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3.6/5 (sur 42 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Anna-Véronique El Baze est diplômée de l'Institut Supérieur d'Interprétariat et de Traduction (I.S.I.T.), elle débute son parcours professionnel comme traductrice indépendante avant de s'orienter vers une carrière dans la Communication et les relations Presse. Maman de jumeaux âgés de 6 ans, elle publie son premier roman "Elle l'attendait..." aux Editions Publibook en 2004.

Source : L'auteur et Amazon
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Des plaies ouvertes, béantes, qui ne cicatrisent pas, des appels au secours que personne n'entend et qui ne libèrent de rien.p.102
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Elle soufflait le chaud, le froid, passait de la légèreté à la noirceur avec une facilité déconcertante qui le désarçonnait et le séduisait aussi, jusqu’au jour où son nom était apparu dans une affaire. Par réflexe et respect des règles, il avait pris ses distances. Mais Léa l’avait mal vécu. Et l’embryon de relation, avortée, était désormais un handicap à son enquête. Il se sentait en faute chaque fois qu’il la croisait, même s’il ne la revoyait que pour les besoins de l’investigation. Sa simple présence entretenait son malaise. Elle le fixait, le regard rempli de désir, parfois méprisante, jamais indifférente. Dérangeante – oui, elle était dérangeante.
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Un attroupement s’est formé autour du corps à présent apaisé. Je planque l’arme sous le siège. Hypnotisée par la scène, je fais comme eux, les badauds, je mate le cadavre. Voir la mort pour se dire qu’on est vivant.
Une flaque rouge dessine une arabesque ronde et vivace autour de sa tête. Soulagement brutal, délivrance inquiétante, toute-puissance. La montée d’adrénaline est si forte qu’il n’y a plus de place pour la tristesse ou la colère. Juste un sentiment de joie intense auquel succède une sensation de plénitude absolue.
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Au fil des mois, je m'habituais au silence, aux petits déjeuners avec pour compagnons une tasse de café et un livre. Il avait fallu que Franck me quitte pour que je mesure l'ampleur de ma dépendance. Un amour bancal. J'avais été la victime consentante d'un expert en manipulation. Un constat sans appel. Je n'avais pas connu l'état d'ivresse que je devinais dans les scènes d'amour torrides des polars. Les affres de mon chagrin n'étaient que l'angoisse liée au bouleversement de mon quotidien. Le vertige du taulard bousculé à la porte de son centre de détention. Cette terreur imbécile de n'avoir plus de tortionnaire pour poser les limites, de gardien pour veiller au respect des règles. Plus rien ne me protégeait de moi-même.
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Les hommes se repaissent des drames qui ne les touchent pas directement, les prolongent, les décortiquent, les accentuent. Parce que l’horreur de la vie des autres masque la fadeur de leur propre existence. Le temps d’un flash, les journalistes se croient les porte-parole héroïques du malheur, alors qu’ils ne sont que des vautours fouillant dans les entrailles de carcasses encore chaudes ; celles que Léa leur offre sans qu’ils comprennent quoi que ce soit à son acte. Elle leur sert les victimes sur un plateau et eux ils n’ont plus qu’à les dépecer. Aucun n’a le courage d’agir, ni celui de risquer sa liberté pour secouer son quotidien de soumis. Témoins, flics, spécialistes du crime, auditeurs et spectateurs se shootent à l’adrénaline par procuration. La peine, les pleurs, les gémissements des autres leur donnent, par contraste, le sentiment d’être heureux. Mais ce sont eux, les assassins ; eux qui participent à son plaisir à tuer. Et l’amplifient.
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subterfuge de l’inconscient qui aspire la douleur dans sa phase immédiate la plus aigue. Une anesthésie mentale et volatile., »
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Elle ne peut ouvrir les yeux, ne veut pas parler trop fort au risque de rompre le charme. Une force mystérieuse la retient dans un univers parallèle. Un sas invisible qui la préserve de la réalité.
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Au bas de l’escalier, militaires et policiers contrôlent les fuyards. Leurs regards, tous identiques, sont vides d’émotion. La compassion n’est pas de mise, l’indifférence nécessaire pour ne pas flancher. Certains hommes déboulent bras levés, coupables d’être là, comme autant d’auteurs potentiels du massacre. Chaque ombre qui déchire la nuit est un danger en puissance. Les forces de l’ordre ont défini un couloir de sécurité pour assurer un semblant de contrôle et tenter de repérer le sniper invisible.
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Elle ne dort plus tout à fait, mais ne veut pas se réveiller. Et si elle ouvre les yeux, il ne sera plus là, elle le sait. Lutter pour rester dans cette ouateuse inconscience qui la protège des flics, des hommes, d’elle-même. Se réveiller reviendrait à le perdre. Alors il cesserait de la contempler, de la désirer, de la rassurer. Mais le combat est perdu d’avance. Au fil des minutes, la silhouette de Nicolaï devient plus floue, quasi translucide. Déjà, elle ne peut plus agir, juste subir son départ.
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Rituel rassurant du désespoir, acharnement incohérent, obsession sournoise qui brouille au fil du temps son désir objectif de maternité.p29
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