Nous avons transformé les livres d'histoire en fictions et devons maintenant recourir à la fiction pour raconter l'Histoire. Etrange paradoxe. Une chance qu'il nous reste le roman...La littérature doit prendre de la hauteur, or, mon récit ne parvient pas à s'extraire de l'Histoire, et je m'embourbe inéluctablement dans les faits, quand je voudrais les traverser et les laisser derrière moi.