Ils n’ont connu que deux défections : un ancien premier ministre et une ex-maire de Paris ont fui en direction de l’Espagne. Capturés par une tribu de Touaregs, ils ont été libérés en échange de trois bidons d’huile d’olive. Et la plasticité avec laquelle les destins se restauraient dans cette nouvelle Libye a, encore, produit un effet salutaire : les deux fuyards ont créé un studio de cinéma et lancé une série picaresque, vite devenue culte : « L’Auberge catalane » …