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Citations de Anna Godbersen (138)


Les plus beaux visages cachent souvent les pires traîtres.
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Je sais que la vie paraît bien sombre parfois et il peut arriver de se sentir complètement piégé. Mais il y a toujours une échappatoire.
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"Chère Diana,
Je t'ai un jour donné un bijou sur lequel était gravé: "Pour ma vraie femme". Je ressens aujourd'hui la même chose qu'alors et plus encore. Il te sera, je le sais, difficile de le croire, mais ce que je vais faire m'est haïssable. Crois-moi quand je te dis qu'elle ne m'a pas laissé le choix..."
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-Ma femme qui est adepte des crasses, lança Henry sur un ton de gaieté forcée, goûte peu les bains.
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-Impossible de rester plus longtemps. Si ma détestable épouse découvrait que je suis avec toi maintenant, si elle savait que je t'ai avoué la raison de notre mariage, et à quel point je meurs d'envie de t'embrasser...
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Quand il se pencha plus près d'elle pour reprendre son chapeau, elle sentit son souffle chaud dans son oreille. Pendant un moment, le silence régna.

p.129
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Dans le noir, fuyez les garçons :
De jolies choses ils vous diront,
Puis saigner votre cœur ils feront.
Mais dans le parc, cherchez les garçons :
Ces gentlemen vous aimeront.
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La ville où Diana était née se perdait dans le lointain comme un diorama pour écolier. Il était aussi simple à déchiffrer. Elle pouvait expliquer tout ce qu'elle y avait vu, tout ce qu'elle y avait fait. Le temps passant, elle écrirait des romans aux intrigues complexes, des histoires d'amours impossibles et de trahisons de salon. Elle y pensait déja. De très loin, en ce jour limpide, elle comprit que ces imposantes demeures n'étaient que des illusions temporaires, que la mode et les coutumes changeaient, et que les châteaux et les palais financiers américains s'écrouleraient bientôt pour faire place aux grand magasins.
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Avec tous les romans qu'elle lisait, Diana aurait dû savoir que les plus beaux visages cachent souvent les pires traîtres.
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- L'aimes-tu vraiment ?
[...]
- Oui, murmura Diana, et là sa voix devint grave. Oh oui, et je l'aime tant, parfois, que j'en ai mal.
- Oui, c'est exactement cela, fit Elizabeth, la voix brisée par le souvenir.
- Je n'aurais jamais imaginé pouvoir aimer autant ! s'enthousiasma Diana, de nouveau prise dans le vertige et l'éblouissement de son amour. Et nous vivrons ensemble. Il trouvera le moyen de quitter Pénélope. Seulement cela pourra prendre un certain temps. En tout cas je n'ai jamais été, de toute ma vie, aussi sûre de quelque chose. Une chose légitime, en quelque sorte.
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Tout désastre est un spectacle irrésistible.
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Sans Will, chacun de ses pas était un vacillement. Elle ne sentait plus les limites de son corps, qui étaient devenues vagues, incertaines, et peut-être était-ce pour le mieux, car ce qui allait se passer maintenant, elle n’avait aucune envie de l’éprouver. Elle se sentit submergée par une immense vague de tristesse, et elle ferma les yeux. Son front se plissa, et la tristesse ne passa pas ; elle pria pour que Will la voie, de là où il était, et l’aide à ne pas pleurer.
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"Les vivants n'ont que des défauts.
Les morts, eux, deviennent de jour en jour, après leur disparition, de plus en plus parfaits dans l'esprit de ceux qui sont restés sur terre.
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« Le matin du 4 Octobre 1899, Élizabeth Adora Holland, fille aînée de feu Mr. Edward Holland et de sa veuve, Louisa Gansevoort Holland, a quitté ce bas monde. Ses funérailles seront célébrées demain dimanche 8 octobre à dix heures du matin, en l’église épiscopale Grace, 800 Broadway, Manhattan » Rubrique nécrologique de The New-York News of the world gazette, Samedi 7 Octobre 1899
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Elle se sentait renaitre. Elle était pauvre. Elle n’avait rien et, de ce fait, réalisait avec plaisir qu’elle n’avait rien à perdre.
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Car là, à côté d'Henry, se trouvait Penelope. Diana ferma les yeux et se retint de pleurer. Quand elle les rouvrit, Penelope était toujours là. Elle était arrivée derrière Henry et avait enroulé ses bras autour de son torse d'une façon très intime. Elle était en chemise de nuit et ses cheveux bruns et soyeux tombaient sur ses épaules. Cela faisait de nombreuses années que Diana n'avait pas vu Penelope les cheveux libres, sans une coiffure savamment arrangée, et l'aspect désordonné de sa silhouette, dans ce lieu et à ce moment précis, était à la fois beau et terrible. Les deux personnes qui se tenaient sur cette terrasse étaient bien plus averties et rusées qu'elle ne le serait jamais, mais ce qu'elle était assez grande pour voir en eux à ce moment, malgré toutes les protestations d'Henry, c'était qu'ils étaient un couple marié en toute intimité. Cela crevait les yeux. Autour des pelouses du Royal Poinciana tout était calme, mais le coeur de Diana Holland saignait.
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-Diana ! cria-t-il.
Son cri angoissé mourut, et pendant un temps elle n'entendit plus que le doux clapotis des vagues sur le rivage.
-Diana, j'ai besoin de toi...
À la façon dont sa voix se brisa en prononçant son nom, elle le crut. Mais elle ferma les yeux et continua à marcher vers l'hôtel, là-bas où les lumières brillaient et d'où montait une musique sourde.
-Diana, poursuivit-t-il de la même voix désespérée tout en la suivant sur la plage, Diana, je vais la quitter.
En entendant ces mots, elle s'arrêta et le regarda. Le visage d'Henry avait toujours été parfaitement civilisé, mais là il la fixait avec une passion désespérée, presque sauvage.
-C'est vrai ? chuchota-t-elle.
-Je ne peux pas me passer de toi.
-Vraiment ?
Diana savait qu'elle était en danger de perdre à nouveau la tête, mais l'espoir renaissait en elle.
Henry s'approcha encore et la contempla avec une conviction plus forte que jamais. Il lissa ses boucles en arrière, puis caressa ses yeux et ses lèvres du bout des doigts.
-Viens, il vaut mieux que tu te changes, lui dit-il en passant son bras sur son épaule.
Ils marchèrent ainsi en direction de l'hôtel illuminé de l'autre côté de la pelouse, jusqu'au moment où ils s'aperçurent qu'ils s'en étaient trop approchés. Ils se séparèrent pour qu'elle puisse retourner dans sa chambre pendant qu'il endosserait à nouveau son rôle de mari. Elle garda l'image de son visage dans son esprit. Il lui avait fait la plus belle des promesses, belle comme toutes celles qu'il lui avait faites jusque-là.
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Il la fixa intensément dans les yeux, de son regard vif et malin, réprimant un sourire. Puis il se pencha davantage et appuya ses lèvres de carmin contre les siennes. « C’est exactement ça », pensa Diana. C’était exactement ça : la sensation qu’elle recherchait. Elle vous traversait le corps jusqu’aux orteils et les faisait frétiller, juste un peu. Henry éloigna son visage. Il lui fit un clin d’œil, coiffa son chapeau et entra dans le vestibule sans autre forme de procès.
-Mesdames, je me suis apparemment perdu sur le chemin du vestiaire à la porte, l’entendit dire Diana.
Il y avait un rire dans sa voix et elle comprit que, tout en s’adressant à Claire et Elizabeth, il était complice avec elle. Ils partageaient un secret
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Souviens-toi : sois toujours authentique. Aussi vraie et honnête que la fille que je connais.
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