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3.35/5 (sur 372 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Ratisbonne , le 21/03/1962
Biographie :

Andrea Maria Schenkel est une femme de lettres de langue allemande.

Elle est surtout connue pour son premier livre, "La ferme du crime" ("Tannöd", 2006). Le roman décrit l'histoire vraie de l'assassinat d'une famille entière de fermiers dans le hameau bavarois de Hinterkaifeck.

Une adaptation théâtrale est mise en scène au Tiroler Landestheater à Innsbruck (Autriche) en mars 2008 puis au Staatsschauspielhaus à Dresde (Allemagne) en avril 2008. Il a été adapté au cinéma en 2009.

Son deuxième livre, "Un tueur à Munich : Josef Kalteis" ("Kalteis"), l'histoire d'un tueur en série dans le Munich des années 1930, a été publié en 2007 en Allemagne.

Schenkel est lauréate du "Deutscher Krimi Preis" à deux reprises (en 2007 pour "La ferme du crime" et en 2008 pour "Un tueur à Munich") et du "Friedrich Glauser-Preis" en 2007.

"Finsterau" (2015) est son quatrième roman. En 2016, elle publie "Le bracelet" ("Als die Liebe endlich war").
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Interview mit Andrea Maria Schenkelam 24.09.2007 in München


Citations et extraits (91) Voir plus Ajouter une citation
Marie est venue m'aider à la maison parce que je tenais plus sur mes jambes.Mes jambes,ça fait longtemps qu'elles me portent plus.Quand on se fait vieux,il y a beaucoup de choses qui ne veulent plus,pas seulement les jambes.Comme le répétait ma mère, c'est moche de vieillir,croyez-moi,c'est moche. (P 22)
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Andrea Maria Schenkel habite un petit village près de Ratisbonne en Bavière avec son mari médecin et leurs 3 enfants. Selon un journaliste allemand, avant dans le village on désignait l'auteure comme "la femme du toubib", maintenant avec son succès littéraire, il est devenu "le mari de l'écrivaine".
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"Le passé ne disparaît jamais " ...

"La mort déploie ses ailes. "
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Quand je suis partie, il a dit qu'il me tuerait s'il me retrouvait. Il m'a envoyé deux de ses copains qui m'ont suivie. Luck est capable de tout, et tous ses amis sont de la même trempe. A la fin, j'avais peur d'être seule avec lui, et aujourd'hui encore, j'appréhende de le croiser. C'est un sentiment dont je ne me débarrasserai plus jamais.
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Elle a toujours été "une fière", et son père aussi. Ils parlaient qu'avec ceux qui leur revenaient. Ca m'étonne que quand ils allaient à l'église, le dimanche, les saints leur aient pas tourné le dos.
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J’ai passé le premier été d’après-guerre chez des parents éloignés, à la campagne.
Au cours de ces semaines, le village m’était apparu comme un îlot de calme. L’un des derniers lieux épargnés par cette violente tempête que nous venions de traverser.
Des années plus tard, alors que la vie était revenue à la normale et que cet été n’était plus qu’un heureux souvenir, j’ai retrouvé mon village dans les pages d’un journal.
Il était devenu le « village meurtrier » et , dès lors, je n’ai plus cessé de penser à ce qui était arrivé.
En proie à des sentiments mêlés, j’ai décidé de m’y rendre à nouveau. Ceux que j’y ai rencontrés ont accepté de me parler du crime. De parler à quelqu’un d’à la fois étranger et familier. Qui ne resterait pas, qui écouterait puis repartirait comme il était venu.
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Pourquoi quelqu'un tue tout le monde ? Pourquoi il tue ce qu'il aime ? Anna, on ne peut tuer que ce qu'on aime.
Tu sais toi, Anna, ce qui se passe dans la tête des gens ? Tu le sais ? Est-ce que tu peux voir dans les têtes, dans les coeurs ? Moi, je suis resté enfermé toute ma vie, enfermé.
Et tout d'un coup, un nouveau monde s'ouvre à moi, une nouvelle vie. Tu sais ce que c'est ?
Je te le dis, on est tout seul toute sa vie. On naît seul et on meurt seul. Et entre les deux, j'étais prisonnier de mon corps, prisonnier de mon désir.
Je te le dis, il y a pas de Dieu dans ce monde, il y a juste l'enfer. Et l'enfer, il est sur terre, dans nos têtes, dans nos coeurs.
Le démon est en chacun de nous et chacun peut le faire sortir à tout moment.
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L’hiver, cette année, refuse de céder la place au printemps. Il fait beaucoup plus froid que d’ordinaire en cette saison. Depuis début mars, il ne cesse de pleuvoir ou de neiger. La grisaille des brouillards matinaux ne s’efface même pas au cours de la journée.
Mais voilà que le vendredi matin le ciel commence enfin à s’éclaircir. Les nuages sombres se dissipent un peu. De temps en temps, la chape de nuages se perce même tout à fait. Les premiers rayons de soleil printanier se fraient timidement un chemin au travers.
A la mi-journée, cependant, le ciel s’assombrit à nouveau, et il recommence à pleuvoir dans l’après-midi.
Il fait soudain tellement sombre qu’on a l’impression que le jour tombe déjà, cédant place à la nuit.
Deux silhouettes, toutes de noir vêtues, s’avancent dans cette lumière trouble. Elles se dirigent tout droit vers l’une des fermes. L’une pousse un vélo, l’autre porte un sac à dos. Le paysan, qui vient juste de sortir de la maison pour aller dans l’étable, lâche son chien, par précaution. Ce n’est que lorsqu’elles sont presque arrivées à la ferme qu’il voit que ces deux silhouettes sont des femmes.
Il siffle son chien. Le tient par le collier.
L’une des deux femmes, celle qui porte le sac, demande son chemin. Elles veulent se rendre à la ferme de la famille Danner, à Tannöd. Disent s’être égarées à cause de cette pénombre. Peut-il les aider, connaît-il le chemin ?
“Là-bas, après le dernier champ, à gauche dans la forêt. Pouvez pas la manquer”, répond-il.
Les deux femmes se remettent en route. L’homme rattache son chien, sans plus leur prêter attention.
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Tout ce que je peux faire, c'est espérer que ce pauvre excentrique soit gracié. Mais vous savez ce qui me ronge, dans cette affaire, mon cher Huther? C'est que tout le monde a menti, que tout le monde ai été trompé.
Clara, Hubert, tout le monde. Et finalement, ce qui me fait le plus mal, la justice elle-même.
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[…] Quand Loïs et mon mari sont revenus à la ferme, ils ont rien eu besoin de me raconter. De loin déjà, à la façon dont ils marchaient, j’ai compris qu’il avait dû se passer quelque chose de terrible. Quand ils se sont assis dans la salle à manger, tous pâles, j’en ai été convaincue. On pouvait lir l’horreur sur leurs visages. Dans les nuits qui ont suivi, mon mari s’est souvent réveillé en sursaut. La vision de ces morts ne lui laissait pas de répit.
On a du mal à imaginer qu’une chose pareille arrive chez nous. Mais que Danner soit pas mort dans son lit, ça m’étonne pas plus que ça.
Il faut pas dire du mal des morts, c’est pour ça que j’aime pas parler d’eux. Vous savez, on vit dans un petit village. les commérages vont bon train, je préfère pas trop en dire.
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