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Citations de Angéla Morelli (131)


Seuls la création et l'amour donnent un sens à nos existences.
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Au cours des quarante-deux dernières minutes, Candice avait cru quatre-vingt-quatre fois sa dernière heure arrivée, soit deux fois par minutes. Le petit avion a hélices qui assurait la liaison entre Montréal et Bagotville, dans le Saguenay, au nord du Québec, avait rencontré pas mal de turbulences, et malgré l'assurance du pilote, qui avait promis plusieurs fois dans le micro que tout allait bien et qu'il s'agissait de vulgaires trous d'air, elle s’était rapidement persuadée que ce coucou serait son tombeau. Les yeux fermés, cramponnée aux accoudoirs de son siège et a moitié recroquevillée, elle avait passé toute sortes de marchés avec Dieu. Elle lui avait successivement promis de croire en Lui, d’arrêter de travailler quatre-vingt heures par semaine pour profiter de la vie, de manger du brocolis et du fromage de chèvre, de ne plus boire en semaine, de ne plus boire le week-end, de ne plus boire pendant les vacances, de faire l'effort d'aller a la rencontre de ses nouveaux voisins, d'accepter de garder son neveu même si elle trouvait que les bébés présentait autant d’intérêt que sa feuille d’impôts, bref, elle était prête a vendre son âme a Dieu pour ne pas mourir au-dessus d'une terre étrangère entourée d'inconnus. Dieu fut manifestement sensible a l'argument des brocolis - ou le pilote avait raison et ce n’était que des trous d'air sans conséquences- toujours est-il que l'avion se posa sans problème et avec seulement trois quart d'heure de retard sur la piste atterrissage du petit aéroport.
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Ma chérie, comme disait ma grand-mère : si tu n'ouvres pas la porte à l'évidence, elle entrera par la fenêtre.
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Mais ce qui retenait apparemment l'attention de Joao, c'était la décoration qui ornait les murs. Son regard fit le tour de la pièce avant de se poser sur moi. J'avais punaisé sur la plupart des surfaces disponibles des posters de Britney Spears.
Je rougis.
- Oui, bon ça va hein, pour être maire, je n'en suis pas moins fan, marmonnai-je.
Contre toute attente, Joao éclata de rire.
- Ne le prenez pas personnellement, s'excusa-t-il. C'est juste qu'en venant ici, je m'attendais certainement à beaucoup de choses mais pas à rencontrer une maire qui prend ses décisions sous des posters de Britney Spears.
- C'est mon guide spirituel, rétorquai-je. Quand j'ai une décision particulièrement épineuse à prendre, je me demande toujours : ''A ma place, que ferait Britney ?'' Bon évidemment, il faut parfois que je résister à l'envie pressante de me raser la tête ou de fouetter mon adjointe en chantant Work bitch.
Joao me regarda, visiblement décontenancé.
- Je plaisante, le rassurai-je. Je n'ai pas d'adjointe.
Il me regarda comme si j'étais folle (ce que j'étais assurément un peu, je voulais bien le reconnaître) puis, à ma grande surprise, un sourire franc et lumineux étira ses lèvres fines. il avait un beau sourire, qui dévoilait deux rangées de dents blanches irrégulières. Un sourire d'acteur américain.
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Il n'en demeurait pas moins, qu'il y avait bien longtemps que la plupart d'entre nous avaient abandonné l'idée de rencontrer un jour le prince charmant. Il aurait fallu pour ça qu'il ait un 4x4 en lieu et place de son destrier blanc ainsi qu'une bonne raison de venir nous rendre visite. Deux heures de route poussiéreuse sous un soleil de plomb depuis Belo Horizonte, voilà qui avait de quoi calmer les ardeurs les plus chevaleresques.
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Les histoires d'amour finissent mal , en général.
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"_[...] Je trouve que la vie est injuste.
_Elle l'est. Injuste. Terrible. Mais aussi excitante et magnifique. Et courte, ma chérie, terriblement courte. Nous n'avons pas de temps à perdre avec les regrets et les remords. La vie est ce qu'elle est. Et nous sommes ce que nous sommes."
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Devinant ce qui allait suivre, Emilie se blinda moralement, tel un Jedi. Elle s'accorda dix secondes pour s'imaginer ce que ferait Obi-Wan le flegmatique dans pareille situation. Le fait qu'Obi Wan n'ait pas de mère était un détail avec lequel elle préférait ne pas s'encombrer.
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La vie nous mène, la vie nous fait et nous défait.
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Il y a des comètes qui laissent derrière elles des cendres et d’autres de la poussière d’étoiles.
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"La vie est une succession de choix plus ou moins heureux et de hasards parfois désastreux."
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"Comment un simple prénom pouvait-il la mettre dans un tel état ? Ce n'était rien, un prénom, juste un assemblage de lettres. Mais non, elle se leurrait et elle le savait bien. Un prénom c'était bien plus que ça, c'était une personne qui prenait vie avant de prendre corps."
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- Oh ! ça va, pas la peine de monter en silence sur tes grands chevaux, a-t-elle poursuivi en voyant que je ne répondais pas. Je suis censée faire quoi déjà ? Ecosser des navets ?
- Tu peux toujours essayer mais je ne suis pas certaine qu'ils se laissent faire. Les petits pois en revanche n'attendent que ça.
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- Vous avez deviné que je m'appelais Aurélien ?
- Absolument. C'était soit ça, soit Jean- Kévin. J'avais une chance sur deux.
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J’ai passé la main sur mon front, histoire de repousser les frisottis qui avaient décidé de me coller à la peau. Entre ça et mes tongs roses estampillées Reine des neiges – Une promo au supermarché, deux paires achetées la deuxième à moitié prix –, je me sentais super glamour. Comme on était dimanche et que j’étais seule à la maison avec mon père, ce n’était pas bien grave. Ce n’était pas comme si le prince charmant allait débarquer dans mon allée sur son fougueux destrier pour m’enlever avant de me faire l’amour dans un champ de maïs. Comme le disait si bien Fanny, ma meilleure amie : « Les Prince, ma chérie, on les trouve uniquement… au rayon biscuits. »
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Le fait que Corto n'était pas réputé au village pour être un grand bavard. Comme son homonyme séduisant, l'aventurier taciturne, Corto était une énigme.
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- Putain, mais quel connard ! s'est emportée Fanny quand j'ai eu terminé. File-moi son numéro que je lui dise ma façon de penser.
Je l'ai dévisagée, interloquée.
- Tu ferais ça ?
- Évidemment ! Tu ne crois quand même pas que je peux rester sans réagir quand je vois ce mec te traiter comme ça ? Ça vaut bien un 10 sur l'échelle de Buffy un truc pareil.
- Hein ? De quoi tu parles ? ai-je demandé en cherchant des yeux un mouchoir.
Fanny m'a tendu le rouleau d'essuie-tout posé sur le plan de travail.
- Souviens-toi, quand Angel couche avec Buffy et que non seulement il perd son âme et redevient une vraie saloperie qui tue des gens pour le plaisir, mais qu'en plus il ne la rappelle pas et qu'il se met à porter des chemises en satin rouge. C'est dire.
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La vie n'était pas une comédie romantique américaine. il n'y avait pas de baguette magique ni de brushings parfaits. Parfois, ce qu'on avait fait ne pouvait pas être défait.
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- Qu'est ce que je vais faire, Juliette ? (…)
- Tu vas faire comme tout le monde, répondit Juliette en haussant les épaules. Tu vas improviser. Te planter. Tomber. Te relever. Et recommencer.
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- Tu peux m'expliquer pourquoi nos vies sont si compliquées ?
- Parce que c'est ça la vie justement. Y'a pas de prince charmant ni de baguette magique. Juste des vrais gens qui font souvent des conneries et parfois des choses merveilleuses. On se cherche, on tâtonne, on se trompe, on tombe, on se relève et on recommence. Et de temps en temps, au milieu de toute cette absurdité qu'est l'existence, on a comme une évidence.
J'ai soupiré.
- Et si on ne la voit pas.
- Ma chérie, comme disait ma grand-mère : si tu n'ouvres pas la porte à l'évidence, elle entrera par la fenêtre.
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