À la fin des années quarante, l'état de santé de Frida Kahlo s'était beaucoup aggravé. En 1950, elle dut rentrer à l'hôpital ABC de Mexico pour neuf mois (ill. p. 90). À cause de la mauvaise irrigation sanguine de sa jambe droite, quatre orteils du pied avaient noirci, et l'amputation fut envisagée. Elle avait également de plus en plus de problèmes avec sa colonne vertébrale. Après une seconde opération, il y eut une inflammation qui finit par rendre inévitable une autre opération de la colonne vertébrale. C'est seulement en novembre, au bout de la sixième opération sur un total de sept, quelle fut de nouveau capable de peindre quatre à cinq heures par jour. Un chevalet spécial fut fixé au lit, de sorte qu'elle pouvait peindre couchée sur le dos.
(p. 81)
On me prenait pour une surréaliste. Ce n'est pas juste. Je n'ai jamais peint de rêves. Ce que j'ai représenté était ma réalité.
il cherche à faire ressortir les caractéristiques fondamentales des personnes et souligne parfois de façon expressionniste certaines parties du corps comme c'est le cas dans une toile étonnante portrait de Lupe marin où il représente son ex-femme devant un miroir, motif qui lui est cher et qui revient souvent dans ce groupe d'œuvres.
Je dois lutter de toutes mes forces pour que le peu de positif que me permet mon état physique serve aussi la révolution, la seule vraie raison de vivre. (Frida Kahlo)
l'artiste n'est pas seulement apprécié par les amateurs américains qui, depuis la fin des années vingt achètent ses portraits d'enfants mexicains, mais, dans les années cinquante, ce sont surtout les Mexicains fortunés qui lui commandent les portraits de leurs femmes et de leurs enfants.
son amour pour les cultures anciennes de son pays lui donnent l'idée de construire un bâtiment monumental sur le modèle des pyramides aztèques.
la série des peintures murales qui porte le titre L'industrie de détroit compte aujourd'hui aux états unis au nombre des plus remarquables œuvres monumentales de ce siècle. elles sont la synthèse des impressions glanées par le peintre lors de son étude des installations industrielles de la famille Ford, et surtout des usines de Rouge River.
Mon style naquit comme un enfant, avec cette différence que la gestation, douloureuse, a duré trente-cinq ans. (Diego Rivera)
après ces créations, à la recherche d'un langage qui réunisse des éléments cubistes et futuriste, il crée vers la fin des années 1913, une toile majeure, la femme à la fontaine. Dans cette oeuvre, comme dans la plupart qui suivront, il utilise une palette de couleurs brillantes, plutôt inhabituelle chez ses contemporains cubistes.
Je dessine n’importe quoi, sauf ce que je veux, j’ai poussé un hurlement de rage, mais je n’ai rien obtenu de bon.