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Citations de Ann Granger (352)


Le meurtre, c’est comme un incendie. Il survient n’importe où, n’importe quand, généralement sans crier gare. Parfois, personne ne parvient à imaginer ce qui l’a causé. C’est un mystère. Or il y a toujours une cause. Pour l’incendie dont nous venons de nous occuper, c’était très clair : les ajoncs secs et un soleil brûlant. Pour le moment, je ne connais pas la cause de la mort de Brennan, mais il y en a une, vous pouvez me croire. Je dois la découvrir. C’est mon travail. Il est urgent que je règle cela au plus vite car le meurtre, comme les flammes, a une fâcheuse tendance à se propager. Je ne peux pas y arriver seul. C’est uniquement avec votre concours que j’y parviendrai. Nous travaillons en équipe.
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Tout le monde n’apprécie pas que la police vienne mettre le nez dans sa vie privée.
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Deux corps en six jours, pensa-t-il avec amertume. Il était de notoriété publique que les tuiles tombaient en série, mais Markby espérait que l'autre dicton, jamais deux sans trois, ne s’appliqueraient pas cette fois-ci. Deux cadavres suffisaient largement.
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- Qu'en pensez vous, Elisabeth ? lançait-elle fréquemment, sans pour autant s'interrompre pour écouter ce que j'avais à dire.
Au fond, c'est pour cela qu'une demoiselle de compagnie est payée. Que j'aie "de la conversation" n'était en réalité qu'une formalité.
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En plus de l'assaut du froid, Londres subissait depuis une semaine celui d'une purée de pois suffocante et nauséabonde. Remontant la Tamise, la brume de mer venait à la rencontre du nuage de fumée charbonneuse que crachaient ensemble toutes les cheminées, domestiques comme industrielles. Ajoutez à cela les exhalaisons des locomotives qui vont et viennent dans nos formidables terminus ferroviaires, les dégagements des gazomètres géants, les effluves nauséabonds de la vase à marée basse, les monceaux de déchets putrides à l'arrière des taudis et l'innommable fange qui s'écoule dans les caniveaux, et vous obtenez la recette de ce que d'aucuns considèrent comme une "spécialité londonienne". Cet infâme brouet s'enroule autour de chaque chose comme un voile crasseux et jaunâtre, se glisse dans les maisons sitôt la porte entrouverte et profite du moindre interstice aux fenêtres. Non sans perversité, les Londoniens en tirent néanmoins une certaine fierté. En matière de brouillard, personne ne leur arrive à la cheville.
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Ma vieille mère dit toujours que les bons remèdes n'ont jamais bon goût.
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Onze ans, c'est jeune pour prendre la mer, fis-je remarquer. Moi-même, j'ai été envoyé au fond de la mine à sept ans pour être "galibot". Mon poste consistait à rester assis dans le noir, en compagnie des rats, et à ouvrir et fermer les trappes qui contrôlaient l'aération des galeries quand c'était nécessaire. Par chance, cette période de ma vie n'a pas duré longtemps, (...).
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- Le point de vue de votre mari est émoussé par le fait qu'il côtoie en permanence des voyous et des criminels. Sa sensibilité s'en trouve émoussée. Pour une personne de ma délicatesse...

Pardon ? Elle était aussi délicate qu'un tatou !
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Je n'avais pas pris en compte la brusquerie avec laquelle son humeur pouvait changer. J'avais eu tort de supposer un instant plus tôt que ma tâche serait simple. Chaque phrase adressée à Lucy était comme de lancer une pièce à pile ou face. On pouvait gagner ; on pouvait perdre.
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Certes, mon grand-père faisait de fréquents arrêts au cours du voyage; pour rendre visite à des amis, pour diner, reposer les chevaux, etc. Il voyageait lentement aussi parce qu'il transportait ses draps, afin d'éviter les puces des auberges de campagne. Il emportait sa vaisselle par souci d'hygiène; ah et puis des provisions de thé de bonne qualité, ainsi qu'un flacon de liniment et une flasque de single malt pour atténuer les divers désagréments du voyage.
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Il y avait un autre relent insidieux qui suintait des murs : la pauvreté. Elle avait sa propre odeur, tout comme le désespoir.
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Le brouillard de Londres est ainsi. Il rôde autour de vous, d'abord caché dans la brume au dessus du fleuve ou dans un tourbillon de vapeur dans un parc, et d'un seul coup, il vous devance, sort de sa tanière et s'étend de toutes parts, comme une pieuvre en chasse qui allonge ses tentacules.
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Je ramassai les bottines et les retournai. Les semelles n'avaient pas été rapiécées, mais la partie supérieure avait bien pris la forme du pied, elles n'étaient donc pas neuves. Une paire de bonnes bottines qui lui avait fait de l'usage. Cela, ajouté à la sobriété de la robe, suggérait qu'elle n'appartenait pas à cette classe de jeunes femmes qui arpentaient les rues à la recherche de clients.
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Mais, en dépit de la brusquerie de mes paroles, j’étais captivé par son histoire. J’avais l’impression de me trouver moi-même sur cette lande battue par le vent. J’entendais la pluie tambouriner sur le sol desséché et je collais moi aussi mon visage contre les vitres ruisselantes de la fenêtre. Qu’avait-il vu alors de si terrible qu’il ne pouvait affronter la mort sans en avoir au préalable délesté son âme ?
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N’importe quel policier serait fou de s’imaginer pouvoir redresser ne serait-ce que la moitié des torts dont regorgeait Londres.
Mais il pouvait toujours essayer…
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N’oublie jamais ce que tu as vu aujourd’hui. Souviens-toi que cela représente le vrai prix du charbon.
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En affaires, ne mettez jamais tous vos œufs dans le même panier !
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Il n’y a pas de place pour les sentiments en affaires. Il n’y a d’ailleurs guère de place nulle part pour les sentiments.
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Quitte à ne rien accomplir d’autre sur cette terre, j’espère contribuer à faire avancer le jour où les gens renonceront à leur attitude superstitieuse envers les maladies de l’esprit, attitude qui subsiste même chez les plus éduqués. Sans oublier cette opinion absurde selon laquelle une telle maladie ne serait guère respectable, on ne sait pourquoi. Les gens continuent à cacher leurs proches affligés d’une maladie mentale, ou bien se voilent la face.
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Bien que la maison ne fût pas celle du défunt, on avait respecté les conventions. Les rideaux étaient tirés, les miroirs couverts. Même le piano était drapé d'un tissu noir.
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