Rencontre avec l'auteur de la meute d'Amarok, Angeline Monceaux
Terre, année 2067.
La soif de pouvoir et d'argent avait finalement détruit notre belle planète bleue. La combustion du charbon, du pétrole et du gaz, l'utilisation excessive de nos ressources naturelles, leur pillage ainsi que la déforestation avaient accéléré inexorablement le réchauffement climatique.
La fonte des glaciers entraînait l'élévation du niveau des océans. Nous vivions constamment dans la peur que les prochaines inondations ou tornades soient pour nous les dernières.
Depuis vingt ans, les pouvoirs en place avaient constitué un programme de survie afin de sauvegarder la race humaine, animale et certains végétaux. La France, la Suisse et l'Allemagne avaient combiné leurs ressources pour sauver notre civilisation d'une extinction inévitable.
Une écharpe en coton qui avait appartenu à mon frère et un médaillon en argent qui symbolisait l'arbre de Vie, issu d'une légende que ma grand-mère aimait à me raconter. Il était dit que très loin de la Terre, à des milliers d'années-lumière, naquit une planète. À son épicentre y poussait un arbre. Chaque nouvelle branche donnait vie à une plante, une fleur, un animal, une rivière, etc. Ses racines agençaient et façonnaient le sol en vallée, montagne, bord de mer et ainsi de suite.
Mes yeux s'égarèrent sur la beauté de cette nature. Je souhaitai, du fond du cœur, que si notre race survivait sur cette planète, qu'elle n'oubliât jamais comment la nôtre avait disparu et ne commettrait pas l'erreur de vouloir l'industrialiser. Nous nous devions de respecter notre nouvelle terre d'accueil.