« C’est ça le problème, Tessa. Vous vous êtes toujours occupée de tout le monde en vous oubliant. C’est compliqué de changer, je le sais, mais vous allez devoir vous y coller. »
« FAMILLE TRANGER
N’est plus ce qu’elle a été par le passé… »
Le cœur affolé, le pouls palpitant, Faith se préparait à recevoir un baiser de l’homme qu’elle avait toujours aimé
Il vient butiner mon front, mon nez et mes lèvres.
- Tu es magnifique , Sarah, murmure-t-il d'une voix rauque. Ne sois jamais gênée devant moi.
Cette demande me semble acceptable tant qu'il me regarde de cette manière.
Le lendemain matin, Sara s'éveilla dans une douce torpeur. Elle ouvrit les paupières et fixa le plafond de sa chambre pendant quelques minutes. Les souvenirs de la veille revinrent dans son esprit...
Holly serra les dents, tentant de ne pas céder à l’envie de lui rétorquer quelques mots qu’elle regretterait sans doute plus tard. Elle ne comprenait pas trop le comportement de son nouvel équipier mais s’il croyait qu’elle allait se laisser ridiculiser de la sorte par ses petits commentaires désobligeants, il se trompait royalement, pensa-t-elle en le foudroyant du regard avant de lui offrir un large sourire.

Chapitre 5 :
Riley
«…— Je vous remercie vraiment de vous en occuper, Stan.
Remarquant mon trouble, Dick, sourire aux lèvres, me lance un clin d’œil complice et disparaît de ma vue.
L’enfoiré !
— C’est Riley qu’il faut remercier, m’dame.
— Vous pouvez m’appeler Mia, Stan, je vous l’ai répété dix fois.
— Très bien, doc.
Elle roule des yeux, vivement exaspérée par Stan. Cependant, son regard pétille de malice. Je l’observe pendant quelques secondes avant qu’elle s’approche dans ma direction.
Je serre les dents. Mon cœur s’emballe et j’ignore ce que ça représente, mais c’est vrai que Dick a raison. Ça fait bien longtemps que je n’ai pas été proche d’une femme et je dois dire que celle-ci en particulier me fait de l’effet.
Bordel !
— Riley, c’est bien ça ?
Je hoche la tête, tentant désespérément d’effacer mon trouble.
— Je vous remercie. Je sais que vous êtes débordés et c’est vraiment gentil à vous d’accepterque Stan la répare.
— Je suis tout, sauf gentil, docteur, rétorqué-je en plantant mon regard sur le décolleté de sa robe.
J’espère que ça la fera filer au plus vite, mais elle reste campée là, plantée devant moi, tandis que je me comporte comme un gros pervers en la reluquant de cette façon.
À moins qu’elle aime ça ...»
Je souris face à la timidité de Michael lorsqu'une jeune fille l'enserre dans ses bras pour prendre une photo. A cet instant, plus rien ne compte autour de moi.
Seul son regard brillant me préoccupe.
Je me tiens à trois pas derrière lui, au côté de Sam qui me fixe depuis plus de deux minutes. je sais qu'elle se doute de ce j'éprouve pour son protégé et, pour la première fois de ma vie, je n'arrive pas à cacher mes sentiments...
Léana culpabilise de la perte cruelle de ses parents lors d'un incendie. Orphelines, elle et ses deux sœurs partent vivre chez leur grand-mère à Danvers. Nell installe un climat de confiance afin de les aider à accepter les dons qu'elles possèdent depuis toujours. Or, Léana refuse tout bonnement d'y croire jusqu'au jour où l'ombre de ses cauchemars s'installe dans sa nouvelle vie, bien plus fascinante que terrifiante...

Je suis sortie de mon bain précipitamment en ayant cru entendre quelqu’un crier. J’ai dû rêver, car lorsque j’arrive dans ma chambre, le drap de bain autour de mon corps, je n’entends rien d’autre que le silence.
J’ai le temps de m’habiller. Je passe une robe de soirée noire, très élégante. Cette fois, elle ne m’arrive pas à la raie des fesses. Le tissu soyeux descend jusqu’à mes chevilles, moulant parfaitement les courbes de mon corps. Je me regarde dans le miroir en pied installé près de la fenêtre, et esquisse un léger sourire en repensant au baiser d’Owen.
Je me renfrogne aussitôt avant que le désir me submerge. Toutes les émotions que j’éprouve en sa présence me dérangent beaucoup. J’aurais voulu qu’il ne soit pas aussi attentionné envers moi, cela aurait été plus facile. Je l’aurais attiré dans mon lit sans trop de difficultés et j’aurais rempli le contrat passé avec son père.
Sauf que, là, je suis perdue. Complètement paumée face aux sentiments que m’évoque Owen Brown.
Je suis en train de brosser mes cheveux quand j’entends à nouveau un éclat de voix.
Je fronce les sourcils et pose la brosse sur la petite table devant moi avant de m’approcher du mur à ma gauche. J’ai la sensation que cette voix ne m’est pas étrangère.
Et en effet. Il s’agit de mon voisin. Je reconnais parfaitement à présent la voix acerbe d’Owen. Il est visiblement furieux et je suppose qu’il doit être en communication téléphonique avec quelqu’un car je ne perçois aucune réplique.
Sauf un bruit fracassant qui me fait sursauter.
Que se passe-t-il ?
Je ne réfléchis pas. Je crains de voir Owen dans un état de fureur totale, mais je m’en fiche. Je sors de la chambre et me rue directement vers la sienne. Là, j’entends clairement un coup violent contre un mur.
Bordel !
Je frappe contre la porte et m’apprête à réitérer en criant son nom quand il ouvre la porte. Ma vue se brouille considérablement à l’image que j’ai à cette seconde. Owen est torse nu, le téléphone collé contre l’oreille. Son visage est déformé par une colère inexplicable. Le souffle court, il m’observe. Son regard plongé dans le mien, il déglutit tout en écoutant la tirade de son interlocutrice. Je devine qu’il s’agit d’une femme aux intonations de la voix que je perçois par bribes.
Quant à moi, je reste immobile, incapable de regarder ailleurs que dans sa direction. Sauf que mes yeux glissent lentement vers son torse hâlé. Je découvre avec envie les muscles saillants de son corps qui tressautent sous mon observation gourmande.
Quand nos regards se croisent à nouveau, je constate qu’il possède au fond des yeux quelque chose qui me peine. C’est inexplicable, d’ailleurs, tout chez lui me donne l’impression de ne plus rien comprendre.