Vous vous trompez, Monsieur Nodier, car même le fiancé ou le mari, quand il s’agit d’argent, sont pour elle les autres. Je vous assure que ma sœur ne considère comme propriété que celle de son travail. Aussi n’acceptera-t-elle jamais rien de personne car accepter, pour elle, c’est se faire entretenir, et se faire entretenir, selon elle, signifie être asservi. Elle préfère la servitude proprement dite – laver la vaisselle disons – plutôt que l’obligation du cœur envers d’autres personnes. Elle est ainsi faite.
La liberté serait donc le but pour lequel elle se sacrifie !