Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Berlin , 1959
Né(e) à : Berlin , 1959
Biographie :
Andreas Blühm a grandi à Brême et a étudié l'histoire de l'art à l'Université de Tübingen et à l'Université libre de Berlin.
Après avoir effectué son stage au Musée d'art et d'histoire culturelle de la ville de Lübeck, il a travaillé comme directeur d'exposition au Musée Ostdeutsche Galerie Regensburg de 1990 à 1993.
De 1993 à 2005, il a travaillé au Musée Van Gogh d'Amsterdam où il y organise des expositions et publie comme co-auteur le livre « Le choix de Vincent : Le musée imaginaire de Vincent Van Gogh ».
De 2005 à 2012, il a dirigé le Wallraf-Richartz-Museum & Fondation Corboud à Cologne.
Le 1er septembre 2012, il prend la direction du musée Groninger.
Il est professeur agrégé d'histoire de l'art à l'Université de Groningue depuis septembre 2016.
Andreas Blühm est l'auteur et l'éditeur de nombreux essais et catalogues d'exposition. Ses publications couvrent des sujets historiques de l'art du Moyen Âge à nos jours, l'histoire culturelle et la muséologie.
+ Voir plusAndreas Blühm a grandi à Brême et a étudié l'histoire de l'art à l'Université de Tübingen et à l'Université libre de Berlin.
Après avoir effectué son stage au Musée d'art et d'histoire culturelle de la ville de Lübeck, il a travaillé comme directeur d'exposition au Musée Ostdeutsche Galerie Regensburg de 1990 à 1993.
De 1993 à 2005, il a travaillé au Musée Van Gogh d'Amsterdam où il y organise des expositions et publie comme co-auteur le livre « Le choix de Vincent : Le musée imaginaire de Vincent Van Gogh ».
De 2005 à 2012, il a dirigé le Wallraf-Richartz-Museum & Fondation Corboud à Cologne.
Le 1er septembre 2012, il prend la direction du musée Groninger.
Il est professeur agrégé d'histoire de l'art à l'Université de Groningue depuis septembre 2016.
Andreas Blühm est l'auteur et l'éditeur de nombreux essais et catalogues d'exposition. Ses publications couvrent des sujets historiques de l'art du Moyen Âge à nos jours, l'histoire culturelle et la muséologie.
Source : wikipédia
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Andreas Blühm et Stephen White : La photographie et le rêve américain 1840-1940
Depuis Monument Valley, en Arizona, Olivier BARROT présente le livre de Andreas BLUHM et Stephen WHITE "La photographie et le rêve américain 1840-1940", édité par Marval. Banc-titre de photographies, pages du livre. Dans le paysage de Monument Valley, un Indien Navajo chante un chant traditionnel.
+ Lire la suite
Citations et extraits (3)
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Lettre à Théo du 28 mai 1888
C’est drôle qu’un de ces soirs ci à Montmajour j’ai vu un soleil couchant rouge qui envoyait des rayons dans les troncs et feuillages de pins enracinés dans un amas de rochers, colorant d’orangé feu les troncs et les feuillages tandis que d’autres pins sur des plans plus reculés se dessinaient bleu de Prusse sur un ciel bleu-vert tendre, céruléen. C’est donc l’effet de ce Claude Monet. C’était superbe. Le sable blanc et les gisements de rochers blancs sous les arbres prenaient des teintes bleues.
C’est drôle qu’un de ces soirs ci à Montmajour j’ai vu un soleil couchant rouge qui envoyait des rayons dans les troncs et feuillages de pins enracinés dans un amas de rochers, colorant d’orangé feu les troncs et les feuillages tandis que d’autres pins sur des plans plus reculés se dessinaient bleu de Prusse sur un ciel bleu-vert tendre, céruléen. C’est donc l’effet de ce Claude Monet. C’était superbe. Le sable blanc et les gisements de rochers blancs sous les arbres prenaient des teintes bleues.
Lettre de Vincent à sa sœur Willemien, le 14 septembre 1888
Ma maison ici est peinte en dehors en jaune beurre frais à volets verts cru, et elle est en plein soleil sur la place où il y a un jardin vert, de platanes, de lauriers roses, d’acacias. En dedans elle est toute blanchie à la chaux et le sol est en briques rouges. Et le ciel bleu intense dessus. Là-dedans je peux vivre et respirer, moi, et réfléchir et peindre. Et il me semble que j’irais plus loin dans le Sud plutôt que de remonter vers le nord puisque j’ai trop grand besoin de la forte chaleur pour que mon sang circule normalement. Ici je me porte bien mieux qu’à Paris.
Ma maison ici est peinte en dehors en jaune beurre frais à volets verts cru, et elle est en plein soleil sur la place où il y a un jardin vert, de platanes, de lauriers roses, d’acacias. En dedans elle est toute blanchie à la chaux et le sol est en briques rouges. Et le ciel bleu intense dessus. Là-dedans je peux vivre et respirer, moi, et réfléchir et peindre. Et il me semble que j’irais plus loin dans le Sud plutôt que de remonter vers le nord puisque j’ai trop grand besoin de la forte chaleur pour que mon sang circule normalement. Ici je me porte bien mieux qu’à Paris.
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Lettre de Vincent à sa sœur Willemien, vers le 29 avril 1889
Sur son tableau du Docteur Rey, 1889, Pushkin Museum of Fine Arts, Moscou
La religion me fait tant peur depuis déjà tant d’années. Par exemple sais tu déjà que l’amour n’existe peut-être pas précisément comme on se l’imagine ; l’interne ici, le plus brave homme qu’il soit possible de s’imaginer, le plus dévoué, le plus vaillant, un coeur chaud et mâle, s’amuse quelquefois à mystifier les bonnes femmes en leur racontant que l’amour est aussi un microbe. Quoiqu’alors les bonnes femmes, et même quelques hommes, jettent alors de hauts cris, cela lui est bien égal et il est imperturbable sur ce point.
Quant à s’embrasser et tout le reste qu’il nous plaise d’y ajouter, que ce soit là un acte d’un ordre naturel comme de boire un verre d’eau ou de manger un morceau de pain, certes il est assez indispensable de s’embrasser sinon il arrive des désordres graves.
Lettre de Vincent à sa sœur Willemien, vers le 29 avril 1889
Sur son tableau du Docteur Rey, 1889, Pushkin Museum of Fine Arts, Moscou
La religion me fait tant peur depuis déjà tant d’années. Par exemple sais tu déjà que l’amour n’existe peut-être pas précisément comme on se l’imagine ; l’interne ici, le plus brave homme qu’il soit possible de s’imaginer, le plus dévoué, le plus vaillant, un coeur chaud et mâle, s’amuse quelquefois à mystifier les bonnes femmes en leur racontant que l’amour est aussi un microbe. Quoiqu’alors les bonnes femmes, et même quelques hommes, jettent alors de hauts cris, cela lui est bien égal et il est imperturbable sur ce point.
Quant à s’embrasser et tout le reste qu’il nous plaise d’y ajouter, que ce soit là un acte d’un ordre naturel comme de boire un verre d’eau ou de manger un morceau de pain, certes il est assez indispensable de s’embrasser sinon il arrive des désordres graves.
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