AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Annalee Newitz (15)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Les Cités disparues

Ah, la fascination des cités perdues, des civilisations disparues... et de leurs "découvertes" par les archéologues occidentaux.



L'ouvrage d'Annalee Newitz retrace dans un style clair et pédagogique l'histoire de quatre cités, Çatal Höyük, Pompéi, Angkor et Cahokia. Elle s'est rendue sur les sites de fouilles et a interrogé les archéologues et scientifiques sur l'état des connaissances à leur sujet. Elle remet en perspective ce que nous savons aujourd'hui par rapport aux spéculations des "découvreurs" des XVIIIe au XXe siècles.



Je ne connaissais ni Çatal Höyük, ni Cahokia. J'ai appris beaucoup sur Pompéi et Angkor, dont finalement je ne connaissais pas grand-chose non plus. Quatre histoires différentes, ancrées dans des temps et des civilisations diverses, avec des problématiques parfois semblables. L'autrice relie ces histoires urbaines avec les défis qui s'ouvrent pour notre civilisation urbaine actuelle, même si certaines de ses réflexions à ce sujet sont peu convaincantes.



Annalee Newitz donne envie d'en savoir plus sur l'histoire de ces quatre cités, mais aussi sur d'autres grandes villes ailleurs dans le monde pour compléter le panorama, par exemple en Afrique, grande oubliée de cet ouvrage.
Commenter  J’apprécie          140
Autonome

2144 Planète Terre.



Jack Chen, ancienne scientifique reconvertie en contrebandière, occupe son temps en assouvissant deux besoins : emmerder les lobbys des brevets pharmaceutiques et assurer son gagne-pain. Pour cela, elle pirate les formules de certains médicaments, en assure la production et les revend au marché noir où les bourses les moins aisées peuvent trouver à se soigner. Malheureusement, un de ses substituts va causer la mort de plusieurs personnes et l'entraîner dans une course-poursuite avec deux représentants de l'ordre. le compte-à-rebours pour trouver un remède a commencé.



Mêlant science-fiction et thriller, ce roman se lit facilement. le récit construit en course-poursuite et flash-back sur le passé de l'héroïne est rythmé. Certes, on est dans un monde futur où la technologie est très avancée, pour autant, on n'assiste pas un déballage d'explications alambiquées sur les « gadgets » rencontrés. Et ça fait du bien. L'héroïne évolue au sein d'un univers qui lui paraît normal et donc à nous aussi. le récit reste d'ailleurs cohérent à tout point de vue. L'auteur évite les clichés à la Robin des Bois : ses personnages sont nuancés, l'héroïne fait de mauvais choix. Que ce soit le flic et le robot militaire lancés à ses trousses, ses amis ou les personnages plus secondaires, tous ont un petit côté attachant ou déroutant qui donne envie de continuer la lecture pour en apprendre plus.

J''ai particulièrement aimé les interrogations du robot Paladin sur le désir humain et la gentrification qui mettent un peu d'humour sans tomber dans l'excès.



Une lecture agréable d'un roman qui ne révolutionne pas le genre mais contribue à sa vulgarisation.



Challenge SFFF 2020

Commenter  J’apprécie          140
Autonome

Nous sommes au XXII° siècle et la Terre tourne toujours. Les pays se sont regroupés en zones et l’Intelligence Artificielle a fait un bond de dingue. Les robots peuvent obtenir leur franchise et devenir des êtres « libres », si tant que la notion de liberté ait un sens dans une société où l’argent – toujours lui – rythme la vie des gens. Tout (ou presque) se soigne pour qui en a. Pour les autres, c’est la galère – y compris pour les humains asservis (qui n’ont pas les moyens d’obtenir une franchise). On va assister à la poursuite d’une scientifique pirate (qui délivre gratuitement des (bonnes) copies de médicaments brevetés ) par un duo de flics robot/humain… Passée la mise en place de l’univers, ce premier roman est étonnamment (parce qu’assez technique tout de même) accrocheur. Facile à lire, c’est plus un techno-thriller qu’une pure SF même si de bonnes questions fondamentales sont abordées (la notion d’humanité, les IA, les open sources, le concept de liberté etc.). J’ai été déroutée par la relation qui s’établit entre les humains et les robots mais j’ai trouvé que les angles choisis étaient intéressants, et amenaient à se poser de vraies questions, encore une fois. Passé la moitié du roman le temps a disparu, je suis devenue aveugle et sourde à tout ce qui n’était pas l’intrigue et ce n’est pas si souvent !

Commenter  J’apprécie          90
Autonome

En Résumé : Je ressors de ma lecture de Autonome avec un sentiment de lecture plus que mitigé. Certes le récit s’avère être un thriller, avec deux lignes de narrations cherchant à être rapides et incisives, mais je trouve que sur de nombreux points il manque le coche. Déjà j’ai trouvé que la construction était par moment facile, que la découverte des indices, des révélations, reposaient plus sur l’envie de l’autrice de faire avancer ou non son récit que sur une certaine logique. Concernant l’univers, même s’il a certains points intéressants, il m’a paru clairement bancal dans son incapacité à reposer sur un minimum de bases solides, tant on ne sait rien sur ce qui a pu amener à ce futur. C’est dommage, car il a du potentiel. Concernant les réflexions qu’amène Annalee Newitz, je trouve qu’elle brasse énormément d’idées, mais que, voulant trop en faire, elle s’y perd. De plus certaines réflexions, comme la notion d’ouverture entre Paladin et Eliasz ne m’ont pas accroché du tout tant elle m’a paru improbable et incohérente. J’ai aussi trouvé dommage ce côté binaire entre la gentille pirate et les méchants groupes pharmaceutique, alors que la pirate est loin d’être innocente, mais vu que c’est l’héroïne on va éviter de trop amener le sujet. À propos des personnages, ils m’ont paru manquer de profondeur, juste assez construits pour faire avancer le Thriller et ne pas paraitre trop creux. C’est dommage tant ils pouvaient apporter plus, même si je nuance pour Med qui amène un peu de complexité, mais qui aurait pu aussi offrir plus. Concernant l’intrigue, j’ai trouvé que la découverte de l’antidote était un peu facile et la conclusion m’a paru simple et convenue. La plume de l’autrice est simple, efficace et colle parfaitement au style thriller rapide. Au final, j’avais peut-être trop d’attentes concernant ce roman, maintenant si vous cherchez un récit vif, rapide et incisif, qui offre des réflexions chocs, même si manquant de complexité, alors il pourrait vous plaire.





Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
Commenter  J’apprécie          70
Autonome

Peut-on écrire une romance cyberpunk sans tomber dans les mauvais clichés de l’un ou l’autre genre ? Avec Autonomous, Annalee Newitz prouve doublement que oui. À l’occasion d’une lecture croisée avec Navigatrice de l’imaginaire autour du thème « autrice de la SFFF », nous avons choisi ce livre (qui pour la petite histoire m’avait été chaudement recommandé par Sabrina Calvo — mille mercis madame !) nous attendant d’après le résumé à un polar classique. Que nenni ! La partie policière, même si elle sert de fil conducteur au récit n’est qu’une simple armature. Toute la richesse et la saveur de ce livre tiennent dans deux éléments : ses personnages particulièrement bien étoffés et la façon dont sous couvert de bioingéniérie poussée, il nous parle de problèmes très actuels.

L’intrigue donc ? Judith Chen, dite Jack, est une ancienne scientifique et hacktiviste. Elle vit désormais à bord de son sous-marin, réalisant des contrefaçons de médicaments brevetés et les revendant ou les redistribuant. Paladin est un robot militaire tout juste sorti de l’usine. Avec son superviseur humain, Elias, ils vont se mettre en chasse de Jack après une série d’incidents mortels liés à une nouvelle drogue de productivité. Et le récit alternera entre la Jack du présent traquée, ses réminiscences du passé, et les points de vue de Paladin et Elias qui vont apprendre à mieux se connaître au cours de leur mission.

Dans Autonomous, disponible en français chez Folio SF sous le nom d’Autonome, la frontière entre les espèces, les genres (les robots ne se genrent pas, iels adoptent les genres que leur attribuent les humains plus par facilité de communication qu’autre chose) et les statuts est toujours floue. Dans le XXIIe siècle où se déroule l’histoire, l’intelligence artificielle a abouti à une certaine forme de conscience. Certains robots, qu’iels soient humanoïdes ou non, ont atteint l’autonomie après des années d’esclavage pour rembourser leurs coûts de fabrication. Certains d’entre eux, comme Med, ont même une apparence indiscernable de celles des humaines. En contrepartie, et parce que le capitalisme s’est développé à outrance, l’esclavagisme est également de retour parmi les humains. Et ceux-ci ne valent pas plus qu’un tas de ferraille, voire moins.

Côté apparence, certains humains ont des extensions cybernétiques et certains robots, comme Paladin, ont des éléments organiques d’origine humaine. Devant ces limites floues entre les deux espèces sentientes, les sentiments entrent également en jeu, aboutissant à différentes formes d’amours… C’est en particulier dans cet aspect que s’exprime la romance d’Annalee Newitz, explicite sans être voyeuse ni tomber dans la mièvrerie.

Un autre aspect essentiel d’Autonomous tient à la réflexion que le roman propose autour de la notion de propriété. Qu’il s’agisse de propriété intellectuelle comme les brevets que pirate Jack, et qui rappellent fortement les déchirements actuels autour de l’open source. Sur ce point, Annalee Newitz ayant travaillé à l’Electronic Frontier Foundation, elle y apporte un bagage orienté, mais très solide et riche. Qu’il s’agisse également de propriété des biens et des personnes avec tous les problèmes liés à l’esclavage réinstitué et à l’autonomie des robots. Sans temps mort, Autonomous peut se lire comme un simple thriller cyberpunk de plus. Mais il offre surtout de belles pistes de réflexion sur notre monde actuel et sur les relations inhumaines qu’il impose à ses habitants. À noter que la nouvelle Old Media, disponible gratuitement ici en anglais, reprend la vie des personnages de deux des personnages secondaires, un an après les événements du roman, et complète avec bonheur le tableau.




Lien : https://www.outrelivres.fr/a..
Commenter  J’apprécie          60
Les Cités disparues

Le livre est découpé en quatre parties, chacune présentant une ancienne cité. A savoir, dans l'ordre : Çatal Höyük en Turquie, Pompéi, Angkor et Cahokia dans l'Illinois.



Je m'attendais à une étude du genre très académique : origine de ces cités, causes de leur disparition, et récit de leur redécouverte.



Mais l'autrice nous offre une approche dynamique, légère, avec un style très plaisant, très "visuel", digne des meilleurs documentaires télé.



Chaque cité nous est présentée dans le temps, de sa naissance et sa décadence. L'autrice se déplace sur chaque site, y rencontre des archéologues en activité, et cherche à découvrir quelle était la réalité du mode de vie dans les lieux concernés, afin de mieux comprendre ce qui a conduit à l'abandon, progressif ou rapide, de ces quatre sites emblématiques.



Cette étude n'a pas pour objectif de valoriser l'échec consubstantiel à la montée en puissance de certaines grosses civilisations urbaines, mais montre plutôt comment, confrontées à de sérieuses difficultés d'ordre naturel ou politique, les populations font preuve d'une grande résilience. Elles adaptent au fur et à mesure leur organisation, au risque de devoir mettre fin, temporairement, à une urbanisation galopante, au profit d'un retour à de plus petites ères rurales, avant que de rebondir en créant un nouveau modèle.



Pas d'effondrement complet, mais des soubresauts de l'Histoire, tel est le message final à retenir.



Un ouvrage absolument passionnant !

Commenter  J’apprécie          40
Autonome

Dans ce récit définitivement militant, Annalee Newitz aborde de thèmes essentiels à la société d’aujourd’hui. Elle navigue habilement avec des questions d’éthique et de liberté dans un roman de biopunk qui m’a profondément plu. Mention spéciale aux notions d’ingénierie et d’académique qui résonnent profondément en moi, car incarnant mon propre parcours.
Lien : https://navigatricedelimagin..
Commenter  J’apprécie          20
Autonome

Je ne lis pas beaucoup de SF et la quatrième de couverture d'Autonome m'a beaucoup attiré : un sous-marin "pirate", un commerce illégal de médocs et l'impératif d'être toujours plus productif. Bref des thèmes qui me parlaient bien.



Je suis toujours en train de lire ce roman donc j'actualiserai ma chronique quand je l'aurais terminé. Mais pour le moment, je passe un très bon moment, j'apprécie les personnages et les sujets abordés. J'ai envie d'en savoir plus sur l'époque et le monde dans lesquels évoluent Jack et Paladin.



C'est une très bonne surprise !
Commenter  J’apprécie          20
Autonome

On entre, avec "Autonome" dans un univers littéraire que je fréquente très peu: le techno-thriller. Je lis à peu près tout les genres littéraires, sans vraiment approfondir. Bien-sûr, j'ai lu des romans de SF, mais je n'ai jamais vraiment poussé très loin le genre narratif où la technologie et les robots ont la part belle. Je n'ai pas été plus loin que Isaac Asimov. C'est en relisant la définition du techno-thriller que je me suis d'ailleurs rendue compte que je me trompais. Le fondateur du genre semble être Tom Clancy, dont j'ai lu plusieurs romans, même si je trouve qu'il manque l'aspect robotisé. Mais ce n'est que mon humble opinion...



Notre monde est en plein déclin. Ce qui n'a rien de surprenant. La société telle qu'on la connaît n'existe plus. Les grosses multinationales - et à travers elles l'argent - ont pris le pouvoir. La plus importante d'entre elles est l'IPC qui détient le monopole des brevets et des droits. La société se divise en deux, les riches qui peuvent tout, et les autres qui luttent pour ne pas mourir. Jack Chen est une pirate, qui vend des bonnes copies de molécules de médicaments pour aider les nécessiteux. Hors elle se rend compte, mais trop tard, que la molécule Zacuity, a un effet mortel sur ses utilisateurs. La jeune femme va lors mener une double course contre la montre, d'une part pour trouver un remède, et d'autre part elle va devoir sauver sa vie des poursuivants qui veulent sa peau.



En lisant la quatrième de couverture de ce roman, je n'ai pu m'empêcher de penser à "Matrix". L'univers proposé par Annalee Newitz est très intéressant, mais par moment ardu à comprendre, notamment les trafics d'influence.Il apparaît un peu technique par moment, mais c'est un peu un mal pour un bien, car une fois passer les explications, univers qui s'ouvre permet d'aborder des thématiques plus que captivantes - qui est apparu le premier, l'oeuf ou la poule? - telles que la notion de liberté, d'intelligence artificielle et de libre arbitre.



En effet, et sans entrer dans les détails afin d'éviter tout spoiler, l'aspect qui captive totalement le lecteur est cette idée que le robot, une fois qu'il a payé son tribu d'esclavage à son propriétaire, il peut regagner sa liberté et se reprogrammer pour devenir autonome. Dans la société créée par l'auteure, les humains peuvent également être esclave jusqu'à ce qu'il aient payé leur tribu. Mais il est pour eux très dur d'obtenir une réelle liberté, et même s'ils l'obtiennent leur être entier est marquée par cette période d'esclavagisme. Problème que les biobots et autres bots n'ont pas. Les points de vue entre humains et robots sont très intéressants, et offre un point de vue totalement innovant. (...)
Lien : http://lillyterrature.canalb..
Commenter  J’apprécie          20
Autonome

Autonome est un roman intelligent et actuel de hard science qui a toute sa place dans la superbe collection Lunes d’encre de Denoël, dont nous avions déjà parlé lors de la sortie du roman : Dans la toile du temps.
Lien : http://www.scifi-universe.co..
Commenter  J’apprécie          20
Autonome

Déjà, je tiens à remercier Babelio et Folio SF pour cet envoi suite à la masse critique d'octobre.



Ici, nous suivons l'histoire de Jack, une pirate qui synthétise des médicaments pour les rendre accessibles à tous. Mais après avoir synthétisé un médicament bien particulier elle se retrouve en cavale. Nous suivons sa fuite et sa recherche pour trouver une solution pour pouvoir effacer les effets secondaires du médicament qu'elle a synthétisé.



J'avais sélectionné ce livre lors de la dernière masse critique parce que c'est un genre que je n'ai jamais lu. En effet, je lis rarement de la science-fiction donc encore moins du techo-thriller. Et je dois dire que j'ai été surprise. Au début, de ma lecture, j'ai vraiment eu du mal, plein de terme que je ne connaissais pas. Je ne comprenais pas tout à ce que je lisais. Au bout d'une cinquantaine de pages, je me suis même posé la question de savoir si je continue ou non. Puis, je me suis dit qu'il fallait que je persévère pour pouvoir donner un avis complet. Finalement j'ai plutôt bien aimé même si ça m'a demandé une très grande concentration de lecture pour tout comprendre mais je pense que cela est dû au fait que ce n'est pas un genre que je connais et où je me sens à l'aise.



J'ai trouvé le commencement très long mais arriver au milieu du roman tout s'accélère et j'ai commencé à vouloir en savoir plus. Je pense que ce qui m'a fait aimé que moyennement ce roman, c'est le manque d'attachement aux personnages. En effet, je suis resté assez indifférente à ce qu'il pouvait leur arriver sauf peut-être pour Paladin.



Je n'ai pas de moyen de comparaison puisque c'est le seul livre du genre que j'ai lu mais je pense qu'il est assez intéressant et dans l'ensemble, j'ai passé un agréable moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          10
Autonome

Le vocabulaire pseudo technologique et le contexte futuriste/hightech peuvent décourager... Et ce serait dommage car ce roman foisonne de trouvailles bien imaginées.

Le monde de 2144 dans lequel la biologiste, hackeuse, pirate, ex-révolutionnaire, Jack Chen, fuit une police toute puissante et corrompue, est joliment conçu. L'action est efficace. Quelques questions essentielles interrogent cette future humanité (qui inclue des robots autonomes et des humains asservis ). Des amours inattendus apparaissent...

Quelques longueurs néanmoins dans ce roman dont j'ai apprécié les propositions créatives que je rapprocherais des univers de Bacigalupi et Eschbach.

Une nouvelle plume féminine dont je vais suivre la maturation.
Commenter  J’apprécie          10
Autonome

J’ai aimé, sans plus. C’est dommage parce que les différents thèmes abordés me parlent, je pourrais même aller jusqu’à dire que je suis dans le même camp que Jack, mais j’ai trouvé l’intrigue un peu faible. Disons que l’enchaînement des événements m’a semblé trop facile pour être crédible, et j’ai eu du mal avec le côté gadget de tous ces termes scientifiques employés au fil de la lecture. Je n’ai pas eu l’impression que ça servait l’histoire ou l’immersion dans ce futur, aussi terrifiant soit-il. C’est une lecture qui m’a laissé une sensation de creux, malgré toutes les bonnes idées et intentions de l’auteur. Peut-être a-t-elle voulu parler de trop de choses en même temps, je ne sais pas, mais voilà, la lecture ne m’a pas passionnée.
Commenter  J’apprécie          00
Autonome

Je précise que j'ai lu ce livre dans le cadre d'une opération masse critique. Je m'attendais à découvrir une histoire passionnante de science-fiction, voire de hard science-fiction, mais j'ai été déçu sur ce point. D'emblée, le point de départ de l'intrigue (je ne dévoile rien puisqu'il se trouve résumé dans le quatrième de couverture) m'a paru plutôt loufoque : des personnes qui se tuent littéralement à la tâche après avoir pris un nouveau médicament censé les stimuler : le Zacuity. Ensuite, pour nous faire croire à de la hard science, l'auteur nous assomme à longueur de pages avec des termes techniques (thermotissu, session sécurisée, admins, lumière à grande longueur d'onde) qui sont, à mon humble avis, souvent introduits de manière exagérément artificielle. Il reste heureusement l'histoire, qui demeure agréable à lire, mais qui se résume à une course-poursuite dont on devine assez rapidement le final. Il y a certes quelques idées philosophiques sur l'égalité entre hommes et robots qui relèvent l'intérêt de la lecture. En conclusion, je n'orienterais pas les lecteurs amateurs de hard science vers cet ouvrage mais plutôt vers des œuvres comme Le problème à trois corps et sa suite.
Commenter  J’apprécie          00
Autonome

Un ami qui me connaît bien m’a offert ce livre. De la science-fiction, des robots, la culture du libre, ce roman a en effet tous les ingrédients pour me plaire. En 2144, les robots sont tellement évolués qu’ils ont les mêmes droits que les humains, bien que ces droits aient aussi évolué. Certains robots sont libres, beaucoup d’humains sont asservis.

Des pirates anti-brevet, humains ou robots, copient des médicaments pour les distribuer à ceux qui n’ont pas les moyens de se soigner. Le parallèle entre ce monde imaginaire et le monde informatique open-source est évident.

De nombreux protagonistes sont des femmes, à l’instar de l’auteure. Cette touche féminine est rafraîchissante dans le monde plutôt macho de la science-fiction. On a même droit à un robot militaire du genre féminin !

Un action prenante, une cause à défendre, celle du libre, ce premier roman est une réussite.

Merci, mon ami, de me l’avoir fait découvrir.
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Annalee Newitz (45)Voir plus

Quiz Voir plus

Marvel test I - Les grands héros

Quelle super héros peut s'enflammer sur commande ?

pyro
le punisher
gambit
la torche humaine

10 questions
107 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}