– Je suis jaloux.
Je le dévisage, étonnée qu’il puisse encore ressentir un tel sentiment, si discordant avec nos mœurs habituelles.
– Jaloux, répété-je.
– Oui. Savoir que tu couches avec lui et te surprendre dans ses bras sont des choses bien distinctes. Jaloux d’imaginer les gémissements que tu lui offres, si semblables à ceux que t’accordes à nos ébats platoniques.
– Tu me surprends!
– Tu ne devrais pas en être surprise. Ce que tu me concèdes dans le secret de cette chambre est un véritable supplice et un bienfait.