Depuis de nombreuses années en matière de découvertes scientifiques il y a un fait acquis : le cerveau d’un adolescent est physiologiquement beaucoup plus fragile, et de nombreuses aires cérébrales sont encore en friche ; notamment celles qui traitent des fonctions complexes comme le cortex préfrontal, siège du raisonnement et de la prise de décision. Il y a également une certitude : l’absorption de certaines drogues durant cette phase de « finition » aura des conséquences irréversibles sur le quotient intellectuel de l’individu. Cela se manifestera par des capacités de mémorisation et de raisonnement altérées, avec notamment une déformation de la perception du réel.