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Critiques de Anne Brecart (16)
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Coeurs silencieux

Un court roman subtil et délicat.

Hanna, proche de la soixantaine a quitté son mari. Elle repart dans son village d’enfance, quitté quarante ans plus tôt, pour débarrasser la maison de sa mère. Là elle revoit Jacob, son amour d’adolescence ; le premier homme de sa vie, et rien n’est éteint entre eux.

C’est profond, nuancé, écrit avec tact et sensibilité.

Doit-on revenir sur les lieux de notre enfance ? Qu’a fait de nous la vie ? Qu’aurait-elle pu être si nos choix avaient été différents ?

Une atmosphère qui nous enveloppe poétiquement et nostalgiquement.

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Tu es la soeur que je choisis

Une trentaine de femmes écrivent ou dessinent pour les femmes. C'est un ouvrage édité à l'occasion de la Grève des femmes, en 2019.

Dans ce court ouvrage sont réunis textes, nouvelles, poèmes, dialogue théâtral, chroniques....tout parle de condition féminine, pour dénoncer, pour glorifier, pour ironiser.

Bien évidemment, je n'ai pas tout apprécié de la même façon: certains textes m'ont paru fades, d'autres au contraire trop militants, mais le tout m'a été agréable à découvrir. J'ai trouvé très drôle la nouvelle "Au retour" dont la chute m'a bien amusée. " J'ai le droit" est improbable mais vraiment inattendue aussi.

Bon je ne passerai pas le livre en revue. Les poèmes m'ont moins accrochée.

Les dessins sont parfois abscons, mais souvent très grinçants.

Je remercie Babelio et les éditions Le courrier. C'est un très beau cadeau et je pense finalement l'offrir à... ma soeur!

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La patience du serpent

C'est un récit vraiment étrange auquel j'ai trouvé une aura fantastique pleine de mystère bien qu'il débute plus comme un reportage réaliste.

Un jeune couple décide de quitter leur vie citadine européenne relativement aisée pour le nomadisme à bord d'un minibus avec leurs deux enfants autour du monde.

L'histoire se déroule pendant les quelques mois qu'ils vont passer sur la côte mexicaine où Greg retrouve d'autres surfeurs. Christelle, quant à elle, va se trouver mêlée à l'histoire d'une famille, descendant des exploitants qui faisaient vivre le village en employant les habitants pour entretenir leurs terrains. Sa rencontre avec la fascinante Ana Maria va la faire devenir l'instrument d'un destin.

Qui est Charlotte, le fantôme que Germain, frère malade d'Ana Maria, voit à travers Christelle ? Quel est le but de sa soeur en cherchant à les lier ?
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La patience du serpent

Le récit est celui d'une femme, qui a quitté sa Suisse natale avec son comapgnon et leurs deux jeunes enfants, pour vivre au gré des voyages, là où l'herbe leur semblera plus verte, et la vie moins terne. L'histoire commence alors qu'ils choisissent de s'installer, pour une durée incertaine, dans un village de la côte pacifique mexicaine. La plage y est paradisiaque, les autres expatriés sympathiques, la vie coule avec douceur.



Mais la venue d'une femme étrange, héritière avec son frère d'un grand propriétaire terrien, qui tient à inviter la protagoniste chez elle, puis à lui faire rencontrer son frère, amène à la fois du piquant dans une existence qui devient peu à peu morne, et une dose d'étrangeté.



En parallèle, les expatriés fuient la basse saison, et avec eux les bars de plage et autres lieux de vie ferment. Les habitants deviennent plus méfiants, voire franchement hostiles à l'égard de la narratrice et de sa famille. Et le doute sur ses choix de vie commencent à l'envahir.
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Tu es la soeur que je choisis

A l'occasion de la Grève des femmes du 14 juin 2019, il a été demandé à une trentaine d'autrices vivant en Suisse romande d'écrire un texte littéraire. Ainsi est né le recueil Tu es la sœur que je choisis.



Les textes sont courts, de deux à trois pages en moyenne. Certains sont des poèmes. Chacun a son style, tous sont différents. Féministes, ils parlent de femmes jeunes ou vieilles, combatives ou sidérées, en mouvement, qui réfléchissent, se questionnent, existent.



Un texte m'a touché plus que tous les autres : La romancière est-elle une mère qui désobéit ? de Claire Genoux. Il aborde la difficile conjugaison entre les obligations maternelles d'une femme et sa volonté de s'accomplir en tant qu'écrivaine. "Quand elle est mère, cette femme qui écrit, est souvent très souvent avec son enfant heureuse et aussi, très très souvent fatiguée. Épuisée par les recommencements (...) Dans sa chambre d'écriture elle a besoin d'inventer, de dévorer un monde. De s'exprimer autrement que dans la fusion du corps à corps avec l'enfant. Mais le silence dont elle a besoin n'habite jamais la maison où il y a l'enfant."



A picorer, dans l'ordre ou non, ces textes m'ont permis de découvrir des autrices suisses, dans un bel écho de sororité.

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La femme provisoire

J’ai eu beaucoup de plaisir à retrouver Anne Brécart que je connaissais déjà par ses romans précédents. « La femme provisoire » m’a profondément touchée, son sujet est original les relations entre les êtres sont bien décrites et dès les premières pages j’ai été entraînée dans cette histoire touchante. Valentin est entré dans la vie de la lectrice que je suis et je souhaiterai qu’Anne Brécart décrive dans un autre ouvrage, la vie de Valentin enfant jusqu’à ses 30 ans. En attendant, je rêve et j’essaie d’imaginer le parcours un peu particulier de cet enfant. J’ai beaucoup aimé. G
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Le monde d'Archibald

J’aime la littérature suisse romande, surtout celle des pays entre Vaud et Genève, imprégnée d’un calvinisme ravageur dont Jacques Chessex nous avait donné une violente image dans ses écrits.



« Une imprécation habite le paysage depuis longtemps. Personne ne peut se soustraire à l’œil scrutateur de Dieu qui nous poursuit et nous force à nous interroger sur ce mal en nous », écrit Anne Brécart dans Le Monde d’Archibald.



Le Monde d’Archibald, est le troisième roman de cet écrivain qui prend son temps: depuis Les Années de verre, publié en 1997, Angle mort en 2002, Le Monde d’Archibald arrive en 2009, aux éditions Zoé comme les précédents.







Moi aussi j’aime prendre mon temps, laisser mes lectures à la décantation : Le Monde d’Archibald possède un bouquet amer avec des notes sucrées, quelque chose de râpeux et de doux qui vous laisse un souvenir sur la langue et dans l’âme, une sorte de nostalgie et de douleur que l’on peine à oublier.



En Suisse romande comme ailleurs, il existe deux sortes d’écrivains : ceux qui ont de l’imagination et ceux qui utilisent leur vie et (ou) celle des autres pour créer une œuvre, Anne Brécart appartient à la deuxième catégorie.



Elle creuse ses douleurs, ses souvenirs, un peu à la manière d’Annie Ernaux, c’est la seule comparaison pertinente qui me vient à l’esprit, mais pourtant la différence saute aux yeux, même dans les passages crus de l’initiation sexuelle de la narratrice subsiste une pudeur, une distanciation que l’on ne trouve pas dans l’œuvre d’Annie Ernaux, et cela tient je crois à ce pays si particulier.



En quelques mots voici la trame du livre: la narratrice évoque ses vacances d’enfant dans la somptueuse maison de famille un rien décatie de son oncle maternel quelque part au bord d’un lac en Suisse romande. Elle y revient chaque année, grandit, découvre la mort et le sexe, de plus en plus fascinée par son oncle Archibald, perdant magnifique et seigneur du lieu.







Personnellement je déteste les souvenirs d’enfance nostalgiques de bourgeois complaisants vis à vis d’eux-mêmes. La tante de la narratrice qui a comme fait d’arme à son actif d’avoir conduit la Bentley familiale dans les rues de Lausanne me laisse parfaitement froide.



Où est l’intérêt de ce roman, me direz-vous ?



D’abord dans l’écriture qui ressemble au pays qu’elle décrit : Anne Brécart traque l’adjectif et l’adverbe, hait les points de suspension et d’exclamation. Seuls quelques points d’interrogation subsistent, sauvés par leur propos, les questions participent à la douleur, n’est-ce pas !



Pour le reste, on dirait que tout ce qui vit et pourrait déranger l’ordonnancement des choses, –les émotions, les incertitudes, les éclats de tout ordre –, a été évacué. Chut ! On ne dérange pas, on ne mêle pas la vie triviale à ce qui est une œuvre d’art. Quelle contradiction, pourtant, que cette maison qui attend les enfants pour les vacances et d’où aucun cri ou dispute d’enfant ne sort ! Une maison de souvenirs d’enfance ou une maison de souvenirs qui accueille des enfants , un bloc de passé figé dans lequel les enfants ne sont que des figurants.



Nous avons affaire à une lutte contre le temps et la mort. L’oncle Archibald, le frère aîné de la mère de la narratrice, règne sur ce monde exténué qu’il porte à bout de bras. La rigidité des rites qu’il impose à sa famille (comme le repas de midi ou le thé de quatre heures dans les tasses évanescentes) fait partie de ses activités-remparts dérisoires contre la mort, tout comme les blasons des familles disparues qu’il dessine avant de les coller dans un livre. La narratrice lui prête un grand pouvoir : « Il savait arrêter le temps, il était capable de rendre présent le passé ».



Mais ce n’est qu’une illusion, la mort est là, omniprésente.



Celle de François, le cousin de la narratrice, mort à seize ans, celle d’Olympe, la femme d’Archibald, mort difficile à laquelle participe la narratrice, témoin de cette lutte entre la vie et la mort. « Pour elle, la mort n’est pas un simple et tranquille évanouissement, une disparition sereine, mais une lutte d’une rare violence. Couchée sur son lit, elle semble se heurter contre une paroi invisible qui la renvoie douloureusement dans le monde des vivants, passant ses journées dans un exténuant aller et retour entre l’au-delà et la vie ».



Celle de l’enfance, avec la relation sexuelle entre la narratrice adolescente et Idriss, l’ouvrier Kosovar chargé par Archibald de maintenir la vie de la ferme. Leurre contre leurre, fausse vie de ferme, faux ouvrier et vrai réfugié, fausse relation où il n’est jamais question d’amour, même pas de plaisir.



La mort est partout. Dans cette maison aux rideaux fanés qui laisse passer les vents coulis, dans les relations du vieil homme avec ses filles, dans cette volonté désespérée de maintenir ce qui a été.



La narratrice fascinée en oublie de vivre : elle reste en dehors, comme lors de cette manifestation d’étudiants à laquelle se joignent tous ses camarades : « Elle regarde mais ne se joint pas à eux, n’est-elle pas retenue par une différence qui l’empêche de se mêler au mouvement, à l’exaltation ? Eux trouvent un sens à leur vie dans la cause commune. Crier d’une seule voix leur donne le sentiment d’exister. Elle, au contraire, a une existence si fragile qu’elle a l’impression de se dissoudre dans la foule. Quelque chose comme une fatigue la retient près de la fenêtre, observatrice immobile. »



Pour finir, le vieil homme choisit de mourir, et sa mort entraîne bientôt celle de la maison. « […] le mot « perte » s’est déployé en moi comme un gigantesque parachute noir ».







D’où vient que le plexus se serre dès le premier chapitre ? D’où vient que l’on sent au plus profond de soi le déracinement, l’éloignement, la difficulté de vivre et de laisser mourir ?



Le combat d’Olympe contre la mort, la douleur de la vie nous le rend si proche, nous l’avons vécu, nous allons le connaître. Et la difficulté d’avancer et de trouver notre propre parcours, le besoin de se raccrocher à ce et ceux que nous connaissons : « La permanence n’est qu’une question d’habitude, il est si difficile d’envisager le monde comme une surprise ».







Ce livre nous ramène aux questions existentielles fondamentales : non, nous ne pouvons pas retenir le temps, mais l’écriture magnifique d’Anne Brécart nous donne à de nombreux moments un sentiment d’éternité, dans le pays sévère de ses souvenirs d’enfance.








Lien : http://n.giroud.free.fr/?p=51
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La Lenteur de l'aube

Cette femme est à un tournant de sa vie. Elle habite les États-Unis et revient en Suisse, à Genève, pour retrouver sa mère malade. Elle parcourt les rues à la poursuite de ses souvenirs, remonte le temps et se découvre finalement elle-même.



La lenteur de l'aube est un roman qui, comme son titre l'indique, prend le temps de se construire. La lenteur parce que cette femme redécouvre avec une nostalgie passionnée son passé lointain dans ces rues et ruelles de cette magnifique ville, dans ces appartements, à l'ombre des murs des bâtisses d'un autre temps. Des souvenirs avant qu'elle ne quitte son passé pendant vingt ans. Elle revient et dans un rêve éveillé revoit les amours d'antan. L'aube parce qu'elle au début de sa nouvelle vie, elle revient pour renouer avec ses racines, sa mère, sa maison, mais aussi pour aller de l'avant, en quête de sa nouvelle vie, celle sans tout ce qui la lie avec son enfance, sa mère qui est train de mourir à petit feu.



Écrit d'une manière particulière, le style est très mélodique. A lire les mots qui se lient telle une symphonie, le roman se réduit à une partition de musique jouée largo, mais silencieusement. Comme si un quatuor d'instruments jouerait en sourdine, la grâce des gestes, lente, l'air vibrant du son triste des cordes d'un violon, ouaté, cotonneux, dans un silence de cathédrale, pesant.



Cette femme, seule avec ses souvenirs, regrettant que sa mère ne se dévoile qu'au crépuscule de sa vie, se voit lever un fardeau pesant sur sa poitrine, pour renaître une seconde fois, orpheline, dans les bras rassurant d'un homme, protecteur, vivante.



Un magnifique roman qui se lit facilement, faisant ressentir tout le poids du silence par des mots, nous jouant une mélodie triste et lente, s'égayant au fur et à mesure, pour finir sur un accord puissant, joyeux et long.
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..
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Le monde d'Archibald

La narratrice vit à Zürich avec ses parents. Elle passe ses vacances d’été à la maison du lac près de Lausanne chez le frère de sa maman. Elle est perçue comme une étrangère et fait beaucoup d’efforts pour être acceptée. Elle s’attache à l’endroit et à son oncle Archibald. Le vieil homme veut que rien ne change dans la maison et vit avec ses ancêtres décédés. Bientôt la jeune fille se sent responsable du domaine familial et du vieux patriarche. L a mort de l’oncle Archibald et la disparition du domaine vont la libérer de ce devoir. Le monde d’Archibald invite à une méditation sur le temps et la mort. Il nous renvoie à notre enfance. Intéressant et plein de finesse. M.C.
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Le monde d'Archibald

C'est une histoire de famille. La narratrice passe toutes ces vacances chaque année dans une maison familiale, celle de son Oncle Archibald. C'est le patriarche de la famille, il pourrait être son grand-père. La narratrice a beaucoup d'admiration pour lui. La maison de vacances est une ancienne ferme en terre romande entre Lausanne et Berne, au bord d'un lac. Oncle Archibald a trois filles Adèle, Blanche et Véra, elles sont artistes pianiste, peintre et photographe. La tante Olympe est une femme fragile. Arrive un garçon, il vient pour aider à la ferme, il se nomme Idriss.

Le seul cousin de la narratrice qui a son âge cet François mais malheureusement il sera décédé jeune suite à un accident.La maison peut-être considérée comme une personne à part entière avec une âme. Cette maison est hantée par les propriétaire oncle Archibald et la tante Olympe, le cousin François. De beaux passages réflexions sur la mort : " Pour elle, (Tante Olympe) la mort n'est pas un simple et tranquille évanouissement, une disparition sereine , mais une lutte d'une rare violence. Couchée dans son lit, elle semble se heurter contre une paroi invisible qui la renvoie douloureusement dans le monde des vivant, passant ses journées dans un exténuant aller et retour entre l'au-delà et la vie.""Étrange comme d'un deuil à l'autre la mort se précise dans son mystère."" Sa mort semblait avoir libéré sa présence qui, autrefois retenue par le filet de sa vie, s'était subitement éparpillé."" Et nous avons besoin d'eux pour vivre. Les vieilles maison étaient le lieu où les vivants et les morts se rencontraient sous le même toit. Maintenant que ces lieux de retrouvailles ont été détruits, les morts errent et nous cherchent."La narratrice est très attaché à la maison d'Archibald et je la comprends, car quand elle va à la maison du lac, elle est comme dans une bulle hors temps. Elle n'a pas très envie d'être dans le réelle. L'écriture est fine, limpide subtile. Il n'y a aucun dialogue cela permet de renforcer le sentiment d'étouffement dans cette maison remplit de secrets de famille et de non dit. Concernant l'époque ce récit à quelque chose d'intemporel. C'est un livre très touchant sur le temps qui passe. Ce livre touchera tous ceux qui sont sensibles aux vieilles maisons de famille, à une époque révolue, le temps de la douceur familiale du bien être auprès de personnes chers. Ce livre est vraiment une belle lecture encore un auteur à suivre. Ce roman est autobiographique sûrement en partie puisqu'il est dédicacé " En souvenir de mon oncle Luc Bischoff". J'ai trouvé des accents de la Cerisaie de Tcheckov dans ce roman.
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Tu es la soeur que je choisis

Un thème malheureusement en vogue : les discriminations liées au sexe.

Ici 30 autrices de Suisse romande écrivent ce recueil à l'occasion de la Grève des femmes du 14 juin 2019.

Des dessins, des poèmes, des nouvelles, des tranches de vies...autant d'écrits différents pour nous faire réagir.

Certains ne m'ont pas touché avec une écriture hachée, difficile à tout mettre bout à bout pour comprendre...

et d'autres dans lesquels j'ai eu peur pour les femmes décrites et je me suis laissée porter dèsles 1eres lignes.

Ce n'est pas le style de livre que j'achète, mais j'ai apprécié de sortir de ma zone de confort.

Merci Babelio pour cette découverte !

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Tu es la soeur que je choisis

Une trentaine de femmes ont écrit sur le sujet des discriminations liées au sexe.



Les sujets et les formes sont variées : violences faites aux femmes, pressions sociales, rôle d'une mère, choix de vie, corps et sexualité, etc.



👊 J'ai beaucoup aimé la diversité des plumes et des thématiques abordées, certaines m'ont plus touchées que d'autres, et cela sera propre à chacune et à ses expériences !



✨️Extrait :

Mais qu'est-ce qu'être féministe ?

Je ne sais pas être une féministe.

Je sais juste être une femme.

Une femme avec des rêves, des envies, des ambitions.

Je suis une femme. Et j'en suis fière.

Tellement de possibilités s'ouvrent à moi. À nous.

Nous les femmes.✨️



Merci aux éditions d'en bas et à Babelio de m'avoir fait découvrir cet ouvrage inspirant et si powerful ! ✊️

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La patience du serpent

Une famille de jeunes Occidentaux se pose au Mexique. Mais changer de vie ne va pas de soi. Un roman oppressant.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Coeurs silencieux

C'est avec ce très joli roman que j'ai découvert l'écriture simple, poétique et musicale d'Anne Brecart.

J'ai vraiment beaucoup aimé. Merci Anne-Sophie pour ce beau cadeau !
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La femme provisoire

Un enfant devenu grand revient chez celle qui l'a gardé comme le sien pendant un an... Explication, retrouvailles...

Belle écriture
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La femme provisoire

Une écriture tout en délicatesse, un récit poignant d’une femme qui nous raconte son histoire entre hier et aujourd’hui; son expérience de la maternité… Une maternité qu’elle avait d’abord décidé de ne pas vivre, et qui va s’imposer à elle à travers un enfant qu’elle n’a pas porté, mais à qui elle a donné le souffle de la vie, lui permettant de s’éveiller, et laissant en lui un peu d’elle. C’est aussi l’histoire d’un renoncement, d’un effacement ; celui d’une femme qui fait le choix de passer au delà des sentiments, pour rendre à la véritable mère sa légitimité. Bouleversant et émouvant, les similitudes entre la reconstruction de cette femme et celle de la ville dans laquelle elle évolue font de ce roman un petit bijou tout en sensibilité !
Lien : https://bbbsmum.com/2015/06/..
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