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Critiques de Andrew Michael Hurley (33)
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Les Mortes-Eaux

Ne vous attendez pas à une histoire trépidante, à un suspense haletant, ni à de l’action, ce roman prend clairement son temps pour nous amener au bout d’une intrigue qui flirte avec l’univers gothique.

L’histoire se passe dans les années 70 en Angleterre, mais pourrait se dérouler des centaines d’années plus tôt, le temps semble n’avoir que peu de prise sur les personnages et sur l’histoire qui s’y déroule.

Un groupe de pèlerins accompagnés d’un jeune prêtre se rend dans un village isolé pour une retraite spirituelle, car tous attendent un miracle. Ils espèrent que Dieu entendra leurs prières et changera la vie d’Andrew, un jeune homme handicapé mental.

C’est Tonto, son jeune frère qui nous raconte cette histoire, il nous raconte cette fameuse semaine de pèlerinage, car elle a effectivement bouleversé la vie de bien des gens.

J’ai savouré chaque page de ce roman, j’ai observé les divers participants, j’ai constaté leurs attentes peut-être insensées, peut-être pas, j’ai vu ce que la foi pouvait apporter à certains, ce que leurs croyances les plus ancrées pouvaient les pousser à faire et à accepter.

J’ai compris à quel point ils avaient peur de l’inconnu, à quel point ils s’accrochaient à des rituels, à des façons de faire et de penser et combien ils redoutaient tout ce qui leur était étranger.

J’ai particulièrement aimé la fin, qui apporte une réponse quant aux faits concrets qui se sont déroulés à l’époque mais nous laisse décider nous-mêmes de l’origine de ces faits.

Un roman à l’ambiance sombre, humide et visqueuse comme du brouillard au dessus d’une étendue d’eau morte, et sans que le malaise soit clairement identifiable ni qu’on sache d’où vient réellement la menace.

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Le jour du diable

Il y a des périodes où on n'accroche pas avec les livres qu'on tente de lire.

Soit parce qu'on n'a pas la tête à ça, soit parce que le bouquin n'est pas terrible, soit parce qu'on vient de finir un roman extra et qu'ensuite, on a du mal à trouver quelque chose qui nous happe autant.

Bref, depuis une semaine, j'enchaîne les déceptions, avec des livres que je commence et qui m'ennuient très vite.

Celui-ci me tentait, avec son côté un peu gothique, mystérieux, avec une partie peut-être surnaturelle....

Mais au bout d'une centaine de pages, je renonce, je ne suis pas attachée aux personnages, le rythme est plat, l'intrigue ne démarre pas....
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Le jour du diable

Les romans noirs et moi c'est une histoire complexe, j'aime très peu de ceux-ci étant difficile et la dès le début au niveau du récit j'ai senti que cela n'allait pas me convenir.



Et pourtant la quatrième de couverture évoquant une ambiance complètement mystique m'avait accroché et les avis peu nombreux ont fait le reste.



Mais dès le début du récit je suis resté complètement hermétique au récit un jeune couple John et sa femme viennent dans les Endlands pour assister à l'enterrement du "Vieux" qui a vécu la-bas 86 ans, très rapidement John tente de reprendre ces marques dans cette vie plutôt rude à gérer le troupeau de mouton avec son père.



Le Diable laissant son empreinte dans cette vallée entre le Blizzard et les différentes pathologies qui sont présentes dans celle-ci et qui semblent se transmettre de l'homme à l'animal et vice versa.



Arrive le fameux jour du Diable ou il se passe certaines scènes étranges pour les gens qui ne sont pas de la région comme la femme de John, il y a pourtant un secret dans ce récit qui devrait dynamiser le récit mais cela n'est pas le cas.



J'ai subi cette lecture qui est vraiment un roman d'atmosphère ou l'on rentre dedans rapidement (malgré la langueur du récit) ou l'on reste hermétique à celui-ci ce qui fut mon cas.
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Les Mortes-Eaux

Alors j'ai franchement hésité entre 1 et 2 étoiles pour celui-là.. Disons que vu que je l'ai finalement terminé non sans mal, je lui mets 2, parce que j'ai bien aimé le père Bernard et les deux gosses allez.. J'ai longuement hésité à l'acheter mais vu qu'il n'y avait rien d'autre qui me semblait bien, j'ai finalement décidé et j'avoue m'être fait avoir par trois choses : le premier de couverture macabre, le quatrième de couverture qui franchement est comme une excellente bande-annonce d'un film bien naze et surtout, surtout.. Je vais arrêter une bonne fois pour toutes d'écouter cet illuminé de Stephen King sous coco qui marque et je cite sur la couverture même "Les Mortes-Eaux n'est pas seulement un bon livre, c'est un grand livre. Un roman incroyable." Alors ce n'est pas la première fois que je me fait avoir par lui, il avait également écrit un super commentaire sur Ghost Story de Peter Straub qui est en fait lui-même espèce de vieux narcissique, livre que je n'ai jamais pu finir car je n'y comprenais rien à rien. Je vais donc arrêter d'écouter ce mec qui est complètement à l'ouest ; je comptais réessayer King mais ça me mets tellement les glandes de m'être fait avoir encore une fois qu'il peut aller se mettre Ça dans son Carnet Noir en pleine attraction de Joyland alors que Mr. Mercedes colle une gifle à un Sale Gosse dans la Brume. Alors le livre justement, et ben on s'emmerde! Il ne se passe RIEN, contrairement à ce que le synopsis pourrait le laisser penser, ce n'est pas même un roman noir et encore moins un roman incroyable, Stephen. On y suit des personnages mais qui sont-ils? Pas de présentation, vous allez devoir tout seul déduire que ah mais lui c'est le frère de lui, mais en fait elle c'est sa mère et l'autre là son mari.. En fait, vous allez être un joyeux participant d'un pèlerinage par une bande de culs bénis avec la mentalité du siècle dernier. Ensuite, rien compris au final, à ce qu'il s'est réellement passé avec le gosse fatigué ; je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous gâcher la surprise de comprendre quelque chose de pas surprenant, à la fin du bouquin. On a des doutes, on pense comprendre mais rien de vraiment spécifique et la fin en elle-même, l'histoire d'un coup de feu ou de meurtre quelques années plus tôt qu'on se remémore dans le présent c'est-à-dire des années plus tard.. Vous n'y comprenez rien? Mieux vaut vous y habituer, l'auteur vous renvoie au présent, à l'imparfait et au conditionnel en plein milieu d'un chapitre sans même sauter une ligne. Même le Sunday Express à l'arrière du bouquin préfère vous parler du paysage et de la nature plutôt que d'essayer de filer un avis positif. Non en fait vous savez quoi? Rien qu'en écrivant ça m'énerve, je vais virer la seconde étoile et n'en laisser qu'une parce que j'aime bien le prêtre et les gosses.

Et puis Stephen King me gonfle.
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Le jour du diable

Ce livre m’a fait passé par des moments de sensations assez intenses, il a réveillé des peurs anciennes, des superstitions, des inquiétudes que je n’aurai pas pu imaginer en le débutant. La plume de l’auteur donne au texte une profondeur qui est intensifiée par l’ambiance qui devient de plus en plus pesante et parfois même angoissante. Le lecteur sent que quelque chose plane au dessus de ces landes, de cette ferme, de cette famille qu’il suit sur trois générations. Le diable, nommé également le malin, peut se manifester sous de nombreuses formes, est-il dans ces pages ou n’est-ce qu’une croyance que la famille Pentecost s’entête à mettre en avant afin de justifier les malheurs qui frappent et ont frappé les troupeaux et les hommes des Endlands.



Quelques moments bien inquiétants, je vous le disais plus haut, quelques lames glacées dans le dos, me concernant, quelques fois la suggestion, le doute qui plane, suffit à faire peur et à mettre en première ligne nos peurs les plus anciennes et les plus irrationnelles.
Lien : https://livresque78.com/2020..
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Les Mortes-Eaux

Les mortes-eaux. Un titre bien mystérieux, une couverture sombre, un bandeau/conseil de Stephen King, il n'en fallait pas plus pour titiller ma curiosité. Mais alors que je me jetais à corps perdu dans ce récit, je me suis quelque peu perdu entre ses pages. Pourtant, tout avait si bien commencé ! Angleterre, Tonto se remémore l'été dans les années 70 où sa vie a basculé. D'un pèlerinage avec ses parents, quelques membres de la paroisse et le nouveau prêtre, Tonto va vivre avec son frère Andrew une étrange expérience. Installés dans une lugubre bâtisse au milieu des landes, l'atmosphère vire peu à peu à la menace. Épiés par certains villageois, d'étranges bruits et rituels ainsi que la découverte d'objets incongrus viennent perturber le séjour des hôtes. Sous fond de religion et de croyances, ce roman révèle avant tout une ambiance. Noir, étouffant, pauvre en action, il reste très évasif sur le contenu afin de privilégier la forme. Assez mitigée, j'ai toutefois était séduite par ce décor sauvage à l'image des hommes qui le peuple, mais pas par le style. 



A Londres, dans les années 70, la famille Smith accompagnée des membres de la paroisse suivi du prêtre Bernard fraîchement arrivé, partent pour quelques jours à Moorings. Du pèlerinage des fêtes de Pâques, les Smith n'ont qu'une idée en tête, guérir leur fils Andrew atteint de déficience mentale. Dans l'attente d'un miracle, Andrew supervisé par son frère Tonto, s'amusent en bord de mer jusqu'à croiser la route d'un étrange couple et celle qu'ils supposent être leur fille. Alternant entre passé et présent, Tonto révèle la vie trouble du père Wilfred, leur ancien prêtre décédé trois mois plus tôt, la rencontre avec de sinistres villageois attachés à de curieux rituels païens et l'ambiance délétère qui s'empare peu à peu de leur séjour... Que s'est-il réellement passé lors de ce pèlerinage ? 



Affiché comme thriller, ce roman n'en est pas vraiment un. Certes, si le suspense est grandissant, l'action est elle, inexistante. Roman noir, l'ambiance teintée de religion, de croyances et de miracles flirte avec des personnages ambigus contribuant au malaise. L'emprise de la religion est tellement saisissante qu'elle devient le sujet principal de ce roman que l'on peut qualifier de gothique. Chaque élément, interrogations et explications ne sont le produit que de mysticisme et servent à illustrer le passage sur Terre. Tonto, celui par qui ce récit arrive, raconte avec lucidité cette domination religieuse relayée par sa mère.



Fort d'insinuations, ce récit éclaire sur la folie des croyances qui s'emparent progressivement des lieux et du groupe dans un unique but : "sauver" Andrew de sa déficience mentale. Soulignant ainsi toute son absurdité, l'auteur compare l'hostilité du paysage à celui du culte. Des situations glauques, se démarquent des personnages effrayants. Mais qui des villageois aux pèlerins le sont le plus ? 



Roman flou à l'image de la brume qui peuple ce paysage, j'ai était à la fois fascinée par cette atmosphère étouffante mais aussi déçue par l'enlisement de l'histoire. L'alternance des périodes parfois confuses a contribué à renforcer cette déception, et ce, jusqu'à la fin. Dommage !



Malgré mon manque d'enthousiasme, il faut bien se restaurer ! Aujourd'hui, sera placé sous le signe de la noirceur avec un loooooooong café noir et des scones à la confiture de myrtilles. Teatime !
Lien : http://bookncook.over-blog.c..
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Les Mortes-Eaux

Depuis de nombreuses années les Smith partent en pèlerinage avec leur prêtre,Wilfrid et leurs deux fils dont l'un est différent(autiste,je crois).La mère Momon,très pieuse,tient plus que tout à ses rituels qui lui permettent de vivre dans l'espoir d'une guérison qui ne saurait manquer d'arriver.

Des sujets importants sont abordés dans ce roman:

celui de la religion avec ses excès,son intransigeance,sa volonté de diriger la vie d'autrui,son attente de récompenses ou de châtiments futurs.

Celui de la différence à travers Hanny dont le poids retombe sur son petit frère avec qui il a élaboré une sorte de langage.

Les comportements de chacun sont décrits fidèlement.

Difficile pour moi d'avouer que je n'ai pas réussi à m'intéresser vraiment à l'intrigue,que je ne me suis attachée à aucune des personnalités,que je me suis parfois perdue dans l'alternance des périodes où se passent les actions.Je dirais donc que c'est un livre bien écrit mais qui ne m'a pas vraiment enthousiasmée.
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Le jour du diable

La vie, rude, dans un village perdu du Lancashire. Pourtant, on y revient, on est imprégné par la vie de ses ascendants, on transmet à ses enfants. Le contexte semble hors du temps, décalé par rapport à notre vie actuelle. Pourtant j'ai été captivée par ces légendes mêlées à la réalité, si bien qu'il est parfois difficile de faire la scission entre les deux. L'atmosphère et les personnages sont prenants. Le rythme, lent, est bien adapté à l'histoire.

J'ai beaucoup aimé ce livre, je n'ai pas été trop gênée par le fait que ce soit une traduction, un très agréable moment de lecture.
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Les Mortes-Eaux

Ne sachant pas du tout à quoi m'attendre, c'est sur la parole de Stephen King , imprimée sur la couverture que je me lançais à l'assaut de ce roman au style pas très défini.



L'histoire est racontée à la première personne , le narrateur étant le fils cadet de la famille Smith . Cet enfant , devenu homme raconte, suite à la découverte d'un corps sur un plage anglaise, l'histoire de sa famille. Très pieuse, ils se rendaient chaque année en pèlerinage dans un coin reculé du pays avec l'espoir que leur fils ainé déficient mental, soit l'objet d'un miracle.



Accompagnés de quelques amis paroissiens et d'un prêtre, ces touristes d'un genre bien particulier , vont rencontrer des personnages plus mystérieux les uns que les autres.



Ce qui frappe dans ce roman, et qui attire , je dois bien l'avouer , est cette ambiance pesante qui suit les aventures de nos héros. Le lecteur a l'impression de s'enfoncer avec les personnages, dans un brouillard épais, caractéristique de la lande. Le tout possédant en plus juste ce qu'il faut de mystique et de croyance. Le style sans faille plonge bien dans une ambiance britannique reconnaissable.



Et les personnages, magnifiquement mystérieux et bien écrits, apportent chacun dans son genre de la légèreté , de l'espoir, de la peur, de la honte ou un peu de bonheur.



Pour terminer je dirais que Les Mortes-Eaux est un très bon roman d'ambiance qui permet d'entrer de plein pied dans la vie d'une famille des années 70. A découvrir si vous êtes amateur du genre !
Lien : http://livresforfun.overblog..
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Le jour du diable

L’histoire se passe dans les Endlands, un coin perdu du nord de l’Angleterre. De génération en génération, les fermiers font une fête le jour de la transhumance pour tenir le Diable à distance.

Cette année, John, un enfant du pays, revient à la ferme familiale à l’occasion de l’enterrement de son grand-père. Il est accompagné de sa femme enceinte de leur premier enfant. Il retrouve parents, voisins, souvenirs d’enfance et superstitions qui semblent imprégner la région. Alors que les festivités pour le jour de la transhumance se préparent, l’ambiance est lourde de faits mystérieux et de comportements étranges, et les vieilles rancœurs refont surface. A se demander si le diable n’est pas de retour.

Le roman nous plonge dans une région rude, où l’Homme se bat contre les éléments de la nature pour se faire sa place. L’ambiance est sombre, la tension monte gentiment.

J'ai eu un peu de mal à "m'attacher" au personnage principal mais j'ai apprécié ce roman avec une "ambiance" rurale, transgénérationnelle, lourde de superstitions.
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Le jour du diable

Un très grand coup de cœur pour ce roman rural qui nous parle de la vie rude de paysans, de bergers et d’éleveurs dans le nord de l’Angleterre. Les Endlands, un territoire inhospitalier entre tourbières et marais désolés. Ici tout le monde se connaît et la tradition a toujours sa place surtout celle de la fête du Jour du Diable. On va ainsi suivre la vie de John, l’un des enfants du pays de son enfance avec des souvenirs forts et terribles qui refont surface. On le retrouve au moment où il va lui-même être père et rend visite dans la ferme familiale à son père et son grand père même si depuis qu’il est partit à la ville ce dernier ne lui adresse plus la parole. Les liens entre voisins sont aussi tangibles que leurs inimitiés. J’ai trouvé la traduction magnifique et le texte très beau avec une atmosphère bien spéciale qui se construit au fur et à mesure que l’on tourne les pages sur quelque chose de mystérieux, d’inquiétant cela m’a rappelé un peu l’ambiance des Hauts de Hurle-Vent. Ici on est resté très proche de la magie, les superstitions se vivent au quotidien et on n’aime pas les étrangers. Une communauté qui vie entre elle, repliée sur elle-même avec ses valeurs et ses coutumes. L’auteur nous parle de transmission, d’héritage et de culture. Le rythme est lent tout comme le déroulement des saisons, on a la sensation que jamais l’hiver ne finira. Il y a aussi l’attachement à la terre, l’enracinement qui est posé là comme une fondation à n’importe quelle construction. Les légendes y ont encore une grande place et la transhumance des bêtes vers de plus verts pâturages est synonyme de renouveau, d’agnelage et de futur. Une histoire contée comme une fable au coin de feu avec en fond le Diable qui est toujours présent pour tenter et pervertir les simples gens. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Le jour du diable

C’est un véritable coup de cœur pour ce roman noir que j’ai eu beaucoup de mal à lâcher.



C’est difficile d’exprimer ce que j’ai ressenti à la lecture de cet ouvrage car j’ai peur de ne pas lui rendre justice tant je l’ai apprécié, tant il m’a imprégnée. Parce que c’est de ça dont il est question, d’imprégnation. De savoir jusqu’au plus profond de son être. Savoir qu’on appartient aux Endlands, qu’on en fait parti et que, si on en part, les Endlands vous rappellent pour vous montrer que vous êtes lier à la lande, à la ferme et à des siècles de traditions. La vie dans les Endlands est dure mais elle se suffit à elle-même et même les générations futures doivent en faire parties ou plutôt, en font déjà parties car elles se doivent de protéger leurs terres du Diable, du malin qui rôde, prêt à s’insinuer en l’animal qui mange, en l’enfant qui joue. Voilà ce que c’est ce livre, ce roman noir, c’est la certitude de se savoir à sa place.



Comment s’y est pris l’auteur pour que je comprenne cet enracinement générationnel à un lieu, moi qui ai grandi en banlieue? Comment a-t’il fait pour me révéler à moi-même ce besoin de terre familiale pour que mes enfants y demeurent et y reviennent ? Tout simplement avec des mots justes, simples, sans fioritures mais puissants et vrais.



J’ai parcouru la lande, aidé à la transhumance, frémi à l’évocation du malin et je l’ai cherché en chacun? J’ai vécu avec 3 générations de Pentecost en ayant l’impression qu’il n’y en avait qu’une.



Ce roman est ancré dans la terre, dans les traditions et dans l’avenir, le tout en même temps.
Lien : https://loeildesauron1900819..
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Les Mortes-Eaux

Lecture très agréable...Je vais rejoindre certaines critiques, il n'y a pas une énorme intrigue. Mais c'est vraiment très bien écrit, les descriptions des paysages sont très belles, enchanteresses...

Après je ne sais pas si les critiques de Stephen King et l'adaptation de Danny Boyle sont mérités, mais en tout cas c'est vraiment pour moi une très agréable découverte...
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Les Mortes-Eaux

Le récit est écrit à la première personne, à travers les yeux de Tonto (tout du moins la façon dont on l'appelle, je doute qu'il s'agisse de son vrai prénom), un jeune garçon qui raconte l'un des pèlerinages familiaux en bord de mer. le pèlerinage vise surtout la guérison de son frère Andrew (ou Hanny) qui ne parle pas et semble un peu simplet. Il est le seul à le comprendre vraiment et cela crée dès le départ une connivence entre les deux enfants.

Il devient ainsi un témoin privilégié, car on sait comme les enfants entendent tout et observent énormément les adultes, et on va les regarder évoluer pendant ces quelques jours de communion et de recherche spirituelle. D'un point de vue documentaire, c'est assez intéressant de voir les rituels qui peuvent être pratiqués en cette période de Pâques, je ne savais pas que les pèlerinages pouvaient être aussi complets. Momon (sûrement une variation de Maman), la mère des deux garçons, est très stricte et très pieuse et fera tout son possible pour que la grâce de Dieu vienne sur son petit garçon, c'est assez particulier.

En parallèle des pèlerins, Tonto rencontre les habitants du coin qui sont plutôt sinistres et inquiétants. On comprend à demi-mot qu'ils ne sont plus du tout croyants et qu'ils ont sombré dans les rites païens. Les deux mondes s'affrontent donc mais sans jamais faire d'étincelles et c'est ce que j'ai regretté au fond.

En effet, j'ai trouvé le récit vraiment très mou et par la force des choses très long. Honnêtement, il ne se passe rien pendant 300 pages (sur 382), on se contente d'apprendre à connaître les personnages et le décor. Puis un élément surprenant fait son apparition (on ne l'attendait plus...) pour retomber comme feu de paille. J'ai vraiment lutté pour aller jusqu'au bout, en me disant que si Stephen King l'avait trouvé génial c'est qu'il devait y avoir un twist démentiel à la fin. Et bien même pas... La fin est ouverte, rien n'est véritablement tranché et c'est horriblement frustrant.
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Les Mortes-Eaux

Deux frères dans un coin perdu d’Angleterre, l’un des deux se souvient de l’été du dernier pèlerinage, l’été où le miracle a eu lieu, où l’enfant a pleuré au fond de la cave, où « les mortes eaux » sont devenues des eaux bouillonnantes... Jusqu’au jour où des découvertes macabres viennent réveiller le passé.

J’ai apprécié les descriptions, les lieux hors du temps et du monde. L’étude psychologique des personnages, la foi quasi mystique des pèlerins en un Dieu de miracles qui sauvera l’ainé de sa singularité et la folie des villageois sont bien rendus. Si l’idée est prometteuse, le roman est au final étonnant mais banal. L’intrigue nous laisse espérer, mais elle se traine, on s’ennuie. Cet univers glauque ne m’a pas convaincue, comme si l’auteur avait hésité entre deux genres sans jamais se décider.

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Le jour du diable

J'avais envie de me plonger dans un thriller horreur avec une atmosphère bien sombre.



Quelle déception 😩 en bref,un rythme très lent, je ne me suis absolument pas attaché aux personnages (qui sont beaucoup trop nombreux) des descriptions inutiles ...



Une intrigue avec un secret qui doit faire tenir 350 pages or il y a de "l'action" qu'à partir de la 180 ème page . Le roman est découpé en "événements" et non en chapitres .



On parle du jour du diable, de lagnelage, de la transhumance. Mais c'est éléments sont trop survolés. En réalité nous suivons la vie du fils chasseur qui veux retourner dans sa ville et reprendre la ferme de son grand père.



À aucun moment je n'ai ressenti le frisson tant attendu. J'imagine que la traduction n'a pas améliorée l'ambiance de cette histoire.

J'ai refermé le livre avec un sentiment de non achevé et un dénouement très évident .

J'espère que ma prochaine lecture sera meilleure mais je vous invite tout de même à vous faire votre propre avis . Si vous aimez les romans d'ambiance il peut tout à fait vous plaire
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Les Mortes-Eaux

Je viens de terminer cette lecutre...

Et je suis déçue j'ai simplement l'impression d'avoir perdu mon temps..

Un livre long, dur à te prendre à la lecture où on te parle de la foie, de la folie, de prêtres, ect ect , mais à la fin tu ne comprend même pas ce qu'il c'est réellement passé... On te parle d'une chose la seule à laquelle tu apportes de l'interêt dans le livre et au final tu ne vas pas savoir ce que c'est ..........

J'ai fermé ce livre en restant sur ma faim et en me disant "j'ai perdu mon temps!!!!!!!"

A éviter franchement nul désolée ........
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Les Mortes-Eaux

Un titre lugubre, une couverture sombre, inquiétante et un résumé attrayant, énigmatique ... Voilà ce qui m'attire, je pense qu'avec ce livre je vais passer un moment incroyable mais une fois terminé je suis d'un avis plutôt mitigé.

L'écriture est belle, l'ambiance, les paysages sauvages, les décors sont divinement décrits même si parfois j'ai trouvé ces descriptions un peu trop abondantes. Les personnages nombreux (le narrateur, son frère muet, le père transparent, la mère illuminée, les prêtres, les amis, les habitants de Loney ...) sont présentés de manière tellement succincte au début de l'histoire que j'ai du relire plusieurs passages afin de ne pas m'y perdre, l'auteur utilise leur nom dans un paragraphe, puis leur prénom ou leur surnom dans un autre ... J'ai trouvé cela un peu déstabilisant, mais ce qui me dérange le plus c'est l'intrigue. Il ne se passe finalement pas grand chose de plus que ce nous livre la quatrième de couverture, beaucoup de sous-entendus, de non-dits et un final qui reste flou pour moi.

Dans l'ensemble je n'ai pas trouvé ce livre désagréable mais inconsistant, dommage.
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Le jour du diable

Abandon au bout d'une centaine de pages pour ma part. Ce roman est plus un roman d'ambiance, un roman noir rurale qu'un roman policier et ce n'est pas ce que j'attendais de ce bouquin au vu de la quatrième de couverture. De plus, il y a beaucoup trop de personnages je m'y perdais un peu et les dialogues entre eux étaient fades.
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Les Mortes-Eaux

J'ai choisi ce livre premièrement pour sa couverture, que je trouve sombre et angoissante, pour son titre et son résumé : Les Smith partent chaque année en pèlerinage avec une petite congrégation de fervents religieux avec le père Wilfred dans les années 70. Ils partent dans la même sombre bâtisse qu'habituellement. Les Smith espèrent religieusement guérir un de leur fils, Andrew déficient mental.

Le narrateur de l'histoire est Tonto le frère d'Andrew. Dans les premières pages, il parle au présent et commence à coucher sur le papier, son histoire qui nous revoie dans les années 70.

Jusqu'au chapitre 10 environ, j'ai eu du mal à identifier les personnages, car tour à tour ils sont évoqués par leur prénom, nom ou surnom. Andrew est appelé Hanny, les parents Smith sont Momon et Pabsent mais sont aussi appelés par leur prénom. De même il y a plusieurs périodes différentes qui sont évoquées et il faut donc jongler d'une période à une autre.

Pour moi, l'histoire démarre vraiment quand la congrégation arrive sur le lieu de villégiature, dans une bâtisse sombre à l'atmosphère lourde et glaçante, dans un lieu isolé et inquiétant. Les lieux sont vraiment très bien décrits, j'ai l'impression d'y être et je m'attends à tout moment à voir surgir un monstre. Tonto et Hanny vont d'ailleurs faire d'inquiétantes rencontres.

Plusieurs thèmes sont abordés : le handicap mental, la religion, les croyances, l'amour fraternel ( qui est d'ailleurs très fort entre les 2 frères ).

Je reconnais que j'ai été plutôt déçue par cette lecture qui semblait prometteuse car bien qu'il y ait de nombreux moments où la tension monte, elle retombe malheureusement à chaque fois comme un soufflet. Tous les ingrédients étaient réunis pour en faire un roman captivant et inoubliable, cependant même s'il y a de légers rebondissements, ceux -ci ne sont pas suffisamment détaillés et exploités. En fermant ce livre j'étais plutôt dubitative, un peu surprise, je suis restée sur ma fin. Dommage!
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