au quotidien, comment gérer le deuil, y faire face, et pouvoir avancer lorsque c’est trop douloureux ? parfois, écrire peut soulager, sans but, juste afin de coucher les émotions et les ressenties sur une pages que l’on pourra déchirer, jeter ou garder
Celle [l'hypersensibilité] qui me fait pétiller certains jours, mais qui me couvre de neige parfois. Celle qui fait que je tire des plans sur la comète tout en me faisant des nœuds au cerveau. Celle qui me met en colère, qui me fait pleurer, rire, danser, douter. Mais surtout, celle qui m'emporte dans un tourbillon de confettis.
C'est en acceptant d'être enseveli.e par le sable qu'on apprendra à le maîtriser et à en faire une forteresse.
Être une équipe c'est se sentir à sa place, aimé.e, désiré.e, porté.e et célébré.e. C'est un 14 Juillet mêlé à un soir de Noël, saupoudré d'une finale de Coupe de monde. Un tourniquet qui ne s'arrête jamais, la tête qui tourne et les mains moites.
Je ne suis pas thérapeute, psychologue ou même coach de vie. Ce livre n'a pas vocation à être un guide, mais plutôt des histoires du quotidien, des morceaux de vie qui pourront peut-être vous aider, vous éclairer ou vous rassurer.
En partant de ce postulat, à travers ces pages, j'ai voulu raconter, expliquer, partager mon hypersensibilité. Celle qui me fait pétiller certains jours, mais qui me couvre de neige parfois. Celle qui fait que je tire des plans sur la comète tout en me faisant des noeuds au cerveau. Celle qui me met en colère, qui me fait pleurer, rire, danser, douter. Mais surtout, celle qui m'emporte dans un tourbillon de confettis.
Forcément on tombe de plus haut quand on a déjà escaladé 4 échelles et une demi-montagne alors que l'autre est resté.e les pieds au sol. L'hypersensibilité nous fait faire de plus grands pas. C'est ainsi et on doit faire avec.
L'hyperesthésie est une augmentation de la sensibilité des sens. Très courante chez les hypersensibles, elle peut toucher les cinq sens comme n'en concerner qu'un. L'ouïe, l'odorat, le toucher, la vue, le goût, autant de fenêtres sur une vulnérabilité quasi invisible, imperceptible pour les autres. Souvent, on n'ose pas dire que la lumière est aveuglante de peur de passer pour quelqu'un de pénible, ou que ce bruit répétitif nous gêne depuis plusieurs minutes sans avoir peur d'une remarque en retour. Alors l'hyperesthésie est un peu secrète, vécue, ou plutôt subi, en cachette.
Lorsqu'il y a une connexion, je suis à 100%. Je ne sais pas faire les choses à moitié. Noir ou blanc, pile ou face. C'est l'autoroute à 180 km/h, le saut en parachute sans les instructions ...
Comment expliquer de manière rationnelle que les odeurs de cuisine sont insupportables, que j'ai du mal à me contenir parce que ça me dégoûte ? Discours totalement incohérent pour la personne qui le reçoit, évidemment.
Et pourtant, ça fait partie du quotidien entre les sensibles et les hypersensibles, cette différence de perception des choses de la vie quotidienne. Un degré de tolérance singulièrement différent, qui doit se comprendre et s'apprivoiser.
L'hypersensibilité nous fait prendre les choses à cœur. Parfois trop. On a l'impression de ne pas être au bon endroit, de ne pas faire les bonnes choses, de tout remettre en question constamment, de n'être "pas assez".