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Citations de Anne Cantore (39)


Ma marque est visible et perdure, au mieux, quelques jours dans ta chair. Celle que tu imprimes dans mon coeur ne se voit pas, mais ne s'efface jamais. Nous sommes liés, tu comprends. Pas par mes cordes, mais par les tiennes. Et si tu peux te débarrasser de mes liens, je ne peux me désengager des tiens...
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– Quoi ? Ne me dis pas que ça te pose un problème de jouer les jolis cœurs avec elle ? Elle est plutôt agréable à regarder ! Tu ne devrais pas avoir trop à te forcer pour la baiser non ?
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Je baisse la tête et regarde le colt dans ma main. J’ai une pensée émue pour mon père.
Sean O’Briley serait fier de sa fille. Mais je ne suis pas sûre que Sullyvan Jefferson le soit de sa femme.
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Pour la première fois depuis que j’ai repris connaissance, son visage s’anime. Il est furieux et ne le cache plus.
— À votre guise ! Vous préférez sans doute que mon cousin fasse valoir ses droits sur vous et vos terres avec l’aide malfaisante de mon grand-père ? Vous n’avez que deux choix et je ne suis pas forcément le pire.
À mon tour, je suis gagnée par l’irritation et je me lève d’un bond pour lui faire face.
— Je ne voulais ni de lui, ni de vous, ni d’un autre, figurez-vous ! Je suis parfaitement capable de gérer mon domaine toute seule !
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Du plus âgé des hommes, qui doit certainement être Earl Jefferson, au plus jeune, que je devine être mon prétendant, tous les visages reflètent une surprise teintée d’un dégoût relativement prononcé.
Tous sauf un.
Ses yeux couleur onyx sont fixés sur moi et me détaillent avec une curiosité manifeste, mais sans aucune trace de répugnance.
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La guerre de Sécession a éclaté et, contrairement à la majorité de mes frères, j’ai choisi de me battre pour le Nord. Pas spécialement pour l’Union, mais plutôt contre l’esclavagisme, activité pratiquée par la nation cherokee sans réel état d’âme. Sauf que pour moi, tout est lié. Les Noirs étaient les esclaves des Cherokees, les Cherokees, esclaves de l’argent et donc des Blancs. Je voulais un monde libre, autant pour les Noirs que pour ma nation.
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Soyez un roseau. Ployez si le vent souffle fort, couchez-vous et attendez que ça passe. Puis quand la tempête sera terminée, relevez-vous. Les chênes sont beaux, majestueux et paraissent forts. Mais si l’ouragan se déchaîne, ils ne résistent pas. Les roseaux semblent frêles et insignifiants, pourtant le vent aussi violent soit-il n’arrive pas à les déraciner. Parce que les roseaux ont l’intelligence de se coucher.
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– Eh oui, ajoute-t-il confirmant mes pires craintes. Ce n'était pas Gracie, mon informateur, mais James !
Mon indignation est à son comble. Les mots se bousculent dans ma gorge. Je n’arrive pas à trouver une formulation assez forte pour exprimer ce que je ressens. Alors, muette de rage, j’écoute Matt continuer son discours.

– Mais il a très bien négocié son changement de camp ! J’ai dû lui vendre ma fille en contrepartie ! Il ira loin ce garçon !
– James ! Mon propre fils ! je balbutie retrouvant enfin l’usage de la parole. Oh, le petit…
Il pose un doigt sur mes lèvres.

– Attention à ce que tu vas dire ! Sa mère est très à cheval sur le vocabulaire que l’on utilise à propos de son rejeton.
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- (...) Et puis, maman, je regrette, mais j’ai suivi tes conseils à la lettre, achève-t-il avec un petit air supérieur.
Ben voyons ! D’ici deux minutes, ça va être moi qui l’aurai incité à coucher avec la femme du voisin ! Manque pas de culot, ce gosse !

– Mes conseils ?! je croasse, indignée. Quels conseils ?
Le sourire retrouvé, James se penche vers moi et énumère en levant un doigt à chaque fois.

– Primo : Non, c’est non. Ce n’est pas oui, ce n’est pas peut-être. Si une fille dit non, n’insiste pas. Meryl, elle, a dit oui tout de suite !
Bon, ça, OK. C’était un bon conseil. Au moins il ne sera pas poursuivi pour viol !

– Deuxio, continue-t-il : toujours, toujours et toujours mettre un préservatif. Avec Meryl, je me suis protégé !
Je le savais ! Je ne suis pas complètement nulle comme mère. Ça aussi c’était un bon conseil !

– Tertio, ne jamais laisser sa partenaire sur le carreau. Avec Meryl, contrat rempli sur toute la ligne, me dit-il un sourire de triomphe plaqué sur sa belle petite gueule d’ange.
– Fils, je lui dis en me penchant à mon tour, si tu permets, je vais en rajouter un quatrième : ne jamais, jamais, jamais se taper la femme du voisin !
Son sourire disparaît d’un coup.

Et paf ! Fallait pas me chercher ! 
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Je farfouille dans mon énorme sac essayant d’en extraire mon tout petit trousseau de clés.

Pour la énième fois, je me fais la réflexion que je devrais acheter une besace plus petite. Et pour la énième fois, je me dis que ce n’est pas une bonne idée !! Mon sac c’est ma seconde maison. Peut-être accrocher mes clés à une grosse peluche pour les retrouver plus facilement.

C’est ça, Vic, bonne idée : rajouter du bordel au bordel. C’est bien, tu progresses, ma fille !
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Je suis gentil et bien élevé avec les dames, moi, je leur donne ce qu’elles demandent ! D’ailleurs, quand on y réfléchit bien, on devrait me remercier au lieu de m’engueuler ! C’était plus un acte de civisme qu’autre chose !
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Mon sexe répond immédiatement à cette invitation, se gonflant un peu plus, comme animé d’une vie propre.
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Archy est moche à faire peur sans le faire exprès. Chauve, maigre et sec comme un coup de trique. Bon, vous me direz, on ne démarre pas tous avec les mêmes chances dans la vie. En plus d’être très laid, Archy est prétentieux, méchant et arrogant. Ça fait beaucoup pour un seul homme. L’unique qualité de cet affreux bonhomme est sa femme.
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« Il y a des jours, des mois, des années interminables où il ne se passe presque rien. Il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde. »

Jean d’Ormesson
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Il va falloir que tu prennes l'habitude de ne pas être invité aux anniversaires de tes petits camarades. Mais, crois-en mon expérience, Hélène Falconetti finira par te trouver beaucoup de qualités, conclut-il sobrement.
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Avec un peu d'ironie, elle songea qu'avant d'être une soumise, elle était bien plus dominée qu'il n'y paraissait.
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Je vais avoir beaucoup d'exigences vous concernant, vous êtes en droit d'attendre un maximum de respect pour cela.
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Comprenez bien, Alexandra. Vous vous offrez à moi et j'ai pleinement conscience de la valeur de votre don. Je m'engage a en être digne car ma responsabilité doit être à la hauteur de votre cadeau.
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Anne Cantore
Il voulait sa jouissance, autant qu'elle, peut-être même plus.
Il la voulait parce qu'elle lui appartenait de droit, parce qu'elle était l'alpha et l'oméga de son univers, celle de qui tout partait, celle à qui tout revenait.
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Plus je me rapproche de la station, plus le malheur devient consistant et palpable. Je progresse difficilement, la foule en sens inverse me repousse. J’insiste, je force, j’avance. À intervalles réguliers, je compose le numéro de Charlie. Au niveau de l’entrée du métro, ça pue la peur, l’angoisse et le désespoir en plus de cette horrible odeur de brûlé. Le bruit, les flashs bleus des gyrophares, les cris des services de secours saturent la nuit parisienne et mes sens, me laissant hébété sur le pavé.
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Détective consultant britannique, je suis connu pour mon sens aigu de l'observation. J'acquiers la célébrité grâce à mon collègue et ami, le docteur Watson, qui aime relater mes exploits dans le Strand Magazine. Quand je n'enquête pas pour arrêter de redoutables criminels comme Moriarty ou le Colonel Sebastian Moran, j'aime jouer du violon ou écrire de « passionnantes » monographies sur les cendres de cigarettes. Je suis... (Indice : c'est presque moi !)

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