D’emblée, l’implication de Diana dans ce projet fut totale et d’un enthousiasme naïf, la princesse demandant combien de jours cela prendrait de publier le livre. Il y avait une sérieuse pierre d’achoppement : comment procéder à des interviews de Diana ? Quelle que fût mon impatience, il était hors de question que je lui parle directement. Journaliste connu du personnel du palais, j’aurais eu du mal à passer inaperçu. Si un journaliste était entré à Kensington Palace – sans compter qu’à cette époque c’était la résidence officielle du prince Charles –, les ennuis auraient commencé, et Diana n’aurait plus eu le loisir de se livrer à d’autres indiscrétions.