Ann Brashares

Son esprit vagabonda plus loin... Les souvenirs revenaient en désordre , par flashes, tendrement nostalgiques ou carrément bouleversants.

Elle murmura ses derniers mots. La réalité est certes capricieuse, indomptable, mais infinie et pleine de resources. Quel soulagement de l'accepter enfin.

Je suis abasourdie par la luxuriance, la générosité de la nature, par tout ce qu'on peut planter, cueillir, ramasser, par les endroits où l'on peut se baigner. Les gens d'ici prétendent que les plus belles choses ont déjà disparu, mais ils se trompent. Ils ont encore tout à perdre.

Le futur n'a pas de volonté propre. C'est nous qui faisons le futur.

À croire qu'ils avaient tous peur de cette fille. Sauf que Jo n'était pas d'accord. Elle n'avait pas du tout peur d'Effie. Elle allait faire en sorte qu'Effie ait peur d'elle.

-Non, je serais morte. Je ne vois pas comment je pourrais être fière si je suis morte.

-Je peux te demander un truc ?
Il hocha la tête, visiblement impatient de recommencer à l'embrasser.
-Tout ce que tu veux.
-Comment tu t'appelles ?

Il existe des moments fugitifs de bonheur que l'on se doit de faire durer en prévision des mauvais jours, et moi plus que quiconque.

Le futur n'a pas de volonté propre, c'est nous qui le contrôlons.

Les vraies tragédies n'arrivent pas progressivement. La tension ne monte pas petit à petit comme dans les films ou les romans. Il n'y a pas d'épilogue pour en tirer une leçon ou une morale.

Quinn n'essayait jamais d'imposer à quiconque son point de vue. Elle écartait les mains et le laissait s'envoler telle une libellule. A son interlocuteur de l'attraper ou pas. Et même si on refusait de l'attraper, on le sentait qui vous tournicotait autour, c'était perturbant.

C'est ça qui est triste dans la nature humaine : on a tendance à se focaliser sur ce que l'on n'a pas plutôt que sur ce que l'on a .

Puis vinrent les remariages, les deux nouveaux bébés nés le même mois, le bonheur des deux côtés de la famille. Un long silence amer s'installa entre leurs parents. La guerre faisait toujours rage , sans bruit, à petits coups tordus.

" Les enfants d'abord. " Les deux couples en avaient fait leur devise. C'était l'un des rares points sur lesquels ils étaient d'accord. Sans jamais la respecter.

" Si tu es tout seul, rabats-toi sur ton portable". C'était la règle absolue , jamais remise en cause.

En réalité , Emma ne dormait pas chez son père, mais sa mère l'ignorait. Lili aurait encore préféré passer un coup de fil à Donald Trump plutôt qu'à son ex-mari.

Le pouvoir corrompt. Avec le pouvoir absolu, le problème est réglé.

All your life, you were only waiting for this moment to be free.

Y a-t-il une place pour moi dans ce monde ?
James Frances

Tes actes parlent si fort que je n'entends pas ce que tu dis.
Ralph Waldo Emerson