Après le décès de Tony, son ex compagnon, Audrey et sa fille Bronwyn partent s’installer dans la propriété qu’il leur a léguée, propriété familiale dont il n’avait jamais fait mention lors de leur vie commune. Dans cette maison abandonnée qui cache de lourds secrets, Audrey et Brownyn repartent à zéro et la vie s’annonce si belle dans ce paysage magnifique…. elle serait tellement parfaite si Audrey ne replongeait pas dans le passé oublié de la maison pour déterrer d’horribles secrets….
Qui ne tomberait pas amoureux de Thornwood house et de ses merveilleux paysages, de la maison ancienne entourée d’arbres, de fleurs, de bois et de vallons, de la promesse d’une vie si douce rythmée par le chant des oiseaux.
Dès les premiers pas dans la maison, Audrey est sous le charme et Bronwyn l’a déjà adoptée, l’endroit promet de beaux jours, du calme et de la sérénité, des déjeuners sous le ciel au grand air, des rencontres, des découvertes et des secrets, parce que dans ce livre c’est bien de cela qu’il s’agit, d’un lourd et horrible secret dont en découlent beaucoup d’autres.
En aménageant la maison, une photo va entraîner Audrey dans une frénésie de recherche de la vérité, cette photo c’est celle de Samuel, -grand-père de Tony et propriétaire de Thornwood house-, accusé d’avoir assassiné Aylish, la grand-mère de Tony, durant la seconde guerre mondiale. Ce qu’elle va découvrir ne sera pas forcément sans danger, il y a des secrets si longtemps gardés que le jour où ils sont découverts, tout peut très vite exploser. Il y a des secrets qui en entraînent d’autres avec eux, mais c’est trop tard, Audrey ne peut plus reculer, la machine est lancée.
C’est dans cette quête de découverte qu’Anna Romer nous entraîne, d’abord sur la pointe des pieds, distillant doucement quelques informations puis, petit à petit, les fils se délient, une phrase et une attitude jetées au hasard nous entraînent sur une piste…. qui n’est pas forcément la bonne et tout est à refaire…. à chaque fois un nouvel élément vient ébranler nos certitudes et tout remettre en question.
Les personnages sont parfois mystérieux, ils se connaissent tous et on tous eu, un jour ou l’autre, quelque chose en commun, certains en savent plus qu’ils ne veulent bien l’avouer et le suspense s’étend, au fur et à mesure que l’on tourne les pages….
C’est assez prenant, on n’a pas envie de lâcher le livre qui finalement s’avère être un bon policier parce que tout y est, des interrogations, des certitudes chamboulées, des réponses qui n’en sont pas, des retours en arrière, et cette maison, cette belle maison dont l’ambiance est parfois si lourde qu’on a envie de s’enfuir loin sans se retourner.
Anna Romer joue avec la légèreté et le poids de l’endroit à merveille et nous on s’y perd avec délice. On tremble, on a peur, on pleure, on rit, on éprouve de la colère aussi, on retient notre souffle, le coeur tambourine jusqu’à la fin et quand c’est terminé on se dit qu’on continuerait bien un peu l’histoire et que Thornwood House va drôlement nous manquer !
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