Je trottai jusqu’à la balle et shootai fort dedans.
Lisa la rattrapa de nouveau.
Levant les yeux au ciel, je me passai les mains sur le visage.
— Sans les mains, Matthews !
On échangea ainsi notre troisième tir et cette fois, elle fit juste un pas de côté pour laisser passer le ballon. Sans l’arrêter. Non, elle déconnait, là.
— Qu’est-ce que tu fiches ?
Je la rejoignis au trot.
— Tu as dit sans les mains, lâcha-t-elle sur un ton sec. Tu veux que je l’attrape avec mes dents ou quoi ?
— Non, je te suggère fermement de ne pas faire ça. (Je grimaçai.) Pendant un match, tu seras amenée à intercepter la balle. Mais tu n’es pas autorisée à user de tes mains. Alors, utilise ton corps pour la bloquer. Tes épaules, ta tête, mais surtout ta poitrine.
— Aha, alors il va y avoir un tout petit problème, là. (Elle se prit les seins à deux mains.) J’ai ça !