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Citations de Anna Giurickovic Dato (41)


Maria au parfum de thym est blanche comme le lait chaud. Maria fait fondre le miel. Dans ses yeux bruns des filigranes vert mousse, son nez se retrousse comme celui d’un lièvre. Maria qui savoure le monde, curieuse et sans crainte.
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Pour Socrate, par exemple, l’homme a besoin de très peu de chose pour être heureux, du moment qu’il cherche à se connaître lui-même.
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débarrasse. Ce n’est vraiment pas la peine de me dire au revoir. Va-t’en, retourne d’où tu es venu, dit-elle sans lui accorder un regard. Ne t’occupe plus de nous, cher Antonio, nous nous en sortirons très bien maman et moi. » Elle s’est lassée et n’a plus envie de jouer. Elle me cherche avec des yeux soudainement bons, qui demandent pardon. Ceux de quelqu’un qui décide enfin de faire la paix.
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Ce sont des livres dont nous n’avons pas pris soin, qui sont passés de maison en maison et ont vu des choses que personne ne devrait jamais voir. Plus loin il y a un coffret qui contient des essais historiques, du monde antique aux empires, écrits par Brown, Waley, Le Goff et Braudel. Giorgio était un passionné d’essais historiques et politiques, pour lui la fiction était une perte de temps.« Voilà ce qu’il faut lire, tout le reste on peut l’oublier, mais pas l’histoire ! Tant que tu liras ces choses inutiles… oui oui, c’est beau et même plus que beau, seulement ça ne sert à rien, m’expliquait-il.
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Elle a de longs cheveux noirs, doux comme la soie, un visage de porcelaine, la peau parfaitement blanche et des yeux profonds couleur miel. Il n’existe pas un homme qui, en la croisant, ne soit charmé par sa beauté. Elle est capable de tout leur faire faire, aux hommes qu’elle rencontre, ils ne peuvent pas lui résister, ils perdent la tête. Elle porte toujours une robe légère, on devine en transparence son corps splendide.
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Je voudrais pouvoir rejeter la faute sur quelqu’un, être jeune et belle, avoir tout à apprendre et n’avoir encore rien raté. Je voudrais pouvoir être écoutée, saisir ce maudit bras qui ressert du vin à ma fille, et le briser à la force de mes mains. Ordonner à ma fille de partir — un, deux, trois —, de ne plus se montrer jusqu’à demain matin. Voir la peur dans ses yeux, puis me réjouir de ses larmes coupables. Pourtant je crains, c’est presque une certitude, que toutes mes paroles soient vaines, qu’elles rebondissent bêtement contre les murs, ou bien, si je les prononce à voix haute, qu’elles soient perçues comme ennuyeuses, des humiliations, des lèse-majesté, alors eux seront encore plus complices pour se moquer de moi, me discréditer davantage. Je devine le regard méprisant de Maria qui déglutit bruyamment son vin et rit comme une chouette.
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Et tandis qu’elle marche devant lui, il ne peut s’empêcher de regarder ses fesses qui se gonflent : l’une après l’autre, à chaque pas, fermes comme des melons acerbes, sous l’inexistante robe transparente qui donne juste l’allure d’un mirage à ce qui est déjà si beau. Maria sait qu’il la regarde et en profite pour se donner en spectacle. Elle se penche d’un coup sans laisser à Antonio le temps de freiner, et il la heurte avec son bassin.
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Si je n’éprouve pas de douleur, je n’éprouve pas de douleur point, ça ne veut pas dire que je suis heureuse. Et si j’ai tout ce qu’il me faut, eh bien, combien de gens ont tout ce qu’il leur faut et sont malheureux quand même ? Je pense que le bonheur est en nous.
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Tu sais, Maria, je crois qu’on peut théoriser deux types de bonheur : un bonheur momentané, lié à la satisfaction des besoins ou des pulsions, et un bonheur infini et démesuré, condition d’existence pérenne. Bon, selon moi, ce dernier n’existe pas. L’être humain y aspire naturellement, mais la conscience de son inaccessibilité ne comporte-t-elle pas en soi un état de malheur chronique ?
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C’est étrange comme certaines images s’ancrent profondément dans notre esprit et soudain remontent en surface, par brèves intermittences, à différentes heures de la journée, apparaissant tellement souvent qu’elles ressemblent à un tourment, comme la chanson qu’on se surprend à chanter sans le vouloir. L’obsession résiste à la volonté jusqu’à devenir une compagnie inéluctable.
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J’avais l’impression d’être liquide, de ne pouvoir regarder qu’en moi sans voir dehors. Maria passa la porte d’entrée et me rejoignit. Je m’agenouillai et jetai mes bras autour d’elle. « Toi et moi, nous sommes juste toi et moi », lui disais-je, « tout ira bien », et à l’instant où je l’étreignis les choses reprirent leur forme. Elle m’étreignit en retour, elle ne pleurait pas. Elle avait le teint pâle et les yeux fatigués de quelqu’un qui ne dort plus depuis longtemps.
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Parmi mes souvenirs, les rires et les larmes se confondaient dans la même douceur, nul moment de ma vie ne m’apparaissait plus malheureux que celui-ci. Et tandis que ma tête me trompait encore, « il est vivant, il va se réveiller, ce n’est pas arrivé », son visage blanc sous le ciel brumeux prenait des reflets d’argent. Dans ses yeux vitreux, tels ceux d’un aveugle, je vis l’image d’un futur lentement refermé.
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Nous irons là où le fleuve devient plus sauvage, là où les rives sont incultes, avec les coqs noirs qui picorent dans l’herbe et les femmes qui dansent les pieds dans l’eau. » Les morsures de la douleur assaillirent mes jambes, il était immobile et ne respirait plus. « Ensuite nous remonterons le boulevard et, au retour, nous nous arrêterons dans ce petit bistrot du quartier d’Agdal que nous aimons tant. »
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Je respirai en me disant que je rentrerais avec un sourire, que je cacherais ma peur, mon insatisfaction. Je créerais de la joie autour de moi, aidant ma famille à retrouver la sérénité. Au fond, l’amour peut tout réparer.
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Vous, les femmes, avez ce courage inné pour affronter les problèmes. Avec une tendance, cependant, à croire que vous êtes le problème. C’est ce qui vous trompe. Tu irais beaucoup mieux si tu comprenais que dans presque tout ce qui me tourmente et m’oppresse, tu as un rôle vraiment marginal. Tu irais mieux, nous irions mieux. 
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Entre le conscient et l’inconscient, le dit et l’entendu, je n’arrive plus à comprendre si les choses se produisent parce que je les vois se produire, ou si au contraire elles adviennent réellement ; je fais semblant de dormir et n’interviens d’aucune manière.
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Réalité et fiction communiquent à travers divers langages. Pour enseigner le chinois à un Allemand qui n’y comprend que dalle, il faudra le lui enseigner en allemand.
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Mais il faut qu’tu comprennes, Mari’, que les autres filles, moi, j’en ai rien à faire. Elles peuvent bien être moches ou belles, j’les vois même pas. Elles ont toutes perdu leurs yeux depuis qu’j’ai vu les tiens. Tu comprends pas, Maria, que j’suis fou d’toi ? Est-ce que je s’rais encore ici à t’supplier s’il suffisait que je change de fenêtre pour trouver une autre fille pareille ? Quand j’te vois, Mari’, je redeviens un p’tit garçon. J’ai l’impression d’avaler mon cœur tellement il remonte dans ma gorge. Et là, j’te dis toutes ces choses mais j’te jure, Mari’, qu’si tu descends, je fermerai ma bouche et arrêterai d’parler.
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Au fond quelle importance de savoir si le génie était un génie et pourquoi, ou si au contraire c’était un fou que tout le monde prenait pour un génie ? Pour moi ce sont des discussions pléonastiques qui n’apportent rien.
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Pour se purifier de l’hadath asghar, l’impureté mineure, il suffit de faire le wudu. On se lave soigneusement en se frottant la tête, le nez, la bouche, les yeux et les oreilles, les cavités où le péché a pu entrer. Si l’impureté est majeure, on parle alors de hadath akbar et il faut se laver tout le corps en profondeur. »
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