Olàv rentre dans le miroir, une fois de plus. Sourit à son image. Ne regrette pas un seul instant de n'être pas aussi beau que l'être, à l'intérieur, qui lui sourit à son tour. Ne remarque même plus les taches qui salissent la surface de son portrait. La lumière du soleil brille sur sa couronne. Irradie son visage et tout ce qui l'entoure. Le soleil, c'est lui. Le miroir, c'est aussi lui. Il a rejoint son image – il ne s'aperçoit même pas qu'il en avait une et qu'il n'avait même que cela.
D'ailleurs, le miroir n'existe pas. Olàv le traverse sans peine. Ne remarque pas les traces de sang sur ses mains, les coupures sur ses joues. N'entend même pas le verre se briser tout à fait, alors qu'il le renverse.