AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.79/5 (sur 95 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Auteur américain connu pour sa série "Syrena Legacy".

2012 "Of Poseidon"
2013 "Of Triton"
2014 "Of Neptune"

Ajouter des informations
Bibliographie de Anna Banks   (4)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Je m’arrête à quelques pas du sable humide. Je m’affale à terre, les genoux sur la poitrine. Lorsqu’on recherche la solitude, la marée du matin est une merveilleuse compagne. Elle apaise et réconforte, sans rien demander en retour. C’est tout le contraire du soleil. Au fur et à mesure de son ascension, il me rappelle que le temps, lui, court toujours. Aucun espoir d’y échapper. Que l’on contemple l’horloge de parquet en bois flottant ou l’astre du jour, il s’écoule, inéluctablement. 
Commenter  J’apprécie          90
- Lorsque nous sortirons d'ici, j'arracherai chacune de tes dents, puis je les compterai pour m'assurer que je les ai bien toutes.
- Je comprends que tu sois en colère.
- En colère?
Enragé serait plus juste.
Commenter  J’apprécie          70
— Mademoiselle McIntosh ? appelle M. Pinner.
Si je me souviens bien, mademoiselle McIntosh, c’est moi.
— Euh, pardon ? dis-je. 
Commenter  J’apprécie          50
- Emma, je t'aimerai avec chaque souffle de ma vie et jusqu'après ma mort. Je promets de te servir de bouclier, de te protéger, de t'adorer. Je ne te refuserai jamais rien. Je suis à toi.
Commenter  J’apprécie          40
Mes pouces veulent taper « oui » à toutes les questions, mais la fierté exige que je ne réponde pas du tout. Il m’a appelée son étudiante. Alors qu’il était seul à la plage avec moi, il m’a dit qu’il me voyait comme son élève. Que notre relation était strictement platonique. Et tout le monde sait bien que « relation platonique » égale « rejet ».
Eh bien, j’ai beau être son étudiante, je vais lui donner une ou deux bonnes leçons. La première leçon d’aujourd’hui s’appelle Traitement silencieux 101. 
Commenter  J’apprécie          20
Ses lèvres effleurent les miennes une première fois, puis une deuxième. Si doucement que je ne sens presque rien. Pourtant, je sens tout. Il m’entraîne vers le fond. Un jour, lorsque Galen et moi serons accouplés, je serai une princesse. Mais je n’aurai jamais l’impression d’être une princesse autant qu’en cet instant, dans ses bras, en train de danser au fond de l’océan.
Commenter  J’apprécie          20
Boum ! Je lui rentre dedans. Comme si on m’avait poussée par-derrière. Mais il ne bouge pas d’un poil. Il se contente de me prendre les épaules et attend. Peut-être attend-il que je retrouve mon équilibre. Ou que je reprenne ma dignité. J’espère qu’il a toute la journée.
J’entends des gens passer sur la promenade en bois et je les imagine en train de nous dévisager. Au mieux, ils pensent que je connais ce garçon, qu’on se fait une accolade. Au pire, ils m’ont vue tituber comme un morse éméché et entrer en collision avec ce parfait étranger, parce que je regardais la plage à la recherche d’un endroit pour poser tout notre attirail. Dans tous les cas, lui sait ce qui est arrivé. Il sait pourquoi ma joue est plaquée contre son torse nu. J’anticipe déjà l’humiliation totale qui m’attend quand je finirai par lever les yeux.
Les options défilent dans ma tête. Comme dans un folioscope.
Première option : m’enfuir aussi vite que mes gougounes à un dollar me le permettront. Le hic, c’est que mon dilemme actuel vient en partie du fait d’avoir trébuché dans mes sandales. En fait, l’une d’elles manque à l’appel, probablement prisonnière entre deux planches. Je parie que Cendrillon, elle, ne s’était pas sentie aussi idiote, mais voilà, elle n’était pas aussi maladroite qu’un morse aviné.
Deuxième option : simuler l’évanouissement. Devenir molle et tout. Baver, même. Mais je sais que ça ne marchera pas : mes yeux palpitent trop, et puis une personne inconsciente ne rougit pas.
Troisième option : prier pour qu’un éclair me foudroie. Un coup de foudre mortel, dont on pressent l’imminence à cause de l’électricité dans l’air et de la peau qui se hérisse ; du moins, selon les manuels de science. Il pourrait nous tuer tous les deux, mais sincèrement, il aurait dû prendre garde à moi, quand il a vu que je ne regardais pas du tout.
Pendant une fraction de seconde, je crois que mes vœux sont exaucés, car je suis parcourue de picotements. Puis je me rends compte que cela vient de mes épaules. De ses mains.
Dernière option : pour l’amour du ciel, décoller ma joue de sa poitrine et m’excuser pour cette agression accidentelle. Puis m’éloigner en clopinant sur mon unique sandale avant de défaillir. Avec ma chance, la foudre se contenterait de m’estropier, et il se sentirait obligé de me transporter quelque part de toute façon. Donc, je dois agir maintenant.
Je me détache doucement et lève les yeux. Mes joues en feu n’ont rien à voir avec les 31 degrés moites du soleil de Floride et tout à voir avec le fait que je viens de trébucher sur le gars le plus séduisant de la planète. Fantastiflippant.
Commenter  J’apprécie          00
Je suis devenue « cette fille-là ». Pas celle qui échange son doctorat contre des enfants dans un appartement avec deux chambres et deux salles de bain, non. L’autre sorte. Celle qui troque sa dignité et ses chances de bonheur contre un raté possessif qui la bat si jamais elle croise le regard du gars qui travaille au kiosque à hot-dogs.
Commenter  J’apprécie          20
Malgré ses paroles, il me laisse me rapprocher. Je niche mes épaules au creux de son bras et me pelotonne plus près de lui. Ses bras sécurisent fermement ma nouvelle position. La chaleur entre nous m𠆞nveloppe tel un manteau. Me blottir contre une sculpture de granit ne devrait pas être si confortable
Commenter  J’apprécie          20
— J’ai manqué à mon devoir envers toi, Emma, finit-il par dire. J’ai manqué à mon devoir envers mes concitoyens. Envers mon fils. J’aurais dû être plus conscient du danger. J’aurais dû savoir ce qui se passait.
Que pourrais-je bien répondre à cela ? J’opte pour quelque chose de passe-partout et de réconfortant.
— Te faire des reproches n’y changera rien, lui dis-je.
— Que puis-je faire pour y changer quelque chose ? Quelles sont les exigences de ta famille pour me rendre mon fils ?
— Je n’ai pas dit que nous le tenions en otage ni rien.
Le téléphone m’est arraché des mains.
— Reder, c’est Nalia, princesse de Poséidon et filled’Antonis. Noustenonston fils en otage et le garderons jusqu’à ce que tu acceptes de nous rencontrer dans un lieu public. Je crois que nous serons d’accord pour dire que la confiance est un luxe que ni l’un ni l’autre ne pouvons nous permettre pour l’instant. Quant à Kennedy, votre couverture est foutue. Il a contacté des étrangers qui pourraient être en route pour Neptune. Cela dit, il est dans notre intérêt de vous aider à nettoyer ce gâchis. Nous faisons venir quelqu’un de Floride par avion pour nous donner un coup de main. Nous laisserons Kennedy dans une aire de pique-nique à la sortie de la ville, au bord de la forêt. Il faudra que tu t’en occupes jusqu’à ce que notre ami, le Dr Milligan, arrive.
Elle fait une pause. Apparemment, Reder a quelque chose à dire.
— Je suis désolée, mais nous garderons ton fils jusqu’à ce que nos exigences soient remplies. Je t’assure que nous en prendrons bien soin. Nous ne sommes pas comme ces bêtes sauvages qui rôdent dans ta propre ville.
« Ouf, ça, c’était un coup bas, maman. »
Mais dans un sens, elle a raison. Nous n’agissons pas comme des bêtes.
Nous agissons comme de foutus terroristes.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Anna Banks (89)Voir plus

Quiz Voir plus

Hunter x hunter

Qui est le père de Gon ?

Ging
Knuckle
Isaac
Wing

19 questions
287 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..