissage, écrire pour écrire ou écrire très mal pour écrire très mal.

Ancienne psy puis profileuse au FBI après l'assassinat de sa fille, précédé d'une descente grave aux enfers, dope, prostitution, etc., Diane hait les hommes et surtout ses supérieurs en qui elle voit un ramassis de crétins - ils sont dépeints comme tels - machos et vicieux. Elle vit son boulot à sa guise et ne répond à personne de ses actes. Son but retrouver l'assassin de sa fille.

Elle rencontre un aussi fêlé qu'elle, richissime, une sorte de vengeur masqué qui traque les tueurs en série et les tue puis écorche leur visage. Doué en tout, il passe au travers des mailles des filets policiers sauf, bien entendu, celui de la profileuse et ils passent un deal, tu trouves l'assassin de ma fille et je te balance les tueurs en série, enrichissant s'pas ?

Et c'est la fin du livre, sauf que pour en arriver là il y a plein de remplissage : joli piscine, mets raffinés, bla-bla, j'en passe et des meilleures.



Au fait Andrea H Japp est traductrice officielle, depuis l'affaire Benton des oeuvres de P. Cornwell, je ne veut pas accuser avec légèreté mais il me semble que les bouquins de cette dernière sont quelque peu en décrépitude. Juste comme ça en passant.



On peut passer son chemin sans perdre sa dignité.
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La saison barbare

Léonora tient un petit restaurant près de Boston avec une amie. Elle a survécu à un passé difficile grâce à l'amour exclusif pour sa fille Marie. Mais un jour un appel téléphonique de Paris où cette dernière exerce le métier de journaliste lui apprend qu'elle a été retrouvée morte dans sa baignoire, sous l'emprise de barbituriques et d'alcool. Pour la police le suicide ne fait aucun doute. Sans son ultime raison de vivre, Leonora s'effondre et renoue avec ses vieux démons. Mais le coup de fil d'une voisine de Marie lui laissant entendre que la jeune fille n'était pas seule la veille de sa mort va lui donner à nouveau la rage de se battre. Pour elle, le meurtre est évident et elle s'envole pour Paris afin d'en trouver les preuves et le motif.



Je poursuis ma découverte d'Andrea H. Japp. J'ai particulièrement adoré sa série historique "La Dame sans terre". Je reste plus mitigée sur ses polars et ce titre ne restera pas longtemps dans ma mémoire. J'en ai aimé l'aspect psychologique avec l'intensité dramatique du deuil d'une mère de son unique enfant, admirablement traitée. J'ai également aimé la façon dont nous est dévoilé le passé de Léonora, au fil des chapitres, au fur et à mesure qu'elle mène l'enquête. C'est un personnage admirable qui a dû faire preuve d'énormément de volonté et de courage pour échapper à une vie de misère. Son retour en France, où elle a vécu une enfance plus que difficile, va lui remettre en mémoire des évènements qu'elle aurait voulu oublier, mais aussi quelques belles rencontres qui lui ont permis de résister.

Par contre, le côté polar m'a beaucoup déçue ainsi que le dénouement. Je n'ai pas vraiment cerné la dualité du personnage de Francis Casadei. De plus et ce n'est pas la première fois que j'en fais le reproche, le style alambiqué de l'auteure a compliqué inutilement la compréhension de l'histoire. Une lecture qui pour moi, ne mérite qu'un 10/20.
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Les Mystères de Druon de Brevaux, tome 2 : La..

Le père d'Héloïse, médecin, est mort dans les geôles de l'inquisition. Héloïse est menacée. Afin de mener l'enquête sur la mort de son père, Héloïse devient le Mire (médecin) chevalier Druon de Brévaux. Pour le Pape, le Roi, et les derniers représentants des Druides, Héloïse est la clé d'importants secrets, gages de pouvoir, que chacun convoite sans en connaitre la réelle teneur. Le périple d'Héloïse, jusqu'à son dénouement l'amènera à participer à différente enquêtes policières. Seigneurs, baillis, chevaliers du temple, mouches (espions), Inquisiteurs et Druides jalonneront son chemin.

Les amateurs de romans historiques pourraient être déçus, malgré les notes de l'auteur cette suite romanesque survole mais n'approfondie pas, à considérer comme une entrée plus qu'un plat principale.Néanmoins l'intrigue et particulièrement bien construite et tiens en haleine de bout en bout. Mes inquiétudes en début de lecture quant au caractère mystique autour des derniers représentants des Druides (inquiétudes liées à mes goûts personnels) ont été effacée car ne prenant pas le dessus sur l'intrigue générale.Cela reste un agréable moment de lecture et un bon divertissement.
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Mortagne, bourreau, tome 2 : En ce sang versé

Second opus mettant en scène Hardouin Cadet-Venelle.





Après avoir décidé de ne plus être un bourreau exécutant les sentences, mais une sorte de justicier traquant les injustices, Hardouin Cadet-Venelle est mandé par son sous-bailli Arnaud de Tisans de l'accompagner à l'abbaye de Clarets où sa fille a été découverte assassinée. Hardouin accepte, mais aussi pour une autre raison : la soeur de Marie de Salvin, Mahaut a été arrêtée dernièrement et accusée d'enherbement (empoisonnement). [Voir pour comprendre le tome 1 : Le brasier de la Jusctice].



Au fil du récit, les découvertes que vont faire Hardouin et Arnaud de Tisans sur Henriette sa fille assassinée risque de faire plus de mal que de bien. La jeune moniale semblait cacher de nombreux secrets.....





Ce second volume reprend l'histoire quelques semaines après le premier tome. Nous retrouvons Hardouin le bourreau qui cette fois-ci va devoir travailler avec son "chef". Très vite, la relation de vassal à subordonné disparait au profit d'un semblant d'amitié suite aux différentes découvertes. Une histoire mêlant à la fois quête personnelle et complot historique touchant le royaume de Bretagne.





Comme toujours, le bémol de cette série vient des trop nombreuses notes en bas de page, d'un manque de cadre historique puissant. Ce second tome manque également de la dynamique du premier. Les personnages tournent beaucoup en rond alors que dans le premier, nous avions un personnage plus actif, allant au-devant des choses.





Ce second volume se termine sur la rencontre entre Hardouin et Mahaut et laisse présager de nombreux rebondissements. Bref, il va encore falloir se plonger dans le prochain tome pour enfin connaître la fin de cette histoire ^^
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