Grambois
Le village est serré dans les limites de ses anciens remparts dont subsistent quelques vestiges. Village pittoresque, perché à 370 m sur un coteau escarpé qui domine la vallée de l'Eze. Il devint fortifié entre le VIII e et le X e siècle. Aujourd'hui c'est un village tranquille dans son écrin de verdure. Yves Robert y tourna des scènes de "La gloire de mon père".
Venu d'Inde, le melon a trouvé autour de Cavaillon, dès le XVe siècle, un terroir propice à son développement. Déjà apprécié par Mazarin, le duc de Guise et les papes avignonnais, puis par Alexandre Dumas qui offrit son oeuvre à la bibliothèque de la ville... en échange d'une rente de 12 melons par an, le melon est bien le roi de Cavaillon ! Une confrérie entretient l'image de ce symbole de l'agriculture locale.
Le Luberon
Entre la Durance et le Calavon, le Luberon est cette terre de sortilèges chantée par Henri Bosco, cette montagne secrète au pied de laquelle Albert Camus a choisi de dormir pour l'éternité. Elle traverse le pays d'Apt, terre de l'ocre, des cerisiers, des lavandes, puis s'abaisse vers la Durance pour rejoindre le riche verger et le vignoble du pays d'Aigues, le pays des eaux.
Lourmarin est l'un des lieux où souffle l'esprit, la tolérance. Les cloches du temple et celles de l'église se répondent sans acrimonie. C'est ce que ressentait sans doute Albert Camus qui vient y vivre.
La Durance est dans la plaine comme une branche de figuier. Souple, en bois gris, elle est là sur les près et les labours, tressée autour des islettes blanches
Jean Giono, Manosque-des -Plateaux